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mercredi 23 février 2011

Y a-t-il un souci avec les lampes à basse consommation ?

Quand le remède écolo est pire que le mal

Le choix dangereux de lampes à basse consommation

Seule la fabrication de ces lampes était jugée très nocive jusqu'ici, en termes d'environnement et d'accidents de travail, mais, outre leur coût élevé à l'achat, la propagande écologiste nous aurait fourvoyés sur un autre terrain.
La Commission de Sécurité des Consommateurs (CSC) conseille en effet de prendre des précautions lors de l'achat et de l'utilisation de ces lampes qui économisent de lénergie et nous coûtent un bras. "Leur éventuelle nocivité fait débat".

Du rêve à la réalité

  • Les ampoules à basse consommation, aussi appelées lampes fluorescentes compactes (LFC), ou plus simplement fluo compactes, "ont détrôné les lampes à incandescence classiques, trop gourmandes en électricité", souligne la CSC.
    Elles consomment "quatre à cinq fois moins d 'énergie pour des performances équivalentes en termes d'éclairage" et d'après les fabricants, leur "durée de vie oscille entre 6.000 et 10.000 heures contre 1.000 heures pour une ampoule classique".

    Mais leur danger n'est pas imaginaire
    Sans affoler les populations au sujet des lampes à basse consommation dont on nous a tant vanté les mérites, ces petites merveilles font aujourd'hui l'objet de mises en garde sur leur choix et leur utilisation, en termes de teneur en mercure et de niveau d'émission d'ondes électromagnétiques, précise la CSC.

    Responsabilisation des consommateurs

    "En l'état actuel des connaissances", la Commission conseille aux consommateurs de "privilégier l'achat de lampes affichant les quantités de mercure les plus faibles possibles".

    => "En cas de bris" d'une de ces lampes, il est vivement recommandé


  • - de ventiler longuement la pièce et de la quitter,
    - puis de ramasser les débris soigneusement avec des gants et du papier absorbant
    - et de les placer dans des sacs en plastique, mais de ne pas utiliser l'aspirateur, "qui contribue à mettre en suspension dans l'air des particules de mercure".

    Elle conseille également de se tenir à une distance minimale de 30 centimètres d'une lampe de ce type en cas d'exposition prolongée.

    => Décharge sur les pouvoirs publics

    La CSC leur demande d'ailleurs de "déterminer les valeurs maximales d'exposition aux vapeurs de mercure acceptables dans l'air ambiant" et souhaite que "la directive européenne relative à la limitation de l'utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques actuellement en vigueur soit révisée" pour prendre en compte "les progrès technologiques", en abaissant "le niveau maximal de teneur en mercure de cinq à moins de deux milligrammes par lampe".

    De même, la Commission "encourage les professionnels à fabriquer des lampes contenant le moins de mercure possible et émettant des rayonnements électromagnétiques moins intenses, grâce aux nouvelles technologies disponibles, ".

    La CSC, autorité administrative Indépendante créée par la loi du 21 juillet 1983 relative à la sécurité des consommateurs, est composée de magistrats des hautes juridictions, de représentants des collèges professionnels et consommateurs et de personnalités qualifiées, précise-t-elle sur son site Internet.

    Avant le mercure, le bisphénol A

    Une étude anglaise de 2003 met en évidence un lien entre le bisphénol A, contenu dans le plastique des biberons notamment, et les risques sanitaires de diabète et de maladies cardio-vasculaires et hépatiques. Des conclusions qui relancent un vieux débat…

    Aujourd’hui, la majorité des biberons en plastique sont en polycarbonate. Or, celui-ci contient du bisphénol A (BPA), susceptible de passer dans le lait des bébés. On le soupçonne depuis plusieurs années d’avoir des conséquences graves : désordres hormonaux (atteintes des ovaires et des testicules), puberté précoce, hyperactivité, obésité, cancer du sein, du pancréas, du colon, etc…
    En 2003, une première étude a montré des anomalies chez les embryons de souris exposées au BPA. En avril 2008, le gouvernement canadien a pris les devants, en classant ce composé chimique dans les substances toxiques, et a même envisagé de retirer ces biberons du marché. Une nouvelle enquête de l'Afssa, à son tour, a modifié la position prise en 2008, constatant des effets du bisphénol A (BPA) sur de jeunes rats.

    Le débat ne date pas d’hier


    Mais il faudra attendre février 2010 pour qu'une responsable écolo s'empare du sujet. L'occasion faisant le larron, ce furent les Régionales: la tête de liste Europe Ecologie en Ile-de-France, Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, a demandé le retrait immédiat des biberons contenant du Bisphénol A.
    Lien PaSiDupes


    Les élections passées, la candidate se désintéressa des caissières
    C'est donc sans elle que les groupes Carrefour et Super U ont retiré les facturettes distribuées aux caisses : selon une étude réalisée par l'INRA de Toulouse, elles contiennent du bisphénol.

    Ce maudit bisphénol A est partout

    Il est caché dans d'innombrables objets de notre vie quotidienne.

    Le bisphénol A est libéré par les plastiques de type polycarbonate, des plastiques durs et très transparents, que l'on utilise pour la plupart des biberons, gobelets, et bouteilles rigides réutilisables.

    On en trouve aussi dans
    - le revêtement intérieur de certaines boîtes de conserve,
    - et dans les composites utilisés en dentisterie (matériau de scellement, pour soigner une carie, par exemple).

    Pour vérifier, d'un coup d'oeil, que le produit ne contient pas des polycarbonates, il suffit de repérer la présence, ou non, du code de recyclage n°7 (ci-contre), qui indique que le plastique utilisé inclut un polycarbonate (PC).

    Allez, au travail: finis les achats en confiance !

    1 commentaire:

    1. Ces lampes "base consommation" sont une arnaque écolo de plus. Déjà, en France, l'éclairage représente 3% de l'électricité consommée. Vous conviendrez qu'une économie sur ces 3% ne changera tout de même pas la face du monde. Mais il y a autre chose: Les lampes à incandescence produisaient 90% de chaleur pour 10% d'éclairage. C'est à dire qu'en hiver, quand vous vous serez équipé de lampes basse consommation, il faudra que votre chauffage compense les calories que ne vous fourniront plus les nouvelles lampes. Là, Il y a deux cas:
      1) Vous êtes équipé d'un chauffage électrique: L'énergie que ne consommeront pas vos ampoules seront consommées par le chauffage. Dans ce cas, le bilan en hiver est NUL.
      2) Vous êtes équipé d'un chauffage au fioul ou au gaz: La petite part de chauffage que vous fournissait vos ampoules via une électricité à 93% d'origine non fossile ( regardez votre facture d'électricité, c'est marqué) vous sera fournie par un chauffage 100% d'origine fossile. Pour des gens qui voulaient " sauver la planète" en diminuant les gaz à effet de serre, c'est une réussite! En prime, pour vous, cela ne fait pas vraiment d'économie non plus.
      Par quelque bout qu'on le prenne, ce lobbying écolo est une arnaque de première grandeur.
      Quand donc nous ficheront ils la paix pour que les décisions soient prises sur des faits chiffrés et pas sur des "sentiments"?

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