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jeudi 21 octobre 2010

Sursis requis pour Liès Hebbadj, l'arrogant polygame de Nantes (PS)

Ne passez pas par la prison; allez directement à la case CAF
Un caïd local avec gardes du corps

Jugé en son absence, pour "abus de confiance"
Deux mois de prison avec sursis ont été requis mercredi à l'encontre de Liès Hebbadj, jugé en son absence pour "abus de confiance" par le tribunal correctionnel de Nantes.
Le jugement été mis en délibéré au 17 novembre.

La polygame nantais était jugé cette fois pour avoir réglé des frais d'avocats avec le chéquier de la petite association qu'il présidait pour faire construire une mosquée dans sa commune. L'honnête commerçant de la ville socialiste de Rezé (Loire-Atlantique) est connu pour des « soupçons » de polygamie, rappelle Reuters qui crée ainsi la confusion.
Dans l'affaire jugée cette semaine, le trésorier de l'Association culturelle des musulmans de Rezé (ACMR), qui s'est constitué partie civile, a dit ne pas avoir donné son accord pour prêter 1.700 euros à Liès Hebbadj, remboursés depuis, contrairement à ce que ce dernier a prétendu lors de sa garde à vue.
Il a réclamé un euro symbolique de dommages et intérêts, estimant que l'affaire avait "discrédité" l'association.

Me Cécile de Oliveira, avocate de Liès Hebbadj, a dénoncé le "traitement particulier" fait à son client.
Bien que l'affaire en cours n'ait rien à y voir, l'avocate établit un amalgame politico-judiciaire. "Depuis plusieurs mois, le pouvoir a revendiqué de faire de Liès Hebbadj un jouet judiciaire, pour qu'on puisse suivre le feuilleton dont il fait l'objet", a-t-elle estimé à contre-temps.
"Son procès a été fixé par le parquet un mois après sa garde à vue, alors que des affaires autrement plus graves doivent attendre deux ans après la fin de l'enquête pour être jugées", a-t-elle polémiqué.

Le vice-procureur Ivan Auriel a pour sa part réagi dans ses réquisitions.
"Il a été dit dans ce dossier que le parquet avait fait preuve d'un acharnement judiciaire anormal et exorbitant, compte tenu du faible préjudice". "Mais il ne s'agit pas d'acharnement, mais de prendre en compte la souffrance d'une communauté blessée dans son honneur", a-t-il souligné.
Lien Le Parisien

Liès Hebbadj est connu pour des faits autrement plus exceptionnels

Il vit avec son épouse légitime et ses trois "maîtresses" et a été mis en examen dans deux autres enquêtes sur une fraude aux prestations sociales et le viol d'une ex-compagne. Lire PaSiDupes
et ce lien

A la découverte du pot aux roses après contestation par une de ses compagnes d'une contravention de 22 euros pour avoir conduit voilée de son niqab (lien PaSiDupes), le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, avait menacé de le déchoir de
sa nationalité française en raison de sa "polygamie". Lien PaSiDupes


1 commentaire:

  1. bonjour à tous
    1 € symbolique à ce .... (j'ai pas le bon mot)
    alors qu'un "petit" excès de vitesse= 90 €
    bravo les tribunaux

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