Chaque conflit social est un « meurtre économique » (Laurence Parisot: lien)
La CGT Port et Docks impose sa loi depuis plusieurs générations de dockers co-optés sur le Grand port maritime de Marseille (GPMM), fréquemment perturbé par des grèves, dernièrement contre la réforme des retraites, la réforme portuaire et des accords sur la ...pénibilité.
Les mouvements sociaux à répétition qui bloquent l'activité économique de tout le bassin économique pèsent sur les comptes des entreprises et sa perte de fiabilité est responsable du rapide déclin du port de Marseille, le premier port français, écrit la Cour des comptes dans son rapport 2011 publié jeudi.
VOIR et ENTENDRE le reportage de LCM, la chaîne de télévision de Marseille, au 9e jour de grève:
La crise économique n'est pas seule en cause
Le port de Marseille ne cesse donc d'enregistrer des pertes des parts de marché par rapport à ses concurrents européens, excepté dans le secteur de la croisière, et devient très dépendant des hydrocarbures.
Lien PaSiDupes sur l'exemple marseillais de la technique de désinformation des syndicalistes formés à la manipulation des media consentants et donc de l'opinion innocente: à ne pas manquer !
Gouvernement toujours responsable; syndicats irresponsables
A des degrés divers, la Cour des Comptes implique tous les acteurs.
La CGT, syndicat dominant à 90%, ne se sent pas responsable
Au moment de la publication d'extraits du pré-rapport, au début du mois dans Le Figaro, la CGT Port et Docks avait dénoncé une "manoeuvre gouvernementale" et jugé que "le désengagement de l'Etat, sans véritable politique maritime depuis plus de 30 ans", était le véritable problème des ports français.
"Au total, le bilan du GPMM est très médiocre", constate la Cour des comptes.
"L'un des facteurs essentiels, sinon le principal, de ce déclin tient à la fiabilité insuffisante du port, due à un climat social dégradé (...) dans un contexte où un syndicat domine tous les autres", écrit pourtant la Cour.
La Cour des comptes n'épargne pas les représentants de l'Etat
Tout en condamnant l'action de la CGT, le gouvernement est accusé de ne pas avoir fait preuve "du volontarisme nécessaire".
Elle souligne la réforme de la manutention qui bloque, du fait de l'opposition de la CGT, bien qu'entreprise en 1992, et celle de la réforme portuaire de 2008, qui prévoit le transfert à des entreprises privées de la "manutention verticale", mais tarde, du fait des conséquences négatives du monopole cégétiste.
La Cour des Comptes juge sévèrement les autorités portuaires
"Il manque au port de Marseille que s'y applique l'état de droit normal, où chacun tient son rôle dans le dialogue économique et social, mais où les limites du débat démocratique ne sont jamais franchies", poursuivent les rédacteurs.
La SNCM est en grève depuis quinze jours
La CGT ne craint pas les pertes de compétitivité et les destructions d'emplois
Depuis le 31 janvier, se poursuit le mouvement syndical des marins, qui dénoncent "une réduction de la flotte".
Lien PaSiDupes: le point au 31 janvier
Et depuis douze jours, les navires sont à quais et après le blocage des entrées sud et nord des bassins du port de Marseille ce mercredi, chacun campe sur ses positions.
150 marins de la Société nationale maritime Corse Méditerranée (SNCM) venus de Marseille à Nice ont manifesté devant le Conseil général, mercredi 16 février, pour « réclamer des comptes » au président du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti.
Ces comptes-là ne concernent ni les niveaux de salaires, ni les heures effectives correspondantes.
Lien PaSiDupes sur l'intox syndicale de la pénibilité
Gérard Couturier, président du directoire de la SNCM, a d'ailleurs vigoureusement rappelé la position de la compagnie : "Nous n'avons pas grand-chose à négocier. Les marins grévistes veulent que nous mettions en service un dixième navire alors que nous n'avons besoin que de neuf. Cette exigence, c'est le monde à l'envers. On ne va pas adapter le marché aux exigences de la SNCM, c'est l'inverse qu'il faut faire. Je vais donc continuer dans ce sens et pas question de négocier un dixième bateau."
VOIR et ENTENDRE (lien) le reportage de TF1, le 22 février 2011, sur les actions syndicales qui prend les passagers en otage et met en péril notre équilibre économique.
La CGT asphyxie l'économie régionale
Le président de l'Office des transports de la Corse (OTC), Paul-Marie Bartoli a stigmatisé jeudi 17 février la poursuite de la grève des marins CGT de la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM), entrée dans sa troisième semaine et qui fait de l'île "l'otage" de ce conflit social. "Je regrette la longueur de ce conflit qui nuit aux intérêts de la Corse, de tous ses habitants, de ses entreprises. Nous n'accepterons pas le blocus de la Corse", a-t-il déclaré devant l'Assemblée de Corse.
VOIR et ENTENDRE ce reportage de BFMTV:
Et si le conflit s'enlise ?
"Il faudra en tirer les conséquences, rétablir l'équilibre et cela risquera d'être douloureux pour l'entreprise et sur le plan social. Je souhaite que la CGT se ressaisisse et reprenne le travail", répond Gérard Couturier.
Trafic passagers
Si les croisières ont assez bien résisté, puisque les derniers chiffres pour ce trafic, font état de 700000 croisiéristes enregistrés, la hausse de 11,5% est inférieure à celle escomptée avec la perte de 17000 passagers du fait des conflits sociaux.
En revanche, le trafic passagers de Marseille a chuté de 2% l'an passé, notamment en raison du fort recul de l'activité sur la Corse (- 11%).
bonjour à tous
RépondreSupprimeret c'est pas la première fois que la CGT coule une entreprise
Manufrance avait été "pillé" ainsi !! et bien d'autres, avec leur entêtement irresponsable !!
une petite "boîte" locale ou je travaillais en 58/59, avait été contrainte à la faillite par leurs méthodes et leur mauvais esprit!
Désolant !!ils ne comprendront donc jamais ??
Corso Jean-Pierre, docker professionnel en pré-retraite depuis 3ans, 32 ans d'activité sur les quais du golfe de fos.Syndiqué a la C.G.T PORTS et DOCKS depuis 35 ANS.
SupprimerMesdames, messieurs, chers détracteurs,
Postable 7J/7, par toutes conditions, froids extrème avec le mistral a 90kms/h, sous la pluie diluvienne parfois, la chaleur écrasante l'été, dans les cales de navires géants, pas de week-end en famille ou si peu,affecté le matin a 6h et embauché jusqu'a 13 h, nous reprenions a 20 h, nous faisions donc, 2 journées dans une,pour finir a 3h le lendemain, avoir la responsabilité d'engins titanesque, on parle la, de machines de plus 100 t roulantes, voire 1000 t pour les portiques,travailler sous des charges de plusieurs tonnes, savoir coordonner une équipe de plusieurs dockers évoluant au milieu de cet univers aussi imposant que dangeureux, représente quelquechose dont vous n'avez pas la mesure, un peu de decence dans vos jugement hatif et vos préjugés, malgré des mesures d'hygiène et de sécurité impulsés par les chsct des entreprises et sous l'égide du syndicat général cgt, trop d'accidents graves voire mème mortels sont a déplorer sur les quais Français Je me souviens de 1977,mes débuts, nous montions a bord de navire ou l' amiante était partout présente autours de nous, quand nous ne la déchargions pas dans des petites bennes, a mème la cale, nous n'étions pas au courant de la dangerosité, et plusieurs de mes camarades ne sont malheureusement plus la aujourd'hui pour en témoigner.
(SUITE CORSO JEAN PIERRE )Tant mieux pour nos jeunes, les conditions de travail évoluent, mais le métier reste trés pénible et trés risqué, vous monteriez vous sur 7 conteneurs empilés avec la hauteur du navire, on parle ici de plusieurs dizaine de mètres, munis d'une barre en aluminium de 5 m qui sertde clef pour dévérouiller les twists, genre de verrous qui sert a arrimer les conteneurs les uns aux autres, lors du chargement de ces "boites", nous devons les saisir, les arrimer au pont du navire, des ridoirs, des barres de plusieurs mètres, pesant pour certaines jusqu'a 30 kgs, qu'il faut "enquiller" dans les petits orifices plusieurs mètres plus haut, et répéter le geste le nombre de fois qu'il y a de conteneurs. A fos nous avons travaillé, a bord de navire minéralier géant, remplis de minerais, charbon, bauxite mais aussi les céréales, les engrais, chargement et déchargement de véhicules, de coils, de toles, de tuyeaux, et avant sur les bassins de port st louis, le bois, les billes, les fardeaux, c'était le bon vieux temps. Les salaires, parlons-en, le rendemment, la paye au forfait, appelez-le comme vous voulez, ce sont des termes qui échappent au commun des salariés, malheusement pour eux et sous les coups de boutoirs du patronnat, la plupart des gens sont obligés d'accepter des conditions salariales et de travails déplorables. Nous avec l'aide de notre syndicat général regroupant l' ensemble des dockers et une majorité d'administratifs et de la maintenance,nous pouvons revendiquer. Vous qui vous offusquez sur nos salaires, allez voir un peu du coté du régime parlementaire, sénateurs, députés, hommes politiques planqués a l'assemblée, au chaud l'hiver, a la clim l'été, dormant parfois sur les bancs de l'hémicycle, touchant de somptueux salaires et avantages divers, voitures de fonction, logements gratuits, retraites au bout de 3 mandats, comme ça a vie, c'est normal ça, moi je me pose une question, qui a le plus de mérite ?
SupprimerLe seul moyen de nous faire entendre quand toutes les discussions sont restées vaines, a toujours été, la lutte et la grève s'il le fallait face a des gouvernements et un patronnat qui ont toujours voulu leurs revanches sur les ouvriers et nous plus particulièrement, tout ça pour plus de profits pour eux et les plus riches de ce pays. Nous nous défendons du mieux que nous pouvons et nos jeunes ont repris dignement le flambeau, eux aussi comme nos anciens luttent pour que les dockers et portuaires gardent et engrangent de nouveaux acquis. Le contexte est pourtant difficiles, les politiques de rigueur en vigueur en Europe sont la pour nous rappeler que le capitalisme fou, les politiques de régression sont a nos portes et que, si nous ne sommes pas vigilants nous risquons nous aussi de nous retrouver comme les Grecs, préssés, contraint de subir des baisses de salaires, voire mème perdre leurs emplois, comme au port du Pirée ou l'armateur cosco, a littéralement volé le port aux dockers. Si nous ne réagisssons pas, nos enfants et petits enfants en subiront les conséquences.Imaginez vous sans la sécurité sociale, sans services publics de qualité, sans entraide. L'individualisme dans lequel médias, politiques, patronnat,voudraient nous conduire ne paye pas et le proverbe dit "L'UNION FAIT LA FORCE", "tous ensemble" on avance, nous en sommes la preuve, nous autres, DOCKERS; VIVE LA C.G.T !
Bonjour,
RépondreSupprimerMarin dans le sud, j observe moi aussi la volonté de nombreux syndicaliste a vouloir ne plus travailler pour toujours gagner plus !!! quel dégouts. un pannier de crabes et de feignants !!!