Le conflit des retraites n'a pas profité aux leaders du PS
le Che-Besancenot, le communiste Pierre Laurent, JV Placé (les Verts)
et les socialistes Emmanuelli et Hamon
(manque Mélenchon, de gauche à droite sur la photo)
Aubry, Royal et Hollande ne profitent pas du mouvement social
«C'est loin d'être gagné pour 2012», explique un membre de la direction du PS.
Si, à dix-huit mois de la présidentielle, la cote de popularité du président de la République n'a pas gagné à la réforme, les prochains candidats aux primaires socialistes de la présidentielle ne sont pas sûrs de vouloir incarner ce mouvement social qui s'essouffle et qui aura coûté cher à l'économie et laissé des traces dsur les relations entre les Français et entre les générations. L'électorat attend toujours d'en savoir plus sur le projet socialiste.
«Le désir pour le PS n'existe pas encore, estime Frédéric Dabi de l'Ifop.
Il n'y a pas d'effet de vases communicants avec la droite.» Dans une enquête publiée la semaine dernière dans France-Soir,
«Le désir pour le PS n'existe pas encore, estime Frédéric Dabi de l'Ifop.
Il n'y a pas d'effet de vases communicants avec la droite.» Dans une enquête publiée la semaine dernière dans France-Soir,
=> seulement 42% des Français sont satisfaits de l'action du premier secrétaire, Martine Aubry, au sujet de la réforme des retraites. Soit autant que le premier ministre, François Fillon.
=> Bien qu'omniprésente sur le sujet depuis près de deux mois, Désirdavenir Royal n'est approuvée que par 32% des personnes interrogées. Malgré ses efforts et peut-être à cause de son débauchage des ados (lire PaSiDupes) l'ancienne candidate n'a encore pas convaincu.
Son irresponsabilité a d'ailleurs frappé l'opinion, matout comme son mensonge quand elle nie avoir poussé les ados et attiré les casseurs dans la rue: lire PaSiDupes
Et elle n'a toujours pas comblé son déficit de crédibilité. Lire PaSiDupes et les conséquences de l'appel Royal d'octobre 2010
VOIR et ENTENDRE pour un moment de détente, avec ce montage de documents , tronqués ou non, et de facéties, volontaires ou non, et donc sa dose socialiste de "si", de "il suffit" et de "c'est très simple"... :
La gauche progresse de manière indifférenciée
Dans le baromètre BVA d'octobre pour L'Express, toutes les cotes d'avenir des principaux responsables de gauche gagnent des points (sauf celle de Sa Cynique Majesté Royal qui demeure stable). «Cela ne veut pas dire que le PS a amélioré la question de sa crédibilité», nuance Gaël Sliman, directeur général adjoint de BVA. «Les socialistes ont gagné le statut de meilleurs opposants, mais les Français attendent maintenant leurs propositions. Le souci d'incarnation n'est pas la priorité des gens.» Leur souci concernerait plutôt l'incertitude que fait peser le PS sur le maintien du niveau des retraites en cas de retour aux affaires et à l'âge de départ à la retraite promis à 60 ans.
Dans ces conditions, l'ambiguïté sur la position du parti, entre ceux qui défendent l'allongement de la durée de cotisation et ceux qui envisagent d'en faire un sujet de négociation, comme Benoît Hamon, n'a pas contribué à la clarification du discours. «C'est une épine dans le pied de Martine Aubry», pense un partisan de DSK.
Contrairement à ce qu'espéraient certains, le mouvement social n'aura pas permis de départager les présidentiables socialistes.
Dans le baromètre BVA d'octobre pour L'Express, toutes les cotes d'avenir des principaux responsables de gauche gagnent des points (sauf celle de Sa Cynique Majesté Royal qui demeure stable). «Cela ne veut pas dire que le PS a amélioré la question de sa crédibilité», nuance Gaël Sliman, directeur général adjoint de BVA. «Les socialistes ont gagné le statut de meilleurs opposants, mais les Français attendent maintenant leurs propositions. Le souci d'incarnation n'est pas la priorité des gens.» Leur souci concernerait plutôt l'incertitude que fait peser le PS sur le maintien du niveau des retraites en cas de retour aux affaires et à l'âge de départ à la retraite promis à 60 ans.
Dans ces conditions, l'ambiguïté sur la position du parti, entre ceux qui défendent l'allongement de la durée de cotisation et ceux qui envisagent d'en faire un sujet de négociation, comme Benoît Hamon, n'a pas contribué à la clarification du discours. «C'est une épine dans le pied de Martine Aubry», pense un partisan de DSK.
Contrairement à ce qu'espéraient certains, le mouvement social n'aura pas permis de départager les présidentiables socialistes.
Lointain et distant, Dominique Strauss-Kahn demeure le favori des Français, Martine Aubry est plébiscitée par les militants. Ségolène Royal et François Hollande demeurent les outsiders.
Offensive médiatique massive
Quand sa cornée l'y a autorisé, le premier secrétaire Aubry n'a manqué aucune manifestation.
Offensive médiatique massive
Quand sa cornée l'y a autorisé, le premier secrétaire Aubry n'a manqué aucune manifestation.
Ex-candidate éliminée du Congès de Reims, après son échec à la présidentielle, l'amère Royal a mené une offensive médiatique massive.
Avec hargne, mais rappellons-nous son appel à l'insurrection populaire d'avril 2009 :lien PaSiDupes
L'ancien premier secrétaire, François Hollande, dit Flamby 1er, s'est efforcé d'incarner une ligne modérée de responsabilité, en se projetant dans l'après.
Seul le directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn, par la force des choses absent du débat politique national, ne s'est pas exprimé. Une position opportune puisqu'il ne partage pas tout à fait la position du PS sur l'opposition au report de l'âge légal de départ à la retraite. «Si notre candidat est DSK, nous aurons un problème avec le reste de la gauche», met-on tout aussi opportunément en garde, au sein de l'aile gauche du parti. Un argument balayé par les proches de DSK. Leur champion jouit toujours d'une grande cédibilité sur les questions économiques, estiment-ils.
L'aile gauche du PS tient absolument à ce que le mouvement social ait changé la donne.
Seul le directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn, par la force des choses absent du débat politique national, ne s'est pas exprimé. Une position opportune puisqu'il ne partage pas tout à fait la position du PS sur l'opposition au report de l'âge légal de départ à la retraite. «Si notre candidat est DSK, nous aurons un problème avec le reste de la gauche», met-on tout aussi opportunément en garde, au sein de l'aile gauche du parti. Un argument balayé par les proches de DSK. Leur champion jouit toujours d'une grande cédibilité sur les questions économiques, estiment-ils.
L'aile gauche du PS tient absolument à ce que le mouvement social ait changé la donne.
«On ne peut plus dire la même chose qu'avant», estime-t-on dans l'entourage du porte-parole Benoît Hamon et d'Henri Emmanuelli.
«Martine Aubry ne doit pas faire la même erreur que Lionel Jospin en sautant par-dessus la question du premier tour», s'inquiète le maire en colère du XIVe arrondissement, Pascal Cherki (ci contre en vert, à gauche), qui estime que le mouvement social a tourné au vinaigre pour l'opposition. Ex-proche de Julien Dray et avocat de SOS Racisme, il a rejoint Mélenchon, Emmanuelli et Hamon en 2002. Qoi d'étonnant donc qu'il brandisse la peur. Pour lui, une dispersion des voix à gauche n'est pas à exclure. «Le risque d'un 21 avril n'est pas écarté pour le PS.»
Le problème du PS est dans sa ... diversité !
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