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mercredi 21 mai 2014

Affaire Léonarda: le retour prochain en France

Léonarda maquille son identité et son retour 

La famille de Léonarda a entamé des procédures pour changer de nom


 Le pied de nez de Leonarda à Valls 
Une révélation que Mediapart et Le Canard enchaîné ont tue
C'est Valeurs Actuelles qui informe d'une note confidentielle datée du 12 février, adressée par le service de sécurité intérieure (SSI) de l’ambassade de France à Pristina (Kosovo) à Manuel Valls.




La révélation qui embarrasse Hollande


Rien n'est moins vrai !
"M. Reshat Dibrani (…) père de la jeune Léonarda Dibrani, [a changé] de patronyme pour celui de Reshat TAHIRI"indique ce rapport des policiers et des gendarmes en poste. Pour une embrouille plus profonde, le nouveau patronyme "correspond à celui d’un autre membre de la fratrie (…) installé en Croatie". Au cours de leur enquête, ils se sont aperçus "que M. DIBRANI/TAHIRI […] ne se trouvait plus avec sa famille au Kosovo, à majorité albanaise et musulmane sunnite, que la Serbie ne reconnaît pas, qu’il était parti, depuis le 10 février 2014, rendre visite à son frère, installé en Serbie". Les services Français ont demandé à leurs homologues kosovars les raisons de ce changement de nom, sans obtenir de réponse.

Deux hypothèses sont envisageables. 
La famille de Leonarda cherche à obtenir la nationalité croate pour bénéficier d’une disposition du 1er juillet 2013 permettant aux citoyens croates d’entrer librement dans tous les états de l’Union européenne avec une simple carte d’identité
Les Dibrani méditent peut-être aussi d'obtenir la nationalité serbe. En effet, depuis le 30 novembre 2009, les citoyens serbes peuvent entrer dans l’espace Schengen sans visa. Dans les deux situations, en vertu d’accords européens, la famille de Léonarda peut revenir en toute légalité en France.

Les politiques embarrassés face à la révélation du rapport

Ces révélations de Valeurs actuelles plongent le pouvoir dans l’embarras. 
Avec une parfaite mauvaise foi et à quelques jours des élections européennesla presse au service de la majorité présidentielle essaie d'impliquer l’UMP. 



Cette gauche exemplaire estime en effet que l'actuelle opposition alors aux responsabilités en novembre 2009 aurait pu s'opposer à la convention permettant aux ressortissants serbes de circuler librement dans l’espace Schengen pour une durée de 90 jours quand elle a été adoptée. Libération a payé Leonarda pour recueillir ses impressions 


Réunis à l'appel notamment du syndicat lycéen FIDL
du Réseau éducation sans frontières (RESFet de la CGT Educ'action, 
des lycéens se sont rassemblés devant le rectorat de Paris, 
le jeudi 17 octobre 2013, rejoints par des enseignants.

Or, d'une part le GISTI (Groupe d'information et de soutien des immigrés), très marqué à gauche, a milité pour que l’UE et la Serbie ne puissent pas restreindre la liberté d’aller et venir des citoyens serbes dans l’espace Schengen et, pour mémoire, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné à plusieurs reprises des États qui ont retiré ou refusé de délivrer un passeport à leurs citoyens pour les empêcher de quitter leur pays.

L'adolescente rom expulsée avec sa famille, a accueilli en pleurs l'offre "humanitaire inhumaine" faite par François Hollande de la faire revenir "seule" en France pour poursuivre sa scolarité : "Je n'irai pas seule en France, je n'abandonnerai pas ma famille", avait-elle affirmé. Son père s'était emporté : si le retour "n'est pas possible gentiment, alors il se fera de force", a-t-il affirmé.

Les socialistes disent pourtant qu'ils ne sont pas responsables 


des possibilités qui sont aujourd’hui offertes à la famille Dibrani  (alias Tahiri, leur nouvelle identité) de revenir en France, une fois adoptée la nationalité serbe. 

Malgré la malveillance de certains media militants, au parti socialiste, on hésite encore sur la ligne à adopter. D’autant plus que c’est Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur, qui a ratifié la disposition du 1er juillet 2013 permettant aux ressortissants croates d’entrer librement dans l’espace Schengen munis d’une simple carte d’identité.

"Affaire réglée", avait classé François Hollande il y a quelques mois.  
Rien n’est moins sûr.
"Aucune forme de discrimination, de stigmatisation, ne sera tolérée", clama le Président Hollande. Avant de nommer Valls à Matignon, alors qu'il a été cité à comparaître pour incitation à la haine raciale...


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