Le discours de Besancenot ne passe pas comme une lettre à La Poste
Les trotskistes se déchirent et se cassent
Les trotskistes se déchirent et se cassentLe NPA ne change pas;
Besancenot se fait larguer
Besancenot 'abîme' ou 'salit' le NPA, dirait Aubry
Entre l'hémorragie continue des militants et les divergences stratégiques, le NPA, qui tenait ce week end son congrès, traverse une crise politique majeure deux ans après sa création.
En fédérant des acteurs du mouvement social, syndical et associatif autour de l'ex-LCR, le Nouveau Parti anticapitaliste devait être la nouvelle force politique de l'autre gauche.
2 ans plus tard, il ne reste plus que les cadres de la LCR. A l'issue du congrès de ce week-end à Montreuil, 7 membres de la direction ont décidé de quitter le NPA. Ils dénoncent la stratégie d'isolement de la direction qui refuse toute alliance avec Jean-Luc Mélenchon et son Front de Gauche, mais donc aussi avec le PC, puisque, jusqu'à plus ample informé, l'un ne va plus sans l'autre.
Auteurs d'une motion d'orientation politique dite "unitaire" arrivée en troisième position (26,4%), ils ont dû se démettre. Les deux autres motions, celle de la direction (41,8%) et celle dite "identitaire" (27,8%) sont hostiles à toute alliance avec d'autres formations de la gauche radicale.
En fédérant des acteurs du mouvement social, syndical et associatif autour de l'ex-LCR, le Nouveau Parti anticapitaliste devait être la nouvelle force politique de l'autre gauche.
2 ans plus tard, il ne reste plus que les cadres de la LCR. A l'issue du congrès de ce week-end à Montreuil, 7 membres de la direction ont décidé de quitter le NPA. Ils dénoncent la stratégie d'isolement de la direction qui refuse toute alliance avec Jean-Luc Mélenchon et son Front de Gauche, mais donc aussi avec le PC, puisque, jusqu'à plus ample informé, l'un ne va plus sans l'autre.
Auteurs d'une motion d'orientation politique dite "unitaire" arrivée en troisième position (26,4%), ils ont dû se démettre. Les deux autres motions, celle de la direction (41,8%) et celle dite "identitaire" (27,8%) sont hostiles à toute alliance avec d'autres formations de la gauche radicale.
Pour ces derniers, la direction reste arc-boutée sur une candidature dit "du mouvement social". Or, pour les 7 démissionnaires, "les déclarations de dirigeants du NPA pour une candidature 'des luttes' ou 'du mouvement social' ressemblent plus à une dérobade qu'à une avancée". En clair, ils reprochent à la direction de favoriser ses propres interêts au détriment de ceux des Français "qui souffrent".
La semaine dernière, le mouvement anticapitaliste annonçait la perte d'un tiers de ses adhérents. Ce week-end, Olivier Besancenot a pourtant minimisé et occulté. Il a en effet maquillé la réduction des effectifs du NPA en "crise existentielle", sans aucune excuse de rigueur due à la crise économique ! Un exode des militants non pas vers Lampedusa (Italie), mais vers Mélenchon, le champion de la gauche radicale et agressive, le tombeur (vantard et macho) de Marine Le Pen sur BFMTV: il prétend en effet qu'il l'a "envoyée au tapis"... (lien PaSiDupes).
Le Che-Besancenot a-t-il son avenir derrière lui ?
Il y a quelques mois, le porte-parole du mouvement anticapitaliste avait fait part de sa fatigue d'être le seul visage du NPA et son seul coup de gueule. C'est pourquoi, il devrait quitter son poste de porte-parole prochainement et être remplacé.
Or, seul meneur validé sur le canapé de Drücker, Olivier Besancenot reste le seul candidat possible du NPA en 2012. Bien qu'à la tête de troupes clairsemées et isolées, il a pourtant fustigé Jean-Luc Mélenchon . " Envisage-t-il une seule seconde de ne pas être candidat et de laisser la place en 2012 à une personnalité du mouvement social qui ne soit leader d'aucun parti ? " Cette attaque à peine voilée a peu d'impact sur celui, dont l'ego, l'arrogance et la vulgarité assurent la médiatisation à égalité avec celles de Stéphane Guillon, Didier Porte et Nicolas Bedos réunis. Il dérange de plus en plus, jusqu'aux communistes, ses partenaires. Les grandes gueules ont la cote, mais seulement pour le fun et le buzz !
Une fois de plus, la gauche radicale ne montre pas seulement son incapacité à se fédérer; elle n'arrive même pas à se supporter. A l'unisson sur des sujets dépassés (traité constitutionnel européen en 2005, opposition à la réforme des retraites en 2009), elle démontre qu'elle n'est finalement pas si différente du PS, où les oppositions de courants et les incompatibilités d'humeur brouillent la réflexion et bloquent la nécessaire réforme.
La semaine dernière, le mouvement anticapitaliste annonçait la perte d'un tiers de ses adhérents. Ce week-end, Olivier Besancenot a pourtant minimisé et occulté. Il a en effet maquillé la réduction des effectifs du NPA en "crise existentielle", sans aucune excuse de rigueur due à la crise économique ! Un exode des militants non pas vers Lampedusa (Italie), mais vers Mélenchon, le champion de la gauche radicale et agressive, le tombeur (vantard et macho) de Marine Le Pen sur BFMTV: il prétend en effet qu'il l'a "envoyée au tapis"... (lien PaSiDupes).
Le Che-Besancenot a-t-il son avenir derrière lui ?
Il y a quelques mois, le porte-parole du mouvement anticapitaliste avait fait part de sa fatigue d'être le seul visage du NPA et son seul coup de gueule. C'est pourquoi, il devrait quitter son poste de porte-parole prochainement et être remplacé.
Or, seul meneur validé sur le canapé de Drücker, Olivier Besancenot reste le seul candidat possible du NPA en 2012. Bien qu'à la tête de troupes clairsemées et isolées, il a pourtant fustigé Jean-Luc Mélenchon . " Envisage-t-il une seule seconde de ne pas être candidat et de laisser la place en 2012 à une personnalité du mouvement social qui ne soit leader d'aucun parti ? " Cette attaque à peine voilée a peu d'impact sur celui, dont l'ego, l'arrogance et la vulgarité assurent la médiatisation à égalité avec celles de Stéphane Guillon, Didier Porte et Nicolas Bedos réunis. Il dérange de plus en plus, jusqu'aux communistes, ses partenaires. Les grandes gueules ont la cote, mais seulement pour le fun et le buzz !
Une fois de plus, la gauche radicale ne montre pas seulement son incapacité à se fédérer; elle n'arrive même pas à se supporter. A l'unisson sur des sujets dépassés (traité constitutionnel européen en 2005, opposition à la réforme des retraites en 2009), elle démontre qu'elle n'est finalement pas si différente du PS, où les oppositions de courants et les incompatibilités d'humeur brouillent la réflexion et bloquent la nécessaire réforme.
Plus facile de bloquer les facs, les transports ou le travail du Parlement que de proposer une alternative crédible.
C'est une bonne nouvelle. Mais nous ne sommes pas en mesure de leur donner des leçons. Cela fait plus de 30 ans que la droite fait la même bêtise. Et continue d'ailleurs...
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