Dame Royal n'y est strictement pour rien !...
Sa Cynique Majesté Royal a obtenu son « vent de révolte »
Jeudi 14 octobre, au lendemain de l'appel de l'irresponsable socialiste à descendre dans la rue, près de 350 lycées étaient bloqués ou perturbés en France : c'est beaucoup plus que mercredi et à peu près autant que mardi dernier, jour de la grande manifestation.
Plusieurs rassemblements ont connu des « débordements »
Les lycéens représentent l'espoir de la gauche d'une relance de la contestation, au moment où la mobilisation contre le projet de réforme des retraites semble s'essouffler dans la plupart des secteurs. Deux secteurs sont à contre-temps du mouvement: les secteurs pétrolier et de l'éducation.
Appelés mardi soir par Sa Cynique Majesté Royal «à descendre dans la rue, mais de façon très pacifique», ce qui n'est pas naturel chez des jeunes qu'on arrête pas facilement une fois qu'on les a lancés, ils ont poursuivis mercredi ici, la perturbation et là, le blocage de leurs établissements, avant d'intensifier le mouvement jeudi à l'appel de l'Union nationale lycéenne (UNL), le principal syndicat.
Mobilisation du jour
Jeudi, le ministère compte ainsi 342 lycées perturbés ou bloqués sur les 4302 du pays (7,9%). L'UNL dénombrait de son côté 700 lycées bloqués et 1100, au total, perturbés, soit un quart des lycées. Dans les deux cas, le chiffre est en nette augmentation par rapport à mercredi (il était de 135 pour le ministère et de 400 pour l'UNL). Le mouvement redevient comparable à celui de la grande journée mobilisation intersyndicale de mardi (plus de 300 établissements étaient perturbés).
=> Dans la capitale
Le syndicat lycéen avait par ailleurs appelé jeudi à des manifestations et des rassemblements dans toute la France, dont un à Paris à 15h30 devant le siège du Medef, le syndicat des patrons.
«Une trentaine de lycées» sont touchés, a précisé l'UNL.
Disons qu'il ont été frappés. Au lycée Maurice-Ravel, les élèves ont utilisé des panneaux métalliques du chantier voisin du tramway pour bloquer l'entrée. Devant le lycée Voltaire, les élèves ont dressé une barricade avec des barrières de chantiers et des poubelles pour bloquer la circulation sur l'avenue de la république.
Toujours à Paris, plusieurs centaines de lycéens, accompagnés d'étudiants, de professeurs et de cheminots, ont manifesté aux abords du siège du Medef pour réclamer le retrait du projet de reforme des retraites. Les forces de l'ordre, CRS et gendarmes mobiles, ayant bloqué l'accès au siège national du patronat situé avenue Bosquet, les manifestants se sont rassemblés à quelques dizaines de mètres, entonnant des slogans comme «Et hop, Sarkozy, ta réforme elle va sauter». Les lycéens venaient de plusieurs établissements parisiens perturbés, notamment Maurice-Ravel et Hélène-Boucher, comme indiqué sur des pancartes.
Des militants «casseurs»
Sa Cynique Majesté Royal a obtenu son « vent de révolte »
Jeudi 14 octobre, au lendemain de l'appel de l'irresponsable socialiste à descendre dans la rue, près de 350 lycées étaient bloqués ou perturbés en France : c'est beaucoup plus que mercredi et à peu près autant que mardi dernier, jour de la grande manifestation.
Plusieurs rassemblements ont connu des « débordements »
Les lycéens représentent l'espoir de la gauche d'une relance de la contestation, au moment où la mobilisation contre le projet de réforme des retraites semble s'essouffler dans la plupart des secteurs. Deux secteurs sont à contre-temps du mouvement: les secteurs pétrolier et de l'éducation.
Appelés mardi soir par Sa Cynique Majesté Royal «à descendre dans la rue, mais de façon très pacifique», ce qui n'est pas naturel chez des jeunes qu'on arrête pas facilement une fois qu'on les a lancés, ils ont poursuivis mercredi ici, la perturbation et là, le blocage de leurs établissements, avant d'intensifier le mouvement jeudi à l'appel de l'Union nationale lycéenne (UNL), le principal syndicat.
Mobilisation du jour
Jeudi, le ministère compte ainsi 342 lycées perturbés ou bloqués sur les 4302 du pays (7,9%). L'UNL dénombrait de son côté 700 lycées bloqués et 1100, au total, perturbés, soit un quart des lycées. Dans les deux cas, le chiffre est en nette augmentation par rapport à mercredi (il était de 135 pour le ministère et de 400 pour l'UNL). Le mouvement redevient comparable à celui de la grande journée mobilisation intersyndicale de mardi (plus de 300 établissements étaient perturbés).
=> Dans la capitale
Le syndicat lycéen avait par ailleurs appelé jeudi à des manifestations et des rassemblements dans toute la France, dont un à Paris à 15h30 devant le siège du Medef, le syndicat des patrons.
«Une trentaine de lycées» sont touchés, a précisé l'UNL.
Disons qu'il ont été frappés. Au lycée Maurice-Ravel, les élèves ont utilisé des panneaux métalliques du chantier voisin du tramway pour bloquer l'entrée. Devant le lycée Voltaire, les élèves ont dressé une barricade avec des barrières de chantiers et des poubelles pour bloquer la circulation sur l'avenue de la république.
Toujours à Paris, plusieurs centaines de lycéens, accompagnés d'étudiants, de professeurs et de cheminots, ont manifesté aux abords du siège du Medef pour réclamer le retrait du projet de reforme des retraites. Les forces de l'ordre, CRS et gendarmes mobiles, ayant bloqué l'accès au siège national du patronat situé avenue Bosquet, les manifestants se sont rassemblés à quelques dizaines de mètres, entonnant des slogans comme «Et hop, Sarkozy, ta réforme elle va sauter». Les lycéens venaient de plusieurs établissements parisiens perturbés, notamment Maurice-Ravel et Hélène-Boucher, comme indiqué sur des pancartes.
Des militants «casseurs»
Des «échauffourées» se sont produites à Montreuil en fin de matinée entre les forces de l'ordre et quelques jeunes qui aurait jeté des pierres sur les policiers. «Un jeune de 16 ans a été légèrement blessé au visage par un tir de flash-ball intervenu suite aux jets de projectile contre les forces de l'ordre», a indiqué la préfecture. Le jeune a été conduit à l'hôpital André Grégoire. A la demande du préfet, la préfecture de police de Paris a saisi l'IGS pour ouvrir une enquête.
A Chambéry, un rassemblement a également dégénéré. Des pompiers venus éteindre un feu de poubelle ont été la cible de jet de pierres. Deux pelotons de gendarmerie ont ensuite été visés. Les gendarmes ont alors envoyés plusieurs grenades lacrymogènes avant de poursuivre les lycéens à l'origine des violences. Trois manifestants ont ainsi été interpellés.
Les forces de l'ordre ont également dispersé plusieurs manifestations «hostiles» selon elles à Argenteuil (Val d'Oise) dont une devant le lycée Romain-Rolland, où, d'après une source proche de l'enquête, des manifestants avaient des «attitudes de casseurs». Autour de la gare du Val d'Argent à quelques mètres du lycée, des abris bus et des cabines téléphoniques ont été dégradées et quelques poubelles incendiées. Les policiers ont eu recours au gaz lacrymogène et aux tirs de flashball. «Une lycéenne a eu le cuir chevelu légèrement abîmé par un jet de pierre» et deux policiers ont été très légèrement blessés, selon la source.
Une dizaine de jeunes manifestants ont par ailleurs été interpellés à Lens (Pas-de-Calais) après qu'une manifestation rassemblant près de 2000 lycéens a dégénéré en heurts avec la police.
Les universités ne suivent pas encore le mouvement
Une dizaine de jeunes manifestants ont par ailleurs été interpellés à Lens (Pas-de-Calais) après qu'une manifestation rassemblant près de 2000 lycéens a dégénéré en heurts avec la police.
Les universités ne suivent pas encore le mouvement
A Toulouse, 10.000 jeunes selon l'UNEF ont manifesté. «Nous, les lycéens, on est particulièrement touchés par la réforme. Moi, j'envisage de faire un master en psychologie. Si je termine à 27 ans, avec 42 années de cotisation, ça fait 69, en supposant qu'il n'y ait pas de période de chômage ni de congé maternité», a expliqué Audrey Domeche, lycéenne de terminale qui se présente comme une porte-parole de la «coordination des lycées» de Toulouse.
A Rennes, ils étaient 8000 manifestants selon l'UNEF, et à Bordeaux, 7000. Le syndicat a également comptabilisé 5000 manifestants à Brest (2000 selon les forces de police), 4000 à Reims, 2000 à Perpignan, 2000 à Orléans, 2000 à Tours, 1500 à Montpellier et 1000 à Caen.
Dans les petites villes de la région du Grand Ouest, les lycéens se sont également mobilisés, selon le site internet de Ouest-France : 4.500 à Saint-Brieuc, 700 à Saint-Malo, 400 à Landerneau, 300 à Cherbourg ou 500 à Saint-Lô, selon la police. A la Roche-sur-Yon en Vendée, les manifestants étaient 850, selon la police.
Les universités ne semblent pas suivre le mouvement pour le moment. Seule l'université de Rennes 2 a été fermée pour la journée par son président jeudi «pour raisons de sécurité» après la pose par des «anarchistes autonomes» de barrières bloquant le site.
Les autorités redoutent particulièrement l'entrée des jeunes dans le conflit, comme cela avait été le cas en 2006. Dominique de Villepin s'était alors vu obligé de reculer sur le CPE de crainte de voir la situation dégénérer.
La Peep et le Mét condamnent la FCPE et la gauche
=> La PEEP, fédération modérée de parents d'élèves, et le Mouvement des étudiants (Mét) ont dénoncé jeudi, dans des communiqués séparés, les blocages des lycées et des universités.
«Il est totalement irresponsable de la part d'organisations syndicales, politiques et de parents d'élèves, d'envoyer dans la rue des jeunes mineurs et de cautionner les blocus des lycées», écrit ainsi la fédération des Parents d'élèves de l'enseignement public.
=> Le Mét, organisation étudiante, a dénoncé de son côté le vote de blocage de l'université de Rennes-II intervenu mercredi, suivi jeudi de la fermeture de l'établissement décidée par le président Marc Gontard «pour raisons de sécurité». «Si le Mét comprend la volonté de l'université d'éviter tout débordement et toute dégradation des locaux, la fermeture administrative ne constitue néanmoins qu'une solution à très court terme», déplore l'organisation. Les universités ont-elles les moyens de supporter des dégradations ?
Dans les petites villes de la région du Grand Ouest, les lycéens se sont également mobilisés, selon le site internet de Ouest-France : 4.500 à Saint-Brieuc, 700 à Saint-Malo, 400 à Landerneau, 300 à Cherbourg ou 500 à Saint-Lô, selon la police. A la Roche-sur-Yon en Vendée, les manifestants étaient 850, selon la police.
Les universités ne semblent pas suivre le mouvement pour le moment. Seule l'université de Rennes 2 a été fermée pour la journée par son président jeudi «pour raisons de sécurité» après la pose par des «anarchistes autonomes» de barrières bloquant le site.
Les autorités redoutent particulièrement l'entrée des jeunes dans le conflit, comme cela avait été le cas en 2006. Dominique de Villepin s'était alors vu obligé de reculer sur le CPE de crainte de voir la situation dégénérer.
La Peep et le Mét condamnent la FCPE et la gauche
=> La PEEP, fédération modérée de parents d'élèves, et le Mouvement des étudiants (Mét) ont dénoncé jeudi, dans des communiqués séparés, les blocages des lycées et des universités.
«Il est totalement irresponsable de la part d'organisations syndicales, politiques et de parents d'élèves, d'envoyer dans la rue des jeunes mineurs et de cautionner les blocus des lycées», écrit ainsi la fédération des Parents d'élèves de l'enseignement public.
=> Le Mét, organisation étudiante, a dénoncé de son côté le vote de blocage de l'université de Rennes-II intervenu mercredi, suivi jeudi de la fermeture de l'établissement décidée par le président Marc Gontard «pour raisons de sécurité». «Si le Mét comprend la volonté de l'université d'éviter tout débordement et toute dégradation des locaux, la fermeture administrative ne constitue néanmoins qu'une solution à très court terme», déplore l'organisation. Les universités ont-elles les moyens de supporter des dégradations ?
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