Le Sénat, après l'Assemblée, d'accord sur la nécessité de la retraite à 67 ans
Lundi 11 octobre - Le Sénat a voté l'une des mesures-phare de la réforme des retraites, qui repousse de 65 à 67 ans l'âge de la retraite sans décote quel que soit le nombre d'années de cotisation.
Lundi 11 octobre - Le Sénat a voté l'une des mesures-phare de la réforme des retraites, qui repousse de 65 à 67 ans l'âge de la retraite sans décote quel que soit le nombre d'années de cotisation.
Pour la forme, la CFDT a essayé d'en repousser la mise en oeuvre.
Le Parlement désavoue l'opposition de la gauche et des syndicats.
L'article 6 a été adopté par 174 voix contre 159.
L'article 6 a été adopté par 174 voix contre 159.
L'UMP a voté pour, ainsi qu'une majorité de centristes. Les sénateurs centristes du MoDem ont voté contre et s'enfoncent dans l'opposition, au côté du PS, du Front de gauche (PCF et Parti de gauche) et du RDSE (à majorité radicaux de gauche).
Les sénateurs ont voté deux amendements du gouvernement à cet article prévoyant le maintien du départ à 65 ans sans décote:
Les sénateurs ont voté deux amendements du gouvernement à cet article prévoyant le maintien du départ à 65 ans sans décote:
Deux autres amendements, ceux-là émanant de l'opposition, ont également été adoptés.
"On n'est pas là pour faire des choses faciles"
Une ribambelle de sénateurs de l'opposition de gauche s'est succédée pour dénoncer cet article.
François Patriat (PS) a dénoncé une "réforme idéologique placé non sous le signe du courage mais de l'injustice".
Le centre ne sait pas de quel côté il va tomber:
Jacqueline Gourault (Union centriste) s'est émue que le gouvernement "n'ait pas fait le geste d'ouvrir la discussion" avec notamment la CFDT sur cet article, précisant que les sénateurs MoDem voteraient contre.
Une autre centriste Catherine Morin-Desailly s'est toutefois abstenue, regrettant des aménagements "limités".
Or, Hervé Maurey (Nouveau Centre) indiquait que la majorité du groupe votait pour estimant qu'on ne "peut faire autrement pour sauver le système par répartition".
Eric Woerth reproche à la gauche de n'avoir "jamais voulu faire de réforme"
"On n'est pas là pour faire des choses faciles (...) c'est compliqué de dire aux Français qu'il faut travailler plus, de passer aux 67 ans, mais il faut le faire", a-t-il ajouté.
Eric Woerth reproche à la gauche de n'avoir "jamais voulu faire de réforme"
"On n'est pas là pour faire des choses faciles (...) c'est compliqué de dire aux Français qu'il faut travailler plus, de passer aux 67 ans, mais il faut le faire", a-t-il ajouté.
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