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mercredi 18 mai 2016

Loi travail: la police attaquée à l'arme de guerre dans les manifs

Les "casseurs" sont des activistes de l'ultra-gauche para-militaire

La police doit affronter des groupes para-militaires entraînés au combat de rue

L'entretien de Hollande sur France 2 et TF1 a créé
le "désordre politique (Raffarin)

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé le 28 avril que 24 membres des forces de l'ordre avaient déjà été blessés - dont trois "très grièvement" - dans les violents affrontements des activistes contre l'ordre républicain qui ont également fait des blessés parmi les manifestants. 
124 personnes ont été interpellées, a ajouté le comptable-en-chef de la Place Beauvau. Les auteurs de ces actes, qualifiés d' "activistes" par Bernard Cazeneuve et de "minorité d'irresponsables" par le premier ministre Manuel Valls, "devront rendre compte devant la justice", a menacé "P'tit Zizi" dans un message posté sur Twitter, le 28 avril 2016.
Condamnant également "très fermement ces violences", William Martinet, le président du principal syndicat d'étudiants, l'UNEF -proche du PCF, selon les fédérations-, a toutefois déploré "un usage disproportionné de la force par la police". Près de 170.000 personnes, selon les autorités (500.000, selon un syndicat) avaient alors manifesté dans une quarantaine de villes pour réclamer le retrait d'un texte "inacceptable" aux yeux de l'extrême gauche et d'une partie de velléitaires du PS, les "frondeurs", agités du bocal, fort en gueule mais mous dans l'action. C'était le quatrième mouvement de ce type contre la loi El Khomri en deux mois.

La violence de la subversion du 18 avril avait suscité des menaces mais aucune mesure dissuasive, malgré l' "état d'urgence"

Les bâtons des nervis de la CGT ne servaient déjà pas à 
empêcher tout débordement par l'encadrement musclé des manifestants. L'une des photos du tweet ci-dessous l'atteste.


 Dégradations et jets de projectiles, 2 policiers blessés dont 1 en urgence absolue. 5 interpellations

Attaque à l'explosif


On veut "montrer qu'on est toujours là", a clamé une petite bourgeoise, lycéenne de Nantes (ouest), Océane, 17 ans, mineure dans la rue, qui fait la révolution comme papy en 1968 et papa en 2005. 

Or, les manifestations ont été émaillées de heurts, notamment à Paris"300 manifestants encagoulés" s'en sont pris aux forces de l'ordre, blessant grièvement trois policiers, selon les autorités, il y a trois semaines. Des abris d'autobus et des vitrines ont de surcroît été saccagés.
A Rennes (ouest), au moins trois policiers ont été blessés, ainsi qu'un manifestant, touché à la tête. Dans la capitale bretonne de Jean-Yves Le Drian, pourtant combattant de Daesh comme ministre de la Défense de Hollande, des individus n'ont pas hésité à attaquer les forces de l'ordre à l'explosif.
Toujours il y a trois semaines, la police avait alerté les pouvoirs publics, diffusant des images des armes utilisées contre les fonctionnaires de police.




28 04  projectile jeté contre forces de l'ordre, rue J-Jaures cet après midi.






28 04  bombe incendiaire et détonante (filtre gasoil rempli essence) jetée sur forces de l'ordre, rue J-Jaures


La détermination du gouvernement à ne pas exposer ses représentants a failli 


VOIR et ENTENDRE
une scène de guérilla urbaine, à Rennes le 28 avril, pour le cas où les grands media nationaux auraient manqué à leur mission d'information...

Les commentaires de la presse ne font pas cas des forces de l'ordre quand elle diffuse les éléments de langage de Valls.
Ses décrypteurs expliquèrent que la journée aurait valeur de test pour mesurer la détermination des opposants à cette dernière réforme importante du quinquennat du président socialiste François Hollande, à un an d'une élection présidentielle qui s'annonce particulièrement difficile pour la gauche au pouvoir.


Cette détermination de l'ultra-gauche n'a pas fait mouche dans les hautes sphères de l'Etat...
A la veille de la fête du Travail, l'affluence jeudi 28 avril était certes moindre que lors de la précédente mobilisation, mais les opposants à la loi Valls dont la mère porteuse est la ministre du Travail, Myriam El Khomri, CDD le temps du passage en force de ce texte, avaient déjà prévu de se faire entendre à l'occasion des traditionnelles manifestations du 1er mai, ainsi que le 3 mai, à l'ouverture du débat parlementaire. Il n'empêche que la force et la violence ont compensé le petit nombre.

"Risque élevé d'explosion sociale"
Jean-Claude Mailly, numéro Un du syndicat Force ouvrière (FO), assura que la mobilisation "ne s'essouffle pas". Un sondage sembla le conforter, puisque 78% des Français estimaient alors qu'il y a "un risque élevé d'explosion sociale".

Les opposants demandent toujours le retrait pur et simple de ce texte qui vise à donner plus de souplesse aux entreprises, notamment en matière d'aménagement du temps de travail, et à "clarifier" [sic] les règles de licenciement économique. Malgré quelques évolutions, le projet reste perçu par ses opposants comme trop favorable aux employeurs et facteur de précarité pour les salariés, jeunes en tête.

Tandis que les insurgés balancent des cocktails molotov sur les fonctionnaires de l'Etat, le président Hollande fait depuis de la "pédagogie", annonçant des "améliorations" au texte initial, mais une motion de censure de gauche l'a poussé à passer en force à l'Assemblée au moyen de l'article 49.3 de la Constitution, en première lecture, et a se vanter que les députés réfractaires sont minoritaires, à deux voix près sur cette motion des "frondeurs", grâce à la défection de Martine Aubry et de ses suiveurs.  

Outre les manifestations partout en France, des arrêts de travail ont entraîné "quelques" (AFP) perturbations dans les transports, le mois dernier. Quelque 20% des vols ont été annulés à l'aéroport parisien d'Orly et quelques autres retardés à celui de Roissy.
La contestation a commencé le 9 mars 2016.
Au soir du 31 mars, quand les défilés avaient réuni 390.000 personnes en France selon les autorités et
1,2 million selon les organisateurs, elle s'est élargie avec la naissance d'un mouvement citoyen informel, 'Nuit debout', sur le modèles des Indignés espagnols. Les oisifs qui squattent le soir la place de la République à Paris tentent d'inventer de nouvelles formes d'expression démocratique, rêvant de "assemblée constituante", mais semblent toujours ramer sur le bitume, faute de relais dans la société civile et malgré la publicité que lui font les media soucieux de reconquête du milieu contestataire irrité par le parti-pris socialiste de la presse.
A ces protestataires se sont mêlé des artistes et des techniciens intermittents du spectacle qui négocient l'avenir de leur régime très spécial et coûteux d'indemnisation chômage. 
Un temps occupants illégaux du théâtre national de l'Odéon à Paris, ils ont étendu leur mouvement d'occupation à certaines salles en province et menacent les festivals d'été, comme les grévistes de l'après-Pentecôte menacent l'organisation de l'Euro 2016 qui débute dans trois semaines, durée jugée maximale par les syndicats historiques organisateurs de grèves reconductibles. L'événement sportif se termine en juillet, quand commencent le Tour de France et les festivals...

Les policiers appellent à manifester ce mercredi entre 12 et 14h00,
partout en France et place de la République à Paris, pour dénoncer la "haine anti-flics"… 




🇫🇷 Manifestations contre , le bilan des violences (@visactu)
Avant midi, François Hollande s'est finalement bougé en Conseil des ministres pour promettre un "soutien très clair" aux forces de police, a clamé le ministre intermittent de l'Agriculture et porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, soulignant que "l'équilibre doit être parfaitement préservé entre le maintien de l'ordre et le respect de notre droit". De quoi rasséréner les fonctionnaires de police qui l'ont vu à l'oeuvre sur quatre années...
Les propos du président ont été aussitôt suivis d'effet :

Troublantes photos des nervis de la CGT attaquant les policiers (28 avril 2016)

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