Le maire socialiste ferait financer la CGT par tous les Parisiens
Révélation du mensuel Capital
Révélation du mensuel Capital
La CFTC accuse la Ville de Paris de financer des heures syndicales au bénéfice de la CGT à travers la rémunération de postes chargés officiellement d'aider ses agents dans leurs démarche auprès de la Sécu.
Le socialiste continue à faire n'importe quoi pour s'assurer la paix sociale
Le socialiste continue à faire n'importe quoi pour s'assurer la paix sociale
Ces misères s'ajoutent aux précédentes de Bébert Delanoë .
Il vient en effet d'être épinglé dans deux rapports de la Chambre régionale des comptes, l'un sur sa politique en matière de logement social et l'autre sur les ressources humaines de la Ville.
Le très social maire PS de la capitale va mercredi devoir se justifier sur le financement par la Ville de Paris, à hauteur de plus d'un million d'euros par an, de postes de «correspondants sociaux» désignés par une Mutuelle complémentaire de la Ville de Paris (MCVPAP), pour accompagner les agents dans leurs démarches auprès de la Sécurité sociale. Ces heures «mutuelles» qui correspondent à une bonne trentaine d'équivalent temps plein, outre qu'elles sont illégales depuis le 1er juillet 2007, seraient en fait des heures «syndicales» utilisée au bénéfice de la CGT.
Cette affaire, déterrée par le mensuel Capital de novembre dans un article sur «l'incroyable dérive financière de la mairie de Paris», fait mauvais genre au lendemain de la collecte de fonds par le Front de gauche (Parti de gauche de Mélenchon et PCF de Pierre Laurent). Lire PaSiDupes
Cette affaire, déterrée par le mensuel Capital de novembre dans un article sur «l'incroyable dérive financière de la mairie de Paris», fait mauvais genre au lendemain de la collecte de fonds par le Front de gauche (Parti de gauche de Mélenchon et PCF de Pierre Laurent). Lire PaSiDupes
Les deux chefs de partis avaient fait pleurer dans les chaumières en certifiant que les salariés étaient dans le besoin à la suite de leurs appels à la grève.
Lire PaSiDupes
En 2005, un rapport de l'Inspection générale - saisie par la Ville de Paris - avait pointé cette anomalie, qui, à l'époque, représentait un coût annuel «non négligeable»: 1.187.284 euros.
En 2005, un rapport de l'Inspection générale - saisie par la Ville de Paris - avait pointé cette anomalie, qui, à l'époque, représentait un coût annuel «non négligeable»: 1.187.284 euros.
Elle indiquait: «ce genre de mise à disposition s'analyse comme une fiction qui consiste à considérer qu'un fonctionnaire est en activité, occupe un emploi et a droit à la rémunération afférente à son grade, alors qu'il est au service d'un organisme distinct de la collectivité qui l'emploie». Malgré les promesses réitérées de Bertrand Delanoë et de son adjointe en charge des ressources humaines Maïté Errecart, l'Hôtel de Ville n'a jamais mis fin à cette pratique abusive.
Dans une «Lettre ouverte au Maire de Paris» en date du 6 juin 2010, Paul Legal, président de la CFTC Paris rappelle qu'en date du 25 juillet 2006, le directeur de cabinet du maire, Bernard Gaudillère, actuel adjoint au budget et aux finances, avait affirmé: «une remise en ordre est en cours et s'est d'ores et déjà traduite par le non remplacement de correspondants mutuelles qui partent à la retraite. Au cours des prochaines semaines, cet effort engagé sera poursuivi», avait-il promis.
«Ces attributions hors normes de décharges totales et partielles d'activité de service causent une grave iniquité en matière de moyens syndicaux», ne manque pas de souligner la CFTC qui, avec la CFDT et l'UNSA, a fait deux requêtes auprès de la Ville de Paris, en 2006 puis en 2008. Rien ne se passe. En mars 2008, pendant sa campagne, Bertrand Delanoë souligne l'illégalité de cette affaire et promet encore d'y mettre fin.
Dans une «Lettre ouverte au Maire de Paris» en date du 6 juin 2010, Paul Legal, président de la CFTC Paris rappelle qu'en date du 25 juillet 2006, le directeur de cabinet du maire, Bernard Gaudillère, actuel adjoint au budget et aux finances, avait affirmé: «une remise en ordre est en cours et s'est d'ores et déjà traduite par le non remplacement de correspondants mutuelles qui partent à la retraite. Au cours des prochaines semaines, cet effort engagé sera poursuivi», avait-il promis.
«Ces attributions hors normes de décharges totales et partielles d'activité de service causent une grave iniquité en matière de moyens syndicaux», ne manque pas de souligner la CFTC qui, avec la CFDT et l'UNSA, a fait deux requêtes auprès de la Ville de Paris, en 2006 puis en 2008. Rien ne se passe. En mars 2008, pendant sa campagne, Bertrand Delanoë souligne l'illégalité de cette affaire et promet encore d'y mettre fin.
Les élections passées, il ne tient pas ses engagements. Dans un entretien privé, en avril 2009, le maire de Paris se serait encore engagé à mettre fin à ces «heures mutuelles» avant «fin 2009»…
Des emplois fictifs
Des emplois fictifs
Nicolas Revel, directeur de cabinet de Bertrand Delanoë, le promet toujours en 2010: «une solution durable et globale va être mise en place dans les prochains mois». «Je ne pense pas qu'il s'agisse d'emplois fictifs», ajoute-t-il,.
D'autant plus malsain et méprisant
Les Verts, membres de l'exécutif parisien, ont fortement bousculé le maire de Paris à la rentrée, dénonçant le protocole d'accord signé avec Jacques Chirac sur les emplois dit fictifs.
Malhonnête et pervers
Le vertueux Bertrand Delanoë reste dans l'illégalité, mais se permet de souligner que ces «correspondants sociaux» existent «depuis 1948» et que «la droite n'a jamais mis fin au ...système» ! L'interdiction n'est formelle que depuis 2007, mais une loi de janvier 1984 a pourtant interdit la mise à disposition gracieuse de ces «correspondants mutuelles» au profit de la mutuelle complémentaire de la Ville de Paris.
Interrogé sur ce dossier que la Ville qualifie de «compliqué», Alain Destrem, qui fut en charge des ressources humaines et des relations avec les syndicats sous Jacques Chirac puis Jean Tiberi, entre 1992 et 1998, affirme au Figaro: «je n'ai aucun souvenir de cette affaire de mutuelle».
Interrogé sur ce dossier que la Ville qualifie de «compliqué», Alain Destrem, qui fut en charge des ressources humaines et des relations avec les syndicats sous Jacques Chirac puis Jean Tiberi, entre 1992 et 1998, affirme au Figaro: «je n'ai aucun souvenir de cette affaire de mutuelle».
Il ajoute cependant, «la CGT était très puissante à Paris. Nous savions qu'ils étaient en mesure de bloquer la ville en deux temps et trois mouvements. Chirac m'affirmait souvent: je ne veux qu'une chose, c'est la paix sociale…»
Les socialistes ne font pas mieux. Sauf que les hypocrites se disent meilleurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):