La méthode syndicale a fonctionné chez les plus « grands » qu'eux
Après les salariés, les jeunes, et après les lycéens, les étudiants
Rapidement l'organisation des grèves et des manifs est apparue clairement à l'opinion, mais les Français prennent maintenant conscience de la planification des entrées successives des divers secteurs dans le mouvement.
Depuis la manifestation du 7 septembre marquant l'ouverture du débat parlementaire sur le projet de loi des retraites avec ...680 amendements, le 21 septembre 2010, Annick Coupé, porte-parole de Solidaires (SUD), sur la même ligne que Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, déclara : « il faut un affrontement central avec ce gouvernement ».
D'abord, la fonction publique, La Poste et les media, puis les transports et l'énergie : transports bloqués ou perturbés et stations-service en panne sèche, auxquels s'ajoute l'appel de Sa Cynique Majesté Royal pour que les scolaires « assez grands » à 15 ans descendent dans la rue, avec pour conséquence des violences urbaines et des pillages, en particulier à Nanterre et Lyon.
Après les salariés, les jeunes, et après les lycéens, les étudiants
Rapidement l'organisation des grèves et des manifs est apparue clairement à l'opinion, mais les Français prennent maintenant conscience de la planification des entrées successives des divers secteurs dans le mouvement.
Depuis la manifestation du 7 septembre marquant l'ouverture du débat parlementaire sur le projet de loi des retraites avec ...680 amendements, le 21 septembre 2010, Annick Coupé, porte-parole de Solidaires (SUD), sur la même ligne que Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, déclara : « il faut un affrontement central avec ce gouvernement ».
D'abord, la fonction publique, La Poste et les media, puis les transports et l'énergie : transports bloqués ou perturbés et stations-service en panne sèche, auxquels s'ajoute l'appel de Sa Cynique Majesté Royal pour que les scolaires « assez grands » à 15 ans descendent dans la rue, avec pour conséquence des violences urbaines et des pillages, en particulier à Nanterre et Lyon.
Lire PaSiDupes:
2- le déni
3- les effets de cet appel
Les lycéens ont cassé; au tour des étudiants ?
178 lycées – sur environ 2 500 lycées en France (1 500 publics et 1 000 privés) - étaient « perturbés » le mercredi 20 octobre, ainsi qu'entre sept et onze universités, selon les ministères de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, soit une baisse par rapport aux chiffres de la semaine dernière dans les lycées, stationnaire par rapport à la veille dans l'enseignement supérieur.
Face au déclin de la mobilisation et l'arrivée des vacances scolaires, le défi pour les syndicats consiste à convaincre les étudiants de «prendre la relève», selon Victor Colombani, président de l'UNL, organisation téléguidée par le PS. «Il n'y a aucune raison pour que ça s'arrête dans les universités», assure en écho Jean-Baptiste Prévost (UNEF, syndicat dominé par le PS).
La consigne est lancée
Selon l'UNEF, de nouvelles AG, encore ces jeudi et vendredi, ainsi que la semaine prochaine, doivent tenter de mo-ti-ver les étudiants qui ne seront pas en vacances, notamment en région parisienne. Les autres, environ la moitié des universités ont des congés pour la Toussaint. Parlant en leur nom avant ces AG, le syndicat estime déjà que « les étudiants entendent construire leur mobilisation dans la durée, au côté des salariés, et privilégient les actions de blocage les jours de manifestations nationales ».
Alors que la FIDL est opposée aux blocages, les organisations d'étudiants et lycéens de l'UNL et de l'UNEF se préparent aux blocages. Elles ont lancé un mot d'ordre pour la journée de jeudi 22.
Mercredi 21, diverses manifestations ont encore été l'occasion d'incidents avec des lycéens
Ils ont rassemblé 1000 personnes à Paris (PS) et Nantes (PS), ville où en marge d'un défilé, a été interpellé un garçon de 10 ans.
Pour la troisième journée consécutive, environ 200 jeunes ont provoqué des incidents à proximité du lycée Joliot-Curie de Nanterre (Hauts-de-Seine), des véhicules y ont été endommagés et des bâtiments dégradés.
A Trappes (Yvelines), une soixantaine de manifestants cagoulés rassemblés devant un lycée ont lancé des projectiles.
Dans les Pyrénées-Atlantiques, des blocages, souvent partiels, se poursuivaient dans les principaux établissements de Pau et de Bayonne et des lycées du Béarn et du Pays basque intérieur.
La situation en milieu universitaire
Cinq universités étaient perturbées ou bloquées mercredi, sur un total de 83, selon le ministère, tandis que quatre autres établissements étaient fermés administrativement.
L'université de Pau (PS) était bloquée, et celles de Caen (PS), Poitiers (PS), Paris-VIII (Vincennes-St-Denis) et Orléans (UMP) étaient partiellement perturbées. Selon l'UNEF, Le Havre (UMP) était également bloqué, information démentie par le ministère.
Dans trois villes socialistes, Rennes-II, Lyon-II, et Toulouse-III étaient en outre fermées. A Montpellier, ville socialiste, la direction de l'université Montpellier-III a elle aussi décidé la fermeture du site jusqu'à lundi après une tentative d'occupation d'un amphithéâtre par des étudiants. « Au-delà du fait qu'elle dessert le mouvement social en cours, cette occupation est inacceptable pour la direction de l'université qui ne peut assurer, dans ces conditions propices à générer des incidents et des dégradations, la sécurité des personnes et des biens », justifie la présidence. Les «quelques personnes» occupant l'amphithéâtre ont été évacuées «sans violence » par les forces de l'ordre et la direction a décidé la fermeture de ce site qui accueille environ 16.000 étudiants.
Les AG anti-démocratiques avec votes à main levée vont-elles reprendre?
Les étudiants vont-ils se laisser entraîner sans savoir pour combien de temps ?
3- les effets de cet appel
Les lycéens ont cassé; au tour des étudiants ?
178 lycées – sur environ 2 500 lycées en France (1 500 publics et 1 000 privés) - étaient « perturbés » le mercredi 20 octobre, ainsi qu'entre sept et onze universités, selon les ministères de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, soit une baisse par rapport aux chiffres de la semaine dernière dans les lycées, stationnaire par rapport à la veille dans l'enseignement supérieur.
Face au déclin de la mobilisation et l'arrivée des vacances scolaires, le défi pour les syndicats consiste à convaincre les étudiants de «prendre la relève», selon Victor Colombani, président de l'UNL, organisation téléguidée par le PS. «Il n'y a aucune raison pour que ça s'arrête dans les universités», assure en écho Jean-Baptiste Prévost (UNEF, syndicat dominé par le PS).
La consigne est lancée
Selon l'UNEF, de nouvelles AG, encore ces jeudi et vendredi, ainsi que la semaine prochaine, doivent tenter de mo-ti-ver les étudiants qui ne seront pas en vacances, notamment en région parisienne. Les autres, environ la moitié des universités ont des congés pour la Toussaint. Parlant en leur nom avant ces AG, le syndicat estime déjà que « les étudiants entendent construire leur mobilisation dans la durée, au côté des salariés, et privilégient les actions de blocage les jours de manifestations nationales ».
Alors que la FIDL est opposée aux blocages, les organisations d'étudiants et lycéens de l'UNL et de l'UNEF se préparent aux blocages. Elles ont lancé un mot d'ordre pour la journée de jeudi 22.
Mercredi 21, diverses manifestations ont encore été l'occasion d'incidents avec des lycéens
Ils ont rassemblé 1000 personnes à Paris (PS) et Nantes (PS), ville où en marge d'un défilé, a été interpellé un garçon de 10 ans.
Pour la troisième journée consécutive, environ 200 jeunes ont provoqué des incidents à proximité du lycée Joliot-Curie de Nanterre (Hauts-de-Seine), des véhicules y ont été endommagés et des bâtiments dégradés.
A Trappes (Yvelines), une soixantaine de manifestants cagoulés rassemblés devant un lycée ont lancé des projectiles.
Dans les Pyrénées-Atlantiques, des blocages, souvent partiels, se poursuivaient dans les principaux établissements de Pau et de Bayonne et des lycées du Béarn et du Pays basque intérieur.
La situation en milieu universitaire
Cinq universités étaient perturbées ou bloquées mercredi, sur un total de 83, selon le ministère, tandis que quatre autres établissements étaient fermés administrativement.
L'université de Pau (PS) était bloquée, et celles de Caen (PS), Poitiers (PS), Paris-VIII (Vincennes-St-Denis) et Orléans (UMP) étaient partiellement perturbées. Selon l'UNEF, Le Havre (UMP) était également bloqué, information démentie par le ministère.
Dans trois villes socialistes, Rennes-II, Lyon-II, et Toulouse-III étaient en outre fermées. A Montpellier, ville socialiste, la direction de l'université Montpellier-III a elle aussi décidé la fermeture du site jusqu'à lundi après une tentative d'occupation d'un amphithéâtre par des étudiants. « Au-delà du fait qu'elle dessert le mouvement social en cours, cette occupation est inacceptable pour la direction de l'université qui ne peut assurer, dans ces conditions propices à générer des incidents et des dégradations, la sécurité des personnes et des biens », justifie la présidence. Les «quelques personnes» occupant l'amphithéâtre ont été évacuées «sans violence » par les forces de l'ordre et la direction a décidé la fermeture de ce site qui accueille environ 16.000 étudiants.
Les AG anti-démocratiques avec votes à main levée vont-elles reprendre?
Les étudiants vont-ils se laisser entraîner sans savoir pour combien de temps ?
Combien de personnes sur les 16 000 étudiants ont ils occupé les amphis et obtenu la fermeture de l'établissement?
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