Candidat des communistes face à Marine Le Pen aux élections législatives à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), il a demandé lundi que sa candidature soit "respectée" par le Parti socialiste.
Le PS est en effet divisé sur la candidature de l'ancien député socialiste qui poursuit de sa haine la présidente du FN implantée dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, et a décidé d'y maintenir son propre candidat.
Le parti du président-élu renforce ainsi les chances de réussite de l'extrême droite au premier tour, le temps de voir jusqu'à l'entre-deux tours et quitte à soutenir le mieux placé au second."Je pense qu'ils devraient me respecter car sur place, leurs exploits ne sont pas si remarquables", a dit le leader du Front de gauche sur France Inter. "La dernière municipale à Hénin-Beaumont, à un cheveu près nous la perdions compte tenu des comportements du Parti socialiste dans cette circonscription", a-t-il ajouté.
Jean-Luc Mélenchon, qui a officialisé son parachutage samedi, a estimé qu'il n'avait aucun intérêt personnel à se présenter dans cette circonscription où le Front national s'est progressivement implanté, sur fond de chômage qui atteint un taux de 15,5%, et de l'affaiblissement des élus socialistes locaux par des affaires de corruption à répétition.
Au premier tour de l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a obtenu 14,85% des voix à Hénin-Beaumont, loin derrière Marine Le Pen, arrivée en tête avec 42%. Aux municipales de 2009, le FN avait recueilli 47,62% des voix dans cette ville.
"La dernière fois que les socialistes ont dit d'un air très prétentieux qu'ils n'avaient besoin de personne pour garder la commune d'Hénin-Beaumont, ça s'est passé à un cheveu qu'on la perde", a-t-il rappelé. "J'estime que ma présence sur place, celle du Front de gauche, permet de fortifier un rapport de force à gauche qui va nous donner les meilleurs moyens pour battre la droite et l'extrême droite."
Ce parachutage a également suscité l'inquiétude du côté d'Europe Ecologie-les Verts.
"J'ai l'impression qu'à Hénin-Beaumont, Jean-Luc Mélenchon, avec son système de communication du bruit et de la fureur, va créer plus de problèmes à la gauche qu'il ne va apporter de solutions", a perfidement déclaré lundi sur RFI Jean-Vincent Placé, sénateur d'Europe écologie-Les Verts et allié radical et soumis du PS.
Dans un entretien au journal socialiste Libération, le leader du Front de gauche, qui refuse d'entrer dans un gouvernement socialiste et d'honorer ses promesses de campagne d'un SMIC à 1700 euros et d'un salaire maximum , promet que s'il entre à l'Assemblée nationale, il ne sera ni dans la majorité ni dans l'opposition.
"Nous ne sommes pas dans la majorité puisque nous ne sommes pas au gouvernement. Mais ça n'a pas de sens de se considérer dans l'opposition", dit-il. "Nous ne voterons jamais de motion de censure venant de la droite. En revanche, nous ne prendrons pas d'engagement sur le vote du budget."
Après F. Bayrou, voici un marginal de plus
Et incohérent ! Le candidat des communistes qui en campagne appelait ses électeurs à prendre le pouvoir, pas plus qu'eux, n'en veut lui-même !
Et incohérent ! Le candidat des communistes qui en campagne appelait ses électeurs à prendre le pouvoir, pas plus qu'eux, n'en veut lui-même !
Quelle république socialiste du respect !!!
RépondreSupprimerc'est un leurre :
il n'y a déjà plus droit à la libre expression ,
on peut se faire gifler par une concubine ou se faire foutre à la porte par la même concubine
Bravo les électeurs qui ont mis de tels personnage aux commandes , quand aux ministres et cie , on ne sait plus dans quel pays on est vraiment .
Le respect n'existe que si l'on fait des courbettes et applaudit
RépondreSupprimersans conditions à ce que ces gens sans foi ni loi décrètent
L'ouverture , n'existe pas , patapouf n'est le président que de la gauche et voir autre chose est dans l'imaginaire impossible