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vendredi 15 octobre 2010

La commission Attali comble le vide des démagogues socialistes

Traitement de cheval ou remède de bonnes femmes socialistes ?

Régime minceur du docteur Attali

La commission a rendu ce vendredi soir à Nicolas Sarkozy son second rapport, après celui de janvier 2008. Elle a planché sur les conditions d'une relance de la croissance et, selon le document, la priorité va au désendettement et aux emplois.
A la différence des 316 mesures qu'elle préconisait dans son premier rapport, la commission Attali s'est cette fois-ci concentrée sur l'essentiel et les axes prioritaires qui doivent permettre d'augmenter le potentiel de croissance de la France.

Deux urgences et deux priorités de long terme.
La stratégie préconisée par le rapport intitulé "Une ambition pour dix ans" a pour objectif de retrouver une croissance du PIB d'au moins 2,5% par an.

Désendettement de la France

L'ancien conseiller du président socialiste François Mitterrand juge impératif de
- réduire de 50 milliards d'euros en trois ans les dépenses publiques

-et d'augmenter de 25 milliards les recettes en élargissant l'assiette des prélèvements fiscaux et sociaux.
"L'urgence est de ramener au plus vite, c'est-à-dire en 2013, le déficit public sous le seuil de 3% du PIB", comme le gouvernement s'est engagé à le faire, peut-on lire.
Si la croissance atteint 2% sur la période, cela correspond à un ajustement de 75 milliards d'euros sur trois ans donc, via des économies de dépenses pour 50 milliards et par un élargissement des assiettes fiscales et sociales, «c'est-à-dire une hausse des impôts» pour 25 milliards.

=> Côté dépenses
Quelques «mesures exceptionnelles» sur trois ans sont drastiques:
- le gel du point d'indice des salaires des fonctionnaires - ce qui a immédiatement fait bondir les syndicats-,
- le gel de certaines prestations sociales comme les aides au logement.
- la mise sous condition de ressources des allocations familiales.
«Pas question!», à déjà répondu la secrétaire d'État à la Famille. «Les allocations familiales sont universelles et ne sont pas octroyées en fonction des revenus», a dit ce vendredi Nadine Morano.

Pour sauver la Sécurité sociale
Le rapport préconise
- le déremboursement de médicaments
- et la mise en place d'une participation financière des malades en affection de longue durée, aujourd'hui pris en charge à 100% par la Sécurité sociale.

=> Côté recettes
La commission se prononce pour un réexamen de la fiscalité sur les plus-values et les successions.
Le rapport préconise de supprimer des niches ayant des «effets anti-redistributifs ou favorisant les plus privilégiés» , par exemple sur l'épargne et les plus-values du capital bénéficiant d'un régime fiscal dérogatoire.
Il précise que «ces augmentations d'impôts seront hors bouclier fiscal».

Elle propose aussi la taxation des "rentes injustifiée", notamment celles dont bénéficient les propriétaires fonciers.

Le rapport n'hésite pas non plus à parler d'«effet d'aubaine» pour la TVA à 5,5% dans la restauration.

Améliorer l'emploi

La commission conseille de se concentrer sur l'emploi des jeunes et sur la compétitivité du coût du travail. Elle fait à ce propos une préconisation qui ne cadre guère avec le mythe socialiste: «Transférer une partie des charges sociales sur la TVA.» En d'autres termes, instaurer une «TVA sociale».

Deux «chantiers de long terme»

Ils concernent l'éducation et la gestion des ressources rares.

  • L'éducation ?
  • Les membres de la commission recommandent de
    - rémunérer, sous la forme d'un contrat d'activité à durée indéterminée - un "contrat d'évolution" - la phase de recherche d'emploi et de formation
    - et suggèrent de renforcer les formations initiales en alternance.

  • Pour garantir un bon niveau du système éducatif, ils proposent "une évaluation rigoureuse de l'engagement des enseignants", susceptible d'influer sur leur carrière, et l'augmentation des obligations de service.

    La gestion des ressources rares ?
  • La mise en place de la taxe carbone, provisoirement enterrée par le gouvernement, est remise à l'ordre du jour.

    Rappelons-le, à la condition de mettre en œuvre cette «stratégie à dix ans», la France sera alors capable d'atteindre une croissance moyenne d'au moins 2,5% par an, conclut le rapport.

    1 commentaire:

    1. Pourquoi un président dit de droite prend il systématiquement conseil auprès d'un cuistre de gauche? N'y a-t-il personne à droite qui serait capable de proposer des solutions autres que les éternelles rengaines marxistes qui nous font crever à petit feu depuis 40 ans? Il ne nous manque plus que ce jean foutre de Borloo comme premier ministre et la farce sera complète. Continuez dans cette voie, M. Sarkozy, apparemment vous pensez ne pas encore avoir assez déçu vos électeurs!

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