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dimanche 11 mai 2014

Ukraine: les rebelles de Kiev protestent contre la visite de Poutine en Crimée

L'Humanité rapporte la présence de mercenaires américains au côté de Kiev

Forts du soutien occidental, les insurgés de Kiev haussent le ton



Sans attendre une éventuelle légitimité par les urnes, le ministre ukrainien des Affaires étrangères a exprimé une "ferme protestation" contre la visite aujourd'hui du président russe Vladimir Poutine en Crimée. 

Le gouvernement transitoire veut ignorer l'Histoire

Paradoxalement, les insurgés de Kiev, portés au pouvoir par la rue, nient la volonté populaire de deux régions russo-phones frontalières de la Russie
Cette visite sur un territoire "temporairement occupé" est une "violation flagrante de la souveraineté ukrainienne", estime le rebelle du gouvernement auto-proclamé de Kiev, lequel .    
"Cette provocation confirme une nouvelle fois que la Russie ne veut pas rechercher d'issues diplomatiques" aux tensions entre les deux pays.

Rappel historique à l'attention des dirigeants de Kiev et d'Occident

Le Premier ministre de Crimée a appelé Poutine à aider à restaurer la paix et le calme.

La Crimée a obtenu le statut de "République autonome de Crimée" au sein de l'Ukraine devenue indépendante en 1991. Elle a sa capitale propre, Simféropol. En 1991, bien qu'étant de majorité russophone,  la ville stratégique de Sébastopol, grand port de guerre sur la mer Noire au sud-ouest de la péninsule, ne fait pas partie de la République autonome de Crimée, mais dispose d'un statut administratif particulier au sein de l'Ukraine, lorsqu'en mars 2014 et par décision du parlement, la Crimée fait sécession pour devenir la "République de Crimée", puis proclame son rattachement à la Russie. La communauté internationale sous la domination de l'OTAN refuse de reconnaître la volonté de la population et considère toujours la Crimée comme un territoire de l'Ukraine, malgré l'absence de légitimité du gouvernement de Kiev.
Il est pourtant abusif de parler d'annexion de la République de Crimée par la Russie. Sa "capitale" fédérale, Sébastopol, accueille la flotte russe de la mer Noire depuis le XVIIIe siècle et a obtenu le statut de "ville fédérale russe" à partir du 18 mars 2014.

Plus encore, en 2010, après de longues négociations, l'Ukraine a prolongé le bail de la Russie sur le port de Sébastopol, jusqu'en 2042.

Ce que L'Humanité sait mais que les autres ont ordre d'occulter

Les Ukrainiens sont-ils déjà passés sous la tutelle de Washington?
L'économie ukrainienne en faillite est maintenue sous respiration artificielle par le président démocrate Obama.
Les Occidentaux lorgnent sur la Crimée, stratégique en Mer Noire. En conflit d'intérêts, Washington, Paris, Berlin et Londres jouent un jeu trouble.

Politiquement, la démocratie est bafouée par des pays républicains.
Le référendum d'autodétermination proposé aux Ukrainiens de l'Est ce dimanche est maintenu, selon le quotidien communiste,
malgré les appels au report et à l’apaisement de la Russie.

La présence de mercenaires américains aurait été confirmée, selon le quotidien d'extrême gauche et les violences ont repris dès les premières heures du vote autour de Slaviansk.

"Plus de sept millions d'Ukrainiens de l'Est sont appelés à se prononcer sur l'"indépendance" des "républiques populaires" autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, deux régions très industrialisées, frontalières de la Russie, qui représentent 16% du PIB du pays. Autour de 1.200 bureaux de vote ont été mis en place, ouverts entre 8h00 et 22H00. Sur les bulletins, figure la question: 
"Approuvez-vous l'indépendance de la République populaire de Donetsk ?" 
ou 
"Approuvez-vous l'indépendance de la République populaire de Lougansk ?".
Si le "Oui" a de fortes chances de l’emporter, la participation reste incertaine, un taux de 30% de votants à midi pour Donetsk, la principale ville de cette région minière du Donbass, a été avancé par les autorités locales. A Slaviansk, le maire autoproclamé Viatcheslav Ponomarev a promis samedi une "participation de 100%". A Donetsk, le chef de la commission électorale Roman Lyaguine, a parlé de "millions" de votants. "Aucune participation minimale n'est fixée pour valider le vote", a-t-il prévenu.

Le gouvernement transitoire de Kiev et les Etats-Unis ont d'ores et déjà prévenu qu'ils ne reconnaîtront pas le résultat de ces référendums, "illégaux en vertu du droit ukrainien et (qui) sont une tentative pour créer des divisions et des troubles". 
Le chef de l'État français lui a fait écho: Ces "vraies-fausses consultations" n'ont "aucun sens" et sont "nulles et non avenues", a-t-il estimé de son côté, affirmant que "la seule élection qui vaudra" en Ukraine sera l'élection présidentielle du 25 mai organisée par les rebelles de Kiev. 

Des mercenaires de Blackwater

Le Figaro confirme les révélations
de l'hebdomadaire allemand et de l'Humanité
Dès avant l’ouverture du scrutin, les combats menés par des troupes soutenues par des Occidentaux contre Slaviansk. De nombreuses et très fortes détonations ont retenti dès le début de matinée. Après des tirs nourris pendant une grande partie de la nuit, les combats ont repris notamment dans le village d'Andriïvka sur la "ligne de front", rapporte l'AFP. La ville de Slaviansk reste encerclée par les forces rebelles ukrainiennes, qui continuent de qualifier les pro-russes de "terroristes". Selon le journal allemand Bild am Sonntag, 400 mercenaires d'une entreprise privée américaine sont déployés autour de Slaviansk, aux côtés des soldats et de la police ukrainienne. "Ces barbouzes sont des membres de feu Blackwater, maintenant renommée Academi, suite aux nombreuses bavures dont ce groupe est accusé en Irak et Afghanistan. Ils coordonneraient et dirigeraient des opérations de guérilla contre les séparatistes. Le Bild am Sonntag ne sait pas qui les a engagés, mais c’est ce même journal qui avait révélé la semaine dernière que des agents de la CIA et du FBI aidaient Kiev à mettre un terme à la rébellion et à mettre en place un dispositif de sécurité efficace."

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