POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 16 février 2011

Guigou, l'amie de son ami Aziz Miled, est donc l'amie de MAM

Le Canard enchaîné efface de la photo certains amis de Aziz Miled

Le tri sélectif de l'information par la presse d'opposition


Premier acte du complot
Mercredi dernier, le Canard enchaîné accuse la ministre des Affaires étrangères et son conjoint d'avoir utilisé entre Noël et le Jour de l'An un avion appartenant à Aziz Miled, décrit par le journal satirique comme un proche de Belhassen Trabelsi, beau-frère de l'ex-président Ben Ali.

Deuxième acte de la pièce
Mediapart et le Canard enchaîné repartent à l'attaque le mercredi suivant, faisant état du coup de téléphone de courtoisie de la ministre française depuis le sol de Tunisie à son président, alors que la 'rue arabe' commençait de bouger.
Les organes de presse du trotskiste Edwy Plénel et des libertaires du Canard trouvèrent aussi à redire à une transaction entre ...les parents de Michèle Alliot-Marie et un grand patron tunisien.

Troisième acte
Le 16 février, le Parti socialiste réclame la démission de la ministre des affaires étrangères. L'affaire est bouclée.

Les hyènes socialistes se déchaînent

Le patron galeux des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, a jugé que la ministre n'avait "cessé de mentir aux Français", appelant la chef de la diplomatie et son compagnon, Patrick Ollier, ministre des relations avec le Parlement, à la démission.

Des propos relayés par le porte-parole poisseux du PS, Benoît Hamon. "Il y a un mensonge de Mme Alliot-Marie, une affaire qui mélange intérêt de la France et intérêts privés", estime-t-il. "La conclusion normale, comme dans toute démocratie moderne, c'est normalement la séparation entre les intérêts privés et l'intérêt général et pour que la clarté puisse être faite, il faudrait maintenant que Mme Alliot-Marie s'en aille. Dans toute démocratie moderne, un ministre impliqué à ce point serait déjà parti."

Martine Aubry, premier secrétaire fielleuse du PS, a appelé Nicolas Sarkozy à "prendre des sanctions" après "ces révélations insupportables". "Je dis au président de la République : pour ce qui reste du quinquennat, je vous demande de reprendre votre mission qui est de défendre la République et de demander à vos ministres de défendre et de respecter la République", a-t-elle lancé devant des journalistes lors d'un déplacement dans les Hauts-de-Seine. "Regardez Eric Woerth, on nous a dit que c'est un homme honnête, aujourd'hui on nous explique qu'il est normal de se faire payer ses vacances par un dictateur ou un chef d'entreprise étranger, moi je suis désolée je n'ai jamais eu ces pratiques".

Laurent Fabius, le fétide ancien premier ministre socialiste, estime également que "ça commence à faire trop". Pour lui, "chaque semaine qui passe, chaque jour qui passe apporte un nouvelle information, un démenti par rapport aux allégations précédentes, etc." Pour lui, "l'image de la politique étrangère de la France n'est pas bonne". "Aux Etats-Unis, le voyage récent de M. Sarkozy chez M. Obama, on ne l'a même pas remarqué", "en Afrique depuis le désastreux discours de Dakar (...), des proclamations à l'égard de M. Gbagbo, finalement rien ne sort", "en Chine, (on devait) avoir des relations très efficaces, je ne les vois pas, au Brésil, idem". Le PS a attendu qu'ils soient ou dans l'illégalité ou en fuite pour éliminer Gbagbo et Ben Ali de l'Internationale socialiste, dont Sa Cynique Majesté Roral est l'un des 36 vice-présidents.

Pour les Verts et dès le 9 février, Nono Mamère estima que ces nouvelles révélations posent "la question du maintien de François Fillon à Matignon" .

Les galeux ne nous disent pas tout

Ce proche du clan Ben Ali, qui est reproché à MAM, a eu l'occasion de croiser d'autres personalités politiques françaises, parmi les plus vertueuses.

Ainsi, celle qui condamnait récemment les vacances tunisiennes de Michèle Alliot-Marie en ces termes : "Ça commence à faire trop ! Non seulement Mme Alliot-Marie, ministre des affaires étrangères, va passer ses vacances en Tunisie (...), mais en plus, on apprend maintenant qu'à l'occasion de ce séjour, une transaction financière a été opérée par ses parents avec l'homme d'affaires qui les a hébergés". Cette hypocrite n'est autre qu'une homologue de MAM, une ministre socialiste de François Mitterrand, sa Garde des Sceaux, la sémillante Elisabeth Guigou !
La députée socialiste oubliait de préciser que l'"homme d'affaires" en question est le vice-président du conseil de surveillance et l'un des financiers de l'Institut de prospective économique du monde méditerranéen (Ipemed) : une association loi 1901 créée en 2006 et parrainée par... Elisabeth Guigou, dont le mari, Jean-Louis Guigou, en est par ailleurs le délégué général...

L'ex-Garde des Sceaux a tenté de se justifier mercredi 16 février. "Ce think tank organise des séminaires, des colloques mais n'a aucune espèce d'activité commerciale, industrielle ou financière liée aux activités des entreprises dont les cotisations financent l'Ipemed", a-t-elle expliqué avec embarras.

Le PS a des liens avec un proche du dictateur tunisien

"Une affaire qui mélange intérêt de la France et intérêts privés", disait Hamon?
Aziz Miled finance l'institut dont plusieurs membres du comité de parrainage, dirigé par Elisabeth Guigou, toute ancienne ministre de la justice qu'elle est, et consort, sont pour la plupart des responsables socialistes français et italiens, car outre Alain Juppé, on retrouve Hubert Védrine (ci-contre, secrétaire général de la présidence de la République sous Mitterrand; ministre des Affaires étrangères de Jospin) et Romano Prodi (prédecesseur de Berlusconi, il fut mis en minorité au Sénat sur sa politique en Afghanistan et contraint à la démission), tous - à les en croire - compromis avec l'homme d'affaires tunisien proche du dictateur Ben Ali.

Le responsable de l'Institut pour l'international est le dénommé Jean-Marie Paintendre qui s'occupe également de l'international à la CNCE, Caisse d'Epargne. Aucun risque de conflits d'intérêts ?

Signalons aussi que, depuis le 1er décembre 2009, le président du conseil de surveillance est Gérard Mestrallet, PDG du groupe industriel GDF Suez et ancien chargé des affaires ...industrielles auprès du ministre de l'Économie et des Finances ...Jacques Delors, le papa de ...la Ch'tite Aubry !

=> Quant au frère cadet de Gérard, Patrick Mestrallet, il est PDG d'établissements financiers en Afrique de l'Ouest, mais ni le Canard enchaîné, ni Mediapart ne soupçonne l'aîné de conflit d'intérêts.
D'ailleurs, suspectent-ils les frères Guérini ? Lien PaSiDupes

Ils ont partagé les mêmes valeurs
Selon les statuts, cet institut commun a pour mission de "rapprocher par l'économie les pays du bassin méditérranéen". Le texte précise aussi qu'il est "financé par des entreprises méditerranéennes et des personnes physiques qui partagent ses valeurs".

Mais les vertueux renient maintenant leur bienfaiteur...
Dans un communiqué daté du 14 février, les membres du comité de parrainage politique ont viré avec le vent de l'Histoire et affirment haut et fort qu'ils "[saluent] et [soutiennent] la rupture historique qui vient de s'opérer en Tunisie, et l'extraordinaire courage de son peuple". Ils précisent également que "l'Europe doit être au rendez-vous de ce chapitre de l'histoire méditerranéenne et mondiale que la révolution tunisienne est en train d'écrire".

Quand on est socialiste et vertueux, on sait prendre le train de l'Histoire en marche...
Après ces "révélations insupportables" de PaSiDupes, Ayrault, Hamon, Fabius et Aubry devraient logiquement "prendre des sanctions" et inviter Védrine et la paire Guigou à descendre du bureau national en marche.

1 commentaire:

  1. La vérité sur le meurtre de Laetitia
    La Justice a-t-elle manqué de moyens... ou de fermeté ???


    http://www.institutpourlajustice.com/video/index.html

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):