Un point sur la mobilisation de ce mardi 3 mai contre la loi Travail
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"C'est le sixième rassemblement du genre en deux mois, il y a donc peut-être un certain effet de lassitude", souligne Camille Boudin. En tout cas, les syndicats comme la CGT, FO ou encore l'UNEF "appellent l'ensemble de leurs adhérents à les rejoindre physiquement sur Paris aujourd'hui", pour continuer à mettre la pression sur le gouvernement, poursuit la journaliste de France 3.
43.000 mails contre le texte
43.000 mails contre le texte
Les syndicats appellent aussi l'ensemble des citoyens à envoyer des courriers, des mails ou passer des appels aux députés, alors que la Loi Travail va être étudiée à l'Assemblée. "Pour l'instant, 43.000 mails ont été envoyés, 12.000 tweets postés, 5.000 coups de fil passés", détaille Camille Boudin en direct des Invalides.
D'autres actions sont prévues, notamment le 12 mai, mais aussi le 17 mai, jour du vote solennel des députés.
A Toulouse, des opposants au projet de loi Travail se sont mobilisés toute la journée du mardi 3 mai. Pour les opposants au projet de loi, le début des débats parlementaires a offert une nouvelle occasion de se mobiliser dans la rue mardi 3 mai et notamment à Toulouse. La journée a ainsi été parsemée de blocages et d’actions diverses et ce, dès l’aurore. Qu’il s’agisse de Nuit Debout, la CGT ou encore les lycéens, la journée a été l'occasion d'informations sur ce front de la contestation de la loi Travail, rejoint par d’autres thématiques comme au CHU en début d’après-midi ou les travailleurs sociaux du Conseil départemental.
A Toulouse, des opposants au projet de loi Travail se sont mobilisés toute la journée du mardi 3 mai. Pour les opposants au projet de loi, le début des débats parlementaires a offert une nouvelle occasion de se mobiliser dans la rue mardi 3 mai et notamment à Toulouse. La journée a ainsi été parsemée de blocages et d’actions diverses et ce, dès l’aurore. Qu’il s’agisse de Nuit Debout, la CGT ou encore les lycéens, la journée a été l'occasion d'informations sur ce front de la contestation de la loi Travail, rejoint par d’autres thématiques comme au CHU en début d’après-midi ou les travailleurs sociaux du Conseil départemental.
Dès 9h, la police a dispersé les manifestants qui convergent actuellement vers Jeanne d'Arc où une action doit avoir lieu en fin de matinée, devant la permanence parlementaire de la députée socialiste Catherine Lemorton.
Occupé depuis le 27 avril par les intermittents du spectacle, le TNT a accueilli une conférence de presse à 10h, où devait être annoncée la fin ou non de l'occupation.
En fin d'après-midi, des heurts continuaient à Nantes selon Presse Océan. Les forces de l'ordre ont de nouveau tiré des gaz lacrymogènes.
Ce genre de connards encagoulés sans couilles...Arrêtez de nous emmerder! Pauvre #Nantes...#manif3mai #jesuisvitrine pic.twitter.com/idkxhGwo7s— Titouan NEVEU (@TitouanNeveu) 3 mai 2016
A l'Assemblée, la motion de renvoi préalable de Jean-François Copé est rejetée par 200 voix contre 105.
Face aux débordements des dernières manifestations, la présence policière a été renforcée à Paris. "CRS et gendarmes mobiles encadrent l'esplanade des Invalides. Une présence terrestre, mais aussi une présence aérienne. On a pu voir ce matin des policiers qui testaient des drones", rapporte Clément Le Goff.
Au moins quatre personnes interpellées et deux policiers blessés à Nantes, annonce la police sur Twitter. Un représentant des forces de l'ordre aurait été frappé à la tête avec une barre de fer, selon France Bleu Loire Océan. La tension est montée d'un cran avec des jets de lacrymogènes pour disperser des manifestants qui caillassaient les forces de l'ordre.
A Limoges, concert de casseroles devant la Fédération du Parti socialiste.
Le gouvernement va-t-il devoir faire passer la 'loi travail' par la force ?
Des interpellations aux Invalides, deux heures avant la présentation du projet Valls de loi Travail par la ministre du Travail Myriam El Khomri devant les députés.
Les manifestants refusent de quitter les Invalides, malgré la fin de la réunion unitaire. Le flux d'opposants stationne à l'angle de la rue Saint-Dominique, celle de Science Po Paris, près d'un activiste d'extrême gauche à nez rouge qui dénonce le "capitalisme assassin."
"Paris debout, soulève toi !" "État d'urgence ! État policier !" Puis retour à la #LoiTravail pic.twitter.com/SNJcdMRpzV— Benoît Zagdoun (@BenoitZagdoun) 3 mai 2016
Les extrémistes de gauche assurent avoir été "nassés" par les forces de l'ordre.
@BenoitZagdoun Que @ECiotti ne nous balade pas. Jamais son parti ne voterait quoi que ce soit venant du Gvt. #droiteplusbêtedumonde— José MARIN (@joe_le_zef) 3 mai 2016
Un petit groupe a été "nassé" selon un temoin #manif3mai #LoiTravail #Paris pic.twitter.com/lf3ey6LhY3— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 3 mai 2016
Une provocation du ministère de l'Intérieur ?
@BenoitZagdoun Que @ECiotti ne nous balade pas. Jamais son parti ne voterait quoi que ce soit venant du Gvt. #droiteplusbêtedumonde— José MARIN (@joe_le_zef) 3 mai 2016
Selon les témoignages de plusieurs journalistes, les anarcho-révolutionnaires attendent en fait que soient relâchés plusieurs de leurs camarades, interpellés pour un contrôle.
En marge de la #manif3mai #Paris "libérez nos camarades" pic.twitter.com/1AQeXASetJ— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 3 mai 2016
"État policier démocratie morte" #manif #loiTravail #Paris angle rue saint Dominique rue Constantine pic.twitter.com/6ldDrcKJQ3— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 3 mai 2016
Un gendarme annonce au micro que 5 personnes ont été emmenées, 3 ont été relâchées, 2 vont l'être, après des vérifications #LoiTravail— Benoît Zagdoun (@BenoitZagdoun) 3 mai 2016
"Ce samedi 9 avril, un mois après la première journée nationale de mobilisation contre la loi Travail, le mouvement ne faiblit pas : ce sont près de 500.000 personnes qui ont manifesté dans plus de 200 endroits en France, contre cette loi dont le seul projet est de détruire le droit du travail et de mettre les travailleurs et les travailleuses dans une situation de soumission à leurs employeurs.
Le mouvement confirme donc sa véhémence [sic] dans ces manifestations d’ampleur, qui furent l’occasion d’une nouvelle jonction entre les salarié-e-s, les étudiant-e-s, les lycéen-ne-s, les chômeurs, les chômeuses et les précaires.
De plus, le mouvement se diversifie et s’étend grâce à des initiatives innovantes comme les "Nuits Debout", qui se mettent en place partout en France à l’occasion de cette journée.
Mais c’est notamment grâce à une grève générale massive dans tous les secteurs et à un blocage de l’économie que nous pourrons gagner. C’est pourquoi nous ne pouvons nous satisfaire du calendrier de mobilisation fixé par l’intersyndicale qui, loin d’appeler à construire cette grève générale, laisse passer 3 semaines avant la nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle du 28 mars.
En tant que travailleur/ses et futur travailleur/ses, les étudiant.e.s ont plus que jamais un rôle à jouer dans cette lutte. Contrairement aux autres organisations étudiantes, nous tenons à mettre en avant les dates de mobilisation impulsées par la Coordination Nationale Étudiante : journée d’action et de convergence notamment avec les cheminots le 12 mars, journées et de manifestations dans tous les secteur le 14 et 20 mars.
Partout le mouvement doit se doter de cadres d’auto-organisation émanant des assemblées générales, qui sont les plus légitimes et les plus à même de décider des suites de la lutte. La Coordination Nationale Étudiante commence à se doter d’outils qui tendent à structurer le mouvement de manière démocratique : appels propres, porte-parolat, calendrier [...] avec en parallèle la première Coordination Nationale Lycéenne !
Malgré notre détermination, notre mobilisation se voit entachée de multiples violences policières. C’est ainsi qu’à Paris, en fin de manifestation, les forces de l’ordre ont à nouveau utilisé abusivement de gaz lacrymogènes, de flash-ball et des grenades de désencerclement. A Rennes, c’est près d’une cinquantaine de personnes qui ont été blessé-e-s par l’action de la police, dont 8 très gravement. Depuis le début de la mobilisation, le bilan des blessé-e-s et des condamné-e-s ne fait que s’alourdir dans de nombreuses villes (Lyon, Nantes, Grenoble, Pau...). Nous condamnons cette violence du gouvernement et particulièrement de la police, toujours encline à la provocation lors de ces manifestations.
"Tout le monde déteste la police" repris en chœur face aux gendarmes qui bloquent la rue #LoiTravail pic.twitter.com/RdGslHWEpw— Benoît Zagdoun (@BenoitZagdoun) 3 mai 2016
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