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jeudi 24 février 2011

Intox du collectif Jeudi Noir: l'évacuation de l'immeuble AXA

Une technique bien rodée rappelant celle de la CGT

Libération, journal 'objectif' d'opposition, prend 'honnêtement' parti.

Depuis le 27 décembre 2010, le collectif Jeudi Noir occupait illégalement un immeuble appartenant au groupe Axa, situé 22, avenue Matignon, c'est-à-dire donnant sur le palais de l'Élysée. Condamnés à l'expulsion le 15 février, les forces de l'ordre ont exécuté l'ordre du tribunal d'évacuation des lieux, le 18 février.

Militant pour le PS, le journal Libération diffuse une video prise depuis l'intérieur de l'immeuble squatté, côté collectif Jeudi Noir
(2006) dont la 'raison sociale' est la dénonciation de la flambée des prix des loyers et l'explosion de la bulle immobilière.

Cette action est soutenue par le PS et Europe Ecologie-les Verts
(Jack Lang(PS), Bertrand Delanoë (PS), Anne Hidalgo (PS), Cécile Duflot(les Verts),entre autres). Karima Delli, eurodéputée Europe Ecologie, s'est faite connaître pour son engagement altermondialiste à Jeudi Noir. Contre son employeur, la CGT Axa a apporté son soutien à l’occupation du 22 avenue Matignon.

Commentaire du journal d'opinion: « Porte défoncée, cris, policiers casqués et musique en fond sonore. Vendredi 18 février [2011] au petit matin, jeudi Noir a été expulsé de l'immeuble du 22 avenue Matignon squatté depuis fin décembre [2010]. Un militant a filmé et a transmis à LibéLabo ses images. »

VOIR et ENTENDRE les pseudos étudiants dans leur numéro (du Cours Florent ?) présentant la grande scène d'une oeuvre classique du répertoire.
Dans le rôle principal, la braillarde en souffrance, une martyre de la cause. Quelques voix mâles -en retrait, selon les recommandations du metteur en scènes- poussant des cris de porcs qu'on égorge, tiennent les rôles d'appoint, ponctuant par intermittence les cris d'orfraie de la faible femme violentée poussée, sur le devant de la scène. Il ne manque que les témoignages des voisines horrifiées, les pleurs d'enfants traumatisés et la cellule de soutien psychologique. On notera la pauvreté du texte - récité, avec conviction, mais récité- qui se limite à quelques répliques surjouées. Plus c'est gros, meilleur c'est ?


VOIR et ENTENDRE la version longue qui souligne l'aspect artificiel de l'interprétation des acteurs perruqués de Jeudi Noir



EXPULSION EN DIRECT DE JEUDI NOIR DES LOCAUX D'AXA envoyé par latelelibre.

On a aimé la théatralité des bras en l'air d'un manifestant...


Libération et Jeudi Noir nous prennent-ils pour des billes ?

Mise en parallèle avec la suivante, cette scène grotesque de l'agression policière d'étudiants défavorisés interpelle pour la méthode de manipulation qui se répète.

La scène est filmée par un professionnel: le point de vue partial met en scène les pseudo-victimes et le visage des acteurs n'apparaît pas. Les militants nous sont vendus pour des étudiants bien sous tous rapports, que les parents ne peuvent financer et dont les bourses ne suffisent pas à couvrir les modestes besoins. Alors, (forcément) ils luttent pour l'amélioration de leurs conditions de vie et (probablement) pour l'obtention d'un diplôme. Or, en fait la plupart de ces jeunes méritants sont des étudiants fantômes inconnus des facs de la région, des vétérans des oeuvres universitaires, arrivés en fin de CDD d'occupation des universités, réduits au chômage par l'UNEF et recyclés en bénévoles de Jeudi Noir, un collectif .

Assistons ensemble à l'intox de l'opinion par leurs aînés
, un must du Cours Florent et des centres de formation CGT:

On ne s'en lasse pas !

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