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lundi 29 juillet 2019

Macron, conscient qu'il n'a pas apaisé la colère sociale

Macron, "ce qui a créé la colère sincère d’une partie de la population n’est pas derrière nous "

On dit même qu'il s'est vu dans la glace et s'est reconnu...

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Le chef de l’Etat a estimé samedi qu’il "y a des problèmes profonds dans notre pays liés à l’injustice". Son sens aigu de la justice et sa compassion à fleur de peau le pousseraient presque à enfiler un gilet jaune... Mais le double langage est, on le sait, la marque de sa stratégie puisqu' "en  même temps", il avait provoqué les Français, dès mars 2018, estimant que les mouvements sociaux n'avaient aucun impact sur les réformes en cours en France et qu'ils ne modifieraient pas la politique de son gouvernement"L'impact" des mouvements sociaux "n'existe pas, car il est normal" qu'un pays qui mène des réformes ait à faire face à des mouvements sociaux, avait théorisé le chef de l’Etat au cours d'une conférence de presse à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles. Personne alors n'était encore parvenu à le suivre dans les méandres de sa "pensée complexe" corrélant la nécessité de mener des réformes et son assurance que la colère sociale qui en résulte aurait sur elles un impact nul. 

Résultat de recherche d'images pour "double langage de Macron"Depuis le Fort de Brégançon où le président - qui est en villégiature avec la famille de sa femme - est revenu, samedi 27 juillet, sur la "colère sincère" qui s’est exprimée ces derniers mois en France," une sincérité sanctionnée par des brutalités policières et des mutilations... 
Il cite notamment les sept mois de manifestations des Gilets jaunes", avec une volonté de masquer tous les autres conflits sociaux en cours, telle la crise hospitalière dans les services des Urgences, ou non résolus, tel celui des fonctionnaires ou des fermetures d'usines (à Cherbourg, dans la Manche, 'Naval Group' a annoncé la fermeture de son site d’assemblage d’hydroliennes, en dépit des belles paroles des écologistes, tel Matthieu Orphelin ("Accélérons la transition écologique et solidaire") et de leur égérie, Greta Thunberg : moins de deux mois après son inauguration, le groupe dénonçant le manque de soutien public de Le Maire et Macron pour justifier son retrait, ou la fermeture des trois usines Arjowiggins, (950 emplois) fin mars 2019, ainsi que l'usine de CKB Connectivity (162 emplois, d'ici 2020), également près du Mans (cf. Stéphane Le Fol et Marlène Schiappa), ou l'absorption ds magasin Tati par le groupe Gifi, un un important investisseur publicitaire de C8 (Canal+, du groupe Bolloré), et à venir, comme l'hécatombe de salariés laissés au bord de la route, avec la relance du projet de fusion entre les deux constructeurs Renault-Fiatet le risque de cessation d'activité de l'usine Ford de Blanquefort (850 emplois) près de Bordeaux, l'usine du Japonais Ibiden (300 emplois) dans le Loiret, et le site historique de Peugeot à Hérimoncourt dans le Doubs (200 emplois) dont les salariés seront reclassés, mais dispersés sur un rayon de 80 km entre Vesoul, Sochaux et Mulhouse, ou le mouvement social qui va s'ajouter pour la protection des régimes de retraite Nul besoin donc d'être grand clerc pour considérer comme il l'a fait à plusieurs reprises que ce qui a déclenché cette colère n’est "pas derrière nous".Sans impacter les réformes, selon Macron...

Rejetant le qualificatif de "crise" (un "coup de chaleur" sociale?), l'ancien conseiller économique de Hollande à l'Elysée (2012-2014), puis ministre de l'Economie (et de l'Industrie) au gouvernement (2014-2016) a découvert (après six années au pouvoir) qu’ "il y a des problèmes profonds dans notre pays qui sont liés à l’injustice, aux difficultés économiques qu’on connaît depuis très longtemps, parfois aux doutes qui existent, aux défis qu’on a devant nous, liés au vieillissement, au numérique, à l’écologie."
@BFMTV
 En vacances, Macron affirme que la "crise" n’est "pas du tout derrière nous"
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"Je pense que ceci crée des peurs, parfois ces peurs sont exploitées [!] et donc notre défi est d’y répondre", a raisonné Macron, "vigilant" et "à la tâche", lors d’une sortie promotionnelle à Bormes-les-Mimosas, où se situe le Fort de Brégançon, lieu de villégiature de certains présidents qui se nourrissent sur la bête. "Je ne crois pas du tout que ce qui a, à un moment, créé la colère sincère d’une partie de la population soit derrière nous", a insisté le président à qui personne ne demandait rien.

"Je pense qu’il y a une partie à laquelle nous avons su répondre, il y a une partie à laquelle nous n’avons pas encore répondu, parce que ça prend du temps. Il y a aussi une colère à laquelle il n’y a pas forcément de réponses immédiates," estime-t-il, ce qui n'est pas fait pour réconforter les gens qui ne voient pas arriver les effets de ses réformes.

Son objectif au sortir de la canicule, c'est de "redonner une perspective"

"Il faut continuer à agir concrètement pour nos concitoyens à la rentrée", a indiqué le vacancier, en termes on ne peut plus généraux. "C’est ce que j’ai demandé au gouvernement et à redonner du sens à l’action, parce qu’il faut, non pas chercher à éteindre les peurs, mais à redonner une perspective, un cap de ce qui est vivre ensemble entre Français de manière apaisée." Bref, que du du vent et du flou, quand les Français attendent du concret. Une tâche que le président dit aborder "avec beaucoup de détermination et d’humilité" : il resterait juste à préciser ce que contiennent ces boîtes entr'ouvertes. Du vide entouré d'un beau ruban ?

"Il y a une aspiration à un sens profond [lequel ? de quoi ?] dans notre pays et on ne l’a pas encore trouvé." 
Evidemment, si on ne sait pas ce qu'on cherche ! Mais les vacances portent conseil...

Interrogé sur la démission de François de Rugy, Macron qui préconise la fermeté avec les plus défavorisés en colère a prôné la "modération" au profit de son ex-ministre d'Etat, et mis en garde contre "les tweets, les polémiques, les invectives qui montent" et "parfois nous conduisent à agir et à sur-réagir".

On notera qu'il y a l'avant et l'après Rugy: avant, les Français ne comprenaient rien à rien et il leur fallait de la pédagogie à hautes doses (les claques de Griveaux, puis les fessées de Schiappa et maintenant les cris d'orfraie (aigle à queue blanche et ample silhouette des pineraies) de la Franco-sénégalaise hyper-sensible, Sibeth Ndiaye, l'effraie à lunettes du gouvernement frappant ses proies blanches, sans discernement aucun, de l'anathème du sexisme et du racisme. 
L'après Rugy, c'est la consigne de Macron à ses sbires de laisser les tweets vindicatifs et les excès de l'invective, pour apprendre la frugalité modération... 

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