Le retour de Nicolas Sarkozy "ne s'impose pas" encore, explique Hervé Mariton
"Si l'ancien président de la République souhaite revenir aux commandes, il devra dans tous les cas se soumettre à une primaire", estime le député UMP.
Hervé Mariton a considéré vendredi sur LCI et Radio Classique qu'actuellement, un retour de Nicolas Sarkozy sur la scène politique "ne s'impose pas". L'élu de la Drôme était interrogésur la perspective d'une candidature de l'ancien chef de l'État à la présidence de l'UMP en octobre pour succéder à Jean-François Copé, démissionnaire dans les soupçons de l'affaire Bygmalion.
Alors que la troïka Juppé-Raffarin-Fillon prend les commandes,
le député UMP se démarque du courant porteur
Dans le contexte de la prise du pouvoir par la troïka Fillon-Raffarin-Juppé, "Je ne suis pas allergique à Nicolas Sarkozy" et s'il "devait apparaître à l'horizon 2017 comme le seul candidat et le meilleur pour porter nos couleurs et surtout redresser la France, ça me va très bien".
"Mais si nous ne sommes pas capables d'ouvrir le débat, c'est plutôt un signe de faiblesse de notre part", a poursuivi l'animateur du courant Droit-au-coeur qu'il définit comme une sensibilité "libérale et conservatrice, conquérante et rassurante".
"J'entends les résultats que nous avons [aux européennes, l'UMP devance de 5 points le PS qui, à moins de 14 %, est distancé de 11 points par le FN (25%) comme à la fois la critique du bilan tragique 2012-2014" du gouvernement socialiste, a analysé le député, mais aussi "le rappel qu'en 2012 nous n'avons pas, collectivement - et le président de l'époque a sa part de responsabilité -, convaincu les Français".
Hervé Mariton préside Droit au cœur avec les mêmes vice-présidents que Réforme et Modernité, l'ex-député villepiniste François Goulard, ancien ministre (2004-2007) et le député de l'Ain Étienne Blanc (qui poursuit en justice le Syndicat de la magistrature, SM, pour avoir été épinglé sur le "mur des cons"). La dizaine de députés membres de Réforme et Modernité l'a suivi en novembre 2013. Pour le "renouvellement", le mouvement sera doté de deux jeunes secrétaires généraux qui appartiennent aussi au secrétariat national de l'UMP, Matthieu Labbé (Lavallois membre du extrême gauchecourant des Humanistes fondé en octobre 2011 avec Jean-Pierre Raffarin, Luc Chatel et Hervé Mariton pour 'référents') et Vincent Le Biez.
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