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vendredi 18 février 2011

Aurélien Tricot, 34 ans, 7e candidat socialiste

Régression socialiste de la primaire à la ...maternelle

Celui que la gauche n'attendait pas

Agé de 34 ans, cet élu s'y voit déjà
"C'est une idée qui a mûri en discutant avec un certain nombre d'amis qui, comme moi, considèrent impensable qu'il n'y ait pas au PS un candidat incarnant la jeunesse et la vie réelle des Français", a expliqué Aurélien Tricot, adjoint aux sports du maire PS de Poitiers. Le jeune homme affirme que plus on est de candidats, plus on rit et souhaite "qu'il y ait le choix du candidat à l'élection présidentielle, mais aussi « initier un débat sur les questions de fond qui se posent pour notre pays ».
Lien PaSiDupes: le simulacre de la primaire PS

Une classe aux effectifs surchargés
1 -Daniel Le Scornet (64 ans, ancien président de la Fédération des mutuelles de France)
2 -Jean Mallot (58 ans, député et conseiller régional d'Auvergne)
3 -Arnaud Montebourg (49 ans)
4 -Christian Pierret (64 ans, ancien secrétaire d'Etat de Jospin, maire de Saint-Dié-des-Vosges) - lien PaSiDupes
5 -Marie sEGOlène Royal (58 ans à l'automne)
6 -Manuel Valls (49 ans)
7 -Aurélien Tricot

=> sans compter la liste d'attente:
8 -DSK - lien PaSiDupes
9 -François Hollande qui s'inquiète de la confirmation de son maintien à la présidence de son CG
10 -Jean-Pierre Chevènement
11 -la ch'tite Aubry - lien PaSiDupes
12 -petit Benoît Hamon deviendra-t-il grand?
Il se voit pousser des ailes.
soit douze, voire 13 à la douzaine...
LienPaSiDupes: les tricheurs socialistes

=> et sans oublier l'extrême gauche
- les 4 communistes:
Alain Bocquet, député du Nord,
André Chassaigne, député-maire de Saint-Amant-Roche-Savine (Puy-de-Dôme)
André Gérin, député du Rhône
Maxime Gremetz, député de la Somme.

mais aussi
- Mélenchon (Parti de gauche)
- et Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière)
- et le NPA ?
- et le CNT ?
et qui encore ?
- Europe Ecologie, sans ajouter au déboisement et nuire à l'environnement en consommant du papier pour la propagande des professions de foi, aux deux tours (ou trois !) d'une possible primaire. Par chance, les programmes ne devraient avoir aucune incidence sur la biodiversité.

Zorro est arrivé
Pour le candidat de la septième heure, ce qui laisse de la place au candidat lycéen aussi bien qu'à la candidate des soeurs jumelles ou des enfants fécondés in vitro, "les gens qui sont au chômage, les classes populaires, la jeunesse ne se posent pas la question de savoir si les 35 heures constituent un problème. Leurs interrogations sont beaucoup plus concrètes". "Et, pour l'instant, je n'entends pas cela dans la campagne. Je fais partie d'une génération, qui depuis plusieurs années, attend que les aînés montrent l'exemple et cela ne vient pas. Il faut faire entendre cette voix", a ajouté cet attaché parlementaire.

Aurélien Tricot, celui que Désirdavenir Royal n'attendait pas
Le Poitevin affirme avoir prévenu le ban et l'arrière ban de sa décision: le premier secrétaire socialiste Martine Aubry, comme son patron, le député-maire socialiste de Poitiers, et la présidente socialiste de la région Poitou-Charentes, Marie-sEGOlène Royal, elle-même candidate déclarée aux primaires, et qui comprenait jusqu'ici les jeunes. Le benjamin assure ne pas s'être fixé "d'objectifs en termes de résultat, […] "ce ne serait pas raisonnable", a-t-il commenté. Ce qui l'est bien davantage assurément, c'est de "faire entendre un autre message sur le terrain", c'est-à-dire de faire parler de soi, ce que personne n'avait compris.

Il a fait entendre sa petite voix le 18 février auprès de deux quotidiens régionaux frères
: Centre Presse (groupe de presse Sud Ouest, très lié au groupe La Vie-Le Monde) et la Nouvelle République (que le groupe de la Nouvelle République du Centre-Ouest, NRCO, diffuse en région Centre et en région Poitou-Charentes et qui édite le premier...)

La Nouvelle République a rencontré le 7e larron: entretien

Quel est le sens de cette candidature aux primaires du Parti socialiste ?
« Je pense que contrairement à tout ce qu'on nous répète à longueur de journée, le vrai problème de la France est l'identité et le rassemblement de la Nation. On a fait des primaires pour qu'il y ait le choix du candidat à l'élection présidentielle mais aussi pour initier un débat sur les questions de fond qui se posent pour notre pays. »

Ne craignez-vous pas que votre démarche soit tournée en dérision ?
« Cela m'est égal. Depuis les débuts des primaires, certains parlent des 35 heures comme si c'était la préoccupation principale des Français. D'autres entendent leur demander de se serrer encore un peu plus la ceinture. Les gens qui sont au chômage, les classes populaires, la jeunesse ne se posent pas la question de savoir si les 35 heures constituent un problème. Leurs interrogations sont beaucoup plus concrètes. Et pour l'instant je n'entends pas cela dans la campagne. Je fais partie d'une génération, qui depuis plusieurs années, attend que les aînés montrent l'exemple et cela ne vient pas. Il faut faire entendre cette voix. »

Depuis quand cette volonté d'être candidat vous est-elle venue ?
« C'est une idée qui a mûri en discutant avec un certain nombre d'amis qui, comme moi, considèrent impensable qu'il n'y ait pas au PS un candidat incarnant la jeunesse et la vie réelle des Français. »

Ne risquez-vous pas ainsi d'ajouter à la confusion de ces primaires voulues par votre parti ?
« Au contraire. Depuis plusieurs années, plusieurs décennies, les classes populaires ne votent plus pour nous. C'est en agrégeant la diversité du PS, que nous pourrons l'emporter. La seule victoire d'adhésion est celle de François Mitterrand. Les autres succès ont été des rejets de nos adversaires. Nous ne pouvons pas gagner que par le désespoir créé par Nicolas Sarkozy. Nous devons porter un projet d'adhésion. »

Quel est votre objectif ? Comment allez-vous faire campagne et avec quels soutiens ?
« Je ne peux naturellement pas me fixer d'objectifs en terme de résultat. Ce ne serait pas raisonnable. Avec mes amis [de l'ombre, actuellement], nous voulons faire entendre un autre message sur le terrain naturellement au cours des déplacements programmés sur le territoire national.

Pour diffuser ce message, nous comptons aussi sur les nouveaux modes de communication dont les réseaux sociaux. Et bien entendu dans les media. Dans la pré-campagne actuelle il n'y a qu'un type de candidats ou supposés l'être : des grandes personnalités médiatiques, de grands élus.
Parmi eux, je ne vois pas bien qui parle de la vie réelle des Français.
Aujourd'hui, faut-il accepter de voir des retraités dans l'obligation de demander l'aide alimentaire aux Restos du Coeur, aux Secours catholique et populaire. Dans les épiceries sociales, ils côtoient ceux qui pourraient être leurs enfants et leurs petits-enfants ? Je ne peux m'y résoudre, c'est indigne de notre grand pays. »

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