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lundi 28 mai 2012

Législatives: ces ministres de Ayrault qui défient Hollande

Hollande n'est plus audible au sein du gouvernement

Les membres du gouvernement Ayrault étaient prévenus : s’ils ne l’emportaient pas le 17 juin prochain, ils devaient quitter leur poste. 


Cette règle républicaine de bon sens avait été édictée par le président Mitterrand et elle était même devenue une " tradition démocratique " au fil des mandats. Si les présidents de la République qui se sont succédés depuis 1995 n’y ont pas tous souscrit depuis 1995 et, si  on se souvient que dès le début du mandat de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, ministre d’Etat du gouvernement Fillon, se sentit obligé de s’effacer après sa défaite aux législatives de juin 2007, on n'a pas oublié à l'inverse que Lionel Jospin n'avait pas imposé le respect de cet usage à ceux de ses ministres qui s'étaient faits battre en terrain de conquête… Aujourd'hui, les héritiers affichés de Tonton Mitterrand refusent la partie de la succession qui pourrait les mettre en difficulté.

L'exemplarité, ce n'est encore pas pour maintenant

Le candidat François Hollande a promis que tout ministre battu aux élections législatives devrait démissionner de son poste gouvernemental.

Le nouveau Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, a claironné au JT de France2 qu' "il y a l'esprit de responsabilité, c'est à dire que tout ministre qui se présente aux élections législatives et qui ne sera pas élu ne pourra pas rester au Gouvernement". De même, les ministres ne pourront conserver leurs mandats locaux.

Jean-Marc Ayrault et seulement 25 des 34 membres de son gouvernement sont candidats aux élections législatives de juin, certaines des circonscriptions ne leur étant pas servies sur un plateau au vu du score qu'y a réalisé François Hollande au second tour de la présidentielle.

Dix ministres n'affronteront pas le peuple au suffrage universel en juin
Il s'agit de la Garde des Sceaux, Christiane Taubira, qui  a, souligne-t-elle, le souci de laisser la place à une nouvelle génération dans la 1ère circonscription de Guyane, des eurodéputés Vincent Peillon et Pascal Canfin, de la sénatrice Nicole Bricq, du gommeux, le député Arnaud Montebourg, qui n'a pas le courage de se représenter, du président du Conseil régional de Bretagne, Jean-Yves Le Drian, de la maire du IVe arrondissement de Paris, Dominique Bertinotti, de l'adjointe au maire de Paris, Yamina Benguigui, de Fleur Pellerin, ainsi que de Najat Vallaud-Belkacem. Celle-ci se dérobe dans la 4e circonscription du Rhône, très ancrée à droite, enveloppant sa désertion dans un laïus indécent d'hypocrisie, d'autant plus dommageable pour ce gouvernement vertueux que la franco-marocaine est non seulement porte-parole du gouvernement mais aussi ministre des Droits de la femme... Cinq femmes sur les dix exemptés !

Ceux qui se présentent ne prendront pas de risques puisqu'ils sont affectés à des circonscriptions où F. Hollande a été partout majoritaire. 
Certes le score de la présidentielle n'est pas une garantie aux législatives, où l'équation personnelle des candidats, de gauche comme de droite, sortants ou non, joue pleinement dans chaque circonscription et, mais la politique discriminatoire des investitures a suscité des dissidences locales qui, ajoutées au taux de participation traditionnellement plus bas qu'à la présidentielle, rend la prise de risques incalculable. Or, les ministres socialistes tiennent à leur confort nouveau.

Le PS n'a guère placé ses femmes ministres en situation d'éligibilité
Sur le papier, c'est Marie-Arlette Carlotti qui aura la tâche la plus rude face au député UMP sortant et ex-ministre Renaud Muselier dans la 5e des Bouches-du-Rhône, où Hollande a recueilli 50,22% des voix le 6 mai. Mais sa candidature sera surtout lestée du boulet Jean-Noël Guérini, qui plombe le PS local. 
La bataille s'annonce difficile aussi pour Sylvia Pinel, dans la 2e du Tarn-et-Garonne (50,86%), même si deux élus de droite y sont en concurrence.

L'une comme l'autre femme est justement ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme. Or, en tant que telles les deux candidates n'auront plus le droit d'effectuer leurs déplacements dans les Bouches-du-Rhône et en Haute-Garonne en première classe, pour faire des économies, si symboliques soient-elles. Rassurons-nous, les dames bénéficieront en revanche de l'équité exemplaire voulue par Ayrault sur les salaires, réduits de 30% sans aucune discrimination sexuelle.

Et les ministres favorisés du gouvernement ?
Affirmer, comme le fait la presse militante, que le combat sera dur pour certains hommes, aussi bien, c'est souligner que le président Hollande a été élu de peu. Mais, dans son immense incohérence coutumière, elle désigne ceux qui devront faire leurs preuves. Il se trouve précisément qu'on ne les voit plus et qu'on les entend peu, tant ils passent de temps en campagne des  législatives, au détriment des affaires de l'Etat.

Les réélections de Pierre Moscovici (Doubs 4e, 51,27%), Marisol Touraine (Indre-et-Loire 3e, 51,79%), Jérôme Cahuzac (ministre délégué, Lot-et-Garonne 3e, 51,82%), Aurélie Filippetti (Moselle 1e, 52,27%) et Stéphane Le Foll, à l'assaut de l'ancienne circonscription de François Fillon (Sarthe 4e, 52,63% pour Hollande) ne seraient pas assurées, malgré un ou plusieurs mandats et le temps que leur situation leur laissait dans l'opposition.

A l'inverse, d'autres devraient sans aucun mal conserver ou conquérir leur siège, à commencer par 
George Pau-Langevin (Paris 15e, 70,51%), Victorin Lurel (Guadeloupe 4e, 67,86%), Jean-Marc Ayrault (Loire-Atlantique 3e, 65%) et Laurent Fabius (Seine-Maritime 4e, 63,9%).

La palme de l'exemplarité socialiste est attribuée à Cécile Duflot (Paris 6e), parachutée par la Ch'tite Brochen-Aubry là où   Hollande a enregistré 71,27% des voix.

3 commentaires:

  1. J'ai lu attentivement ce qui précède.

    Je voudrais juste faire remarquer à tous que pendant que ses ministres nous font "braire"
    (mais n'oublions pas qu'ils ne peuvent pas faire de lois avant les législatives et les résultats qui en découleront, de ce fait laissons venir ces législatives) , observons , préparons nous à lutter , à voter avec efficacité.

    -car et j'y reviens pendant que ses ministres nous font " braire " on n'entend ni ne voit Flamby .

    Curieux , stratégie !!!???.....

    J'ai ma petite idée à ce sujet mais soyons comme lui discret , lisons tout attentivement , notons tout , ne laissons rien passer , soyons vigilants(es), pour le jour J , soyons actifs là où c'est possible .

    N'oubliez pas que nous pouvons nous aussi descendre dans la rue , sous Mitterand il y a eu les plus grandes grèves des enseignants , et leurs manifestation dans les rues .
    ---------------
    LA GAUCHE SEULE A TOUJOURS ÉTÉ TOTALITAIRE ET À CE JOUR N'A PAS RÉUSSI CE CHALLENGE
    " RÉUSSIR "
    DANS AUCUN PAYS,
    l'exemple de Cuba est parlant à lui seul.

    "Quand est-il en Europe :

    Combien y a-t-il de pays avec un gouvernement socialiste aujourd'hui dans l'Union Européenne ?

    2 pays seulement : La Grèce, le Portugal.

    Souhaitez-vous vivre comme les grecs ou les portugais ?

    Et l'Espagne ?

    Les espagnoles viennent de se farcir 8 ans de socialisme, quels progrès magnifiques ils ont du faire ! Ils sont dans la merde ? Ah bon ! C'est bizarre vous ne trouvez pas ? Vous souhaitez les rejoindre d'ici 1 à 2 ans ? Alors votez Hollande ! HÉLAS C'EST FAIT


    Margaret Thatcher avait dit une phrase finalement d'une grande justesse :

    « le socialisme ne dure que jusqu'à ce que se termine l'argent des autres »

    Winston Churchill lui disait :
    "Les socialistes, c'est comme Christophe Colomb, quand ils partent, ils ne savent pas où ils vont et quand ils arrivent, ils ne savent pas où ils sont".

    A l’école de la république française les syndicats de gauche en mathématique ne font apprendre que 4 opérations aux enfants :
    L’addition des impôts.
    La soustraction des revenus.

    La multiplication des fonctionnaires et des immigrés
    Et La division du travail.

    (plus de fonctionnaires = des salaires qui progressent moins vite que l'inflation et le risque de voir se produire le même phénomène qu'en Grèce, Portugal, Espagne et Italie : la baisse des salaires et des retraites jusqu'à -20% en Grèce) "
    --------------------
    Je pense sincèrement que la majorité des français est plus intelligente que ne le croient les socialistes.

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  2. N'oublions pas :

    " François Hollande a dans son programme


    « L’abattement sur les succession sera ramené à 100 000 euros par enfant et l’exonération en faveur des conjoints survivants sera conservée. » « Le changement c'est maintenant, Mes 60 engagements pour la France », 26-01-2012

    Franck Riester
    député de la Seine-et-Marne et
    secrétaire national à l’UMP

    « C’est une augmentation des impôts de ceux qui payent déjà. […] En supprimant les niches fiscales […] sur l’exonération des droits pour les petites successions, il réduirait considérablement le pouvoir d’achat des classes moyennes. » Communiqué, 26-01-2012 "

    Tout le monde et surtout les petits et les classes moyennes vont casquer si nous ne réagissons pas massivement aux législatives.

    Qu'on se le dise , le répète , l'enjeu est trop important et même

    VITAL

    QUAND JE LIS CE QUI EST INDIQUÉ CI-DESSUS

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  3. Fait divers qui a échappé une fois de plus , de trop à la presse :

    "On note donc un traitement médiatique grotesque par son ampleur pour une tomate, et un silence assourdissant pour un joint.
    Pourtant, l’occasion aurait été belle d’interpeller François Hollande sur la question de la légalisation du cannabis au final, il n’y aurait rien à retenir de cette anecdote si le beau-fils de François Hollande ne s’était pas fait cueillir un joint au bec à la sortie du lycée Claude Bernard en plein 16ème arrondissement car on sait déjà que lorsqu'il des siens la carte scolaire ne concerne pas Hollande.

    Belle info qu'on a soigneusement occultée préférant une histoire de tomate cerise.

    -----Revenons à nos moutons :

    les ministres de Hollande montent au créneau , pour nous faire oublier celui qui est aux commandes et qui FAIT QUOI :

    DE " l'IMMOBILISME " attention MÉFIANCE ,

    les ministres font croire qu'ils sont tout puissants mais avant les législatives ils ne peuvent rien faire puisqu'ils ne peuvent pas faire voter de lois.

    PATIENCE les législatives arrivent , laissons-les croire à leur efficacité pour un programme dangereux, leurs postes sont en jeu, pas celui de patapouf.

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