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jeudi 11 juillet 2019

Rugy louerait un appartement à "loyer social préférentiel"

Le maire UDI d'Orvault, près de Nantes, a laissé accorder cet avantage à son adversaire Rugy, battu à la municipale de 2008

En février 2017, le maire centriste d'Orvault avait clamé qu'il voterait ...Macron.


Résultat de recherche d'images pour "avantages LOI sCELLIER""A l'insu de son plein gré", lseigneur de Rugy se serait vu offrir en location un bien régi par la loi Scellier et géré par une agence de sa ville... Comme quoi on peut être un député (2007-2018), adepte sourcilleux de la transparence, et se laisser berner comme un bleu ?

L'arrêté pris pour l'application de cette loi de 2008 définit les communes se caractérisant par un déséquilibre entre l'offre et la demande de logements dans des communes classées par zones, où les plafonds de loyer et de ressources des locataires sont les mêmes. Le domicile de l'aristo écolo était donc situé dans une banlieue populaire, sans qu'il en soit conscient : ce qui s'appelle être perché ! Ou déconnecté... 
Au point qu'à Bourdin, Rugy, élu du Pays nantais, puisse affirmer, les yeux dans les yeux,  qu'il n'ait ni connaisseur, ni même amateur de vins - pas mêmes produits par ses électeurs- et allergique aux crustacés  : ce parlementaire d'origine lorraine est-il bien adapté à sa circonscription en bord de maire ?

Le ministre d'Etat, ministre de la Transition écologique, qui s'est déjà mis dans de mauvais draps pour des dîners princiers aux frais de la princesse à l'Assemblée nationale, bénéficierait  en revanche d'un appartement  à "loyer social préférentiel"près de Nantes, à Orvault, Loire Atlantique, affirme Mediapart.  

Rugy s'est défendu comme un mauvais diable sur Facebook face à ces nouvelles révélations de Mediapart qui le mettent personnellement en porte à faux par rapport au limogeage de sa directrice de Cabinet, l'ex-préfète de sa région, Nicole Klein, qui a soustrait à une famille nombreuse défavorisée une HLM spacieuse de la Mairie de Paris, pendant douze années, sans l'occuper .

"Je fais l'objet ce soir d'une nouvelle attaque de Mediapart, cette fois-ci sur l'appartement que je loue à Orvault, près de Nantes, depuis trois ans, où j'accueille mes enfants lorsque j'en ai la garde le week-end : un deux pièces de 48 mètres carré, loué au prix de 622 euros par mois (appartement, parking et cellier), un montant conforme aux prix du marché. Je l'ai loué, cet appartement, à la suite d'une séparation intervenue en juillet 2016", écrit le ministre sur sa page Facebook.

François de Rugy le 11 juillet 2019.
"Mediapart affirme qu'il s'agit d'un "logement à loyer social préférentiel" (...) Cette information, si elle est avérée, je n'en n'ai moi-même jamais eu connaissance", affirme-t-il en publiant ses échanges de courriels avec l'agence immobilière, son bail et ses réponses aux questions de Mediapart. Rugy serait donc au-dessus des contingences matérielles de ses concitoyens auxquels il fait pourtant constamment référence pour s'en faire le porte-parole, bien qu'ils ne se gorgent pas, quant à eux, de homard à dîner, arrosé d'un grand cru à 500 euros la bouteille, comme lui, à l'Assemblée.  

Depuis mercredi,  le ministre et sa femme déclarent tout et son contraire pour leur défense, à propos de plusieurs articles de Mediapart qui font la transparence sur le train de vie du couple 
un premier évoquant, photos de homards et de vins grands crus à l'appui, des dîners fastueux organisés à l'Hôtel de Lassay lorsqu'il était président de l'Assemblée nationale.
Le feuilleton s'est poursuivi jeudi avec un autre article concernant des travaux réalisés pour un montant de 63.000 euros par le ministre dans son logement de fonction à l'Hôtel de Roquelaure. 
Entre temps, Mediapart avait livré des informations concernant un logement HLM à Paris occupé par sa directrice de cabinet du ministre, Nicole Klein, depuis 2001 et conservé de 2006 à 2018, alors qu'elle n'habitait plus la capitale. 

Le même jour, jeudi, le ministre  a réussi le tour de force de sanctionner Nicole Klein en mettant fin aux fonctions de sa collaboratrice, mais de se maintenir lui-même en poste, refusant de donner sa démission, ce que donne à penser le temps passé, 90 minutes, en tête à tête avec le premier ministre de Macron.


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