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jeudi 21 octobre 2010

Marseille, à la merci du syndicat FO, depuis Defferre (PS)

Force Ouvrière bloque Marseille: poubelles et transports Menace sanitaire de FO sur la ville portuaire
Depuis la grève du mardi 12 octobre, les poubelles s'entassaient dans les rues de Marseille où les éboueurs du secteur public (fonctionnaires territoriaux de 12 arrondissements sur 16) sont entrés en grève reconductible à l'appel du syndicat Force Ouvrière pour s'opposer au travail parlementaire de réforme des retraites. => La fédération "Terre de Commerces", qui réunit les associations de commerçants des Bouches-du-Rhône, et la fédération Marseille centre ont donc retroussé les manches le 16 octobre et procédé au ramassage des ordures rue Paradis, l'une des principales rues commerçantes. "Le ramassage effectué n'a pour but que de rendre aux commerçants des rues propres et donc praticables par les consommateurs", a précisé Terre de Commerces dans un communiqué, en ajoutant que "cette opération se veut donc citoyenne et non partisane face à un mouvement de grève qui ne concerne pas les commerçants". Seulement cinq camions-benne, trois prêtés par des adhérents de la fédération et deux loués, ont sillonné le centre de Marseille (la rue Paradis et la place Charles Gaulle) à proximité du Vieux-Port et représentant "la vitrine commerciale de la ville", avec des commerçants bénévoles pour charger les détritus, a précisé Clotilde Lemoine, secrétaire générale de Terre de Commerces. => Face à l'intransigeance de FO et aux conditions d'hygiène insupportables que le syndicat imposait à la population, Michel Sappin, le préfet des Bouches-du-Rhône, a annoncé le 20 octobre qu'il avait fait appel à 150 personnels de la Sécurité civile pour ramasser les ordures amoncellées sur toute l'étendue de Marseille depuis le 12 octobre. Peu après 15 heures, des militaires en combinaison blanche, masques et gants de protection, sont entrés en action dans les rues commerçantes du centre, sous les regards approbateurs des passants, nombreux à sortir l'appareil photo pour conserver le souvenir de la réactivité des pouvoirs publics. => Les commentaires
  • Pour les syndicats, cette opération sur les 12 arrondissements où la collecte des déchets est assurée par le public, est tout simplement "inadmissible" et "antidémocratique", a estimé Roger Aymard, de l'intersyndicale noyautée par FO. "Il y a eu d'autres conflits" à Marseille, familière des grèves d'éboueurs (une vingtaine recensée en trente ans), mais "on n'a jamais envoyé les camions de l'armée", s'est-il plaint.
  • « Il ne s'agit nullement d'être des briseurs de grève », explique le préfet M. Sappin qui invoque des "risques d'hygiène et de sécurité". "Je considère aujourd'hui que la situation est intolérable" et "qu'il y a un véritable danger pour la population", a-t-il affirmé. Il s'agit d'"éviter les épidémies" et un éventuel drame lié aux feux de poubelles: les pompiers ont en effet recensé plus de 120 interventions en une semaine.
  • Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin (UMP), a tenu à saluer "le courage du préfet". "Cette décision permettra de rendre aux Marseillais légitimement excédés un espace de vie acceptable", a souligné le maire, espérant "qu’une décision de même nature permettra de débloquer le conflit portuaire". La question de l'efficacité des agents territoriaux Déblayer en 48 heures les détritus en tous genres empilés sur le sol (7.000 à 8.000 tonnes, selon la préfecture) depuis le lancement du mouvement le 12 octobre, à l'appel de Force Ouvrière. => Cette action démontre qu'en deux jours une équipe active peut accomplir le travail d'une armada de paresseux sur une semaine. Ce qui ne manque pas de poser le problème de la pléthore de personnels et du nombre insuffisant d'heures hébdomadaires de travail effectif. FO bloque aussi les tunnels marseillais Des grévistes, du syndicat FO également, ont bloqué les trois tunnels urbains de Marseille, le 20 octobre, dans le cadre de la contestation de la réforme des retraites. Une vingtaine de militants a suffi à bloquer vers 6 heures les deux entrées du tunnel Saint-Charles à l'aide de camions, placardant des affiches demandant le "retrait du plan Woerth-Fillon". "La retraite, c'est à 60 ans, 40 ans de cotisation c'est déjà trop", assuraient-ils. Le blocage "peut être relativement court, mais il peut être important s'il se passe des incidents", a mis en garde Patrick Rué, secrétaire général adjoint FO des agents territoriaux. Les deux autres tunnels de Marseille, situés à proximité du Vieux-Port, ont également été bloqués aux premières heures de la matinée, mais les forces de l'ordre sont intervenues afin d'assurer le retour à une circulation normale. Selon P. Rué (FO), "le conflit a franchi un palier". "Aujourd'hui il n'y a pas d'autre solution que la grève et les actions pour se faire entendre. Les manifestations comme hier ne font pas bouger le gouvernement. Pour obtenir le retrait du projet , il faut paralyser la France", a-t-il affirmé. Le syndicaliste a dénoncé l'arrêté de réquisition des agents affectés à la surveillance et à la sécurisation des trois tunnels de la ville pris par le préfet des Bouches-du-Rhône, à la demande de la communauté urbaine de Marseille (Marseille Provence Métropole, PS), gestionnaire de ces installations. "On avait passé des accords avec le président de MPM en lui indiquant que si la situation ne changeait pas, un tunnel serait fermé pendant trois heures. La réponse, c'est un ordre de réquisition. Nous, on considère que les accords sont caduques", a réagi P. Rué (FO). Or, chacun sait que le PS et FO ne sont pas, actuellement, spécialement à couteaux tirés... Transports marseillais Par ailleurs, le bus et les tramways ne circulaient pas le mercredi 20 à Marseille en raison de blocage des dépôts par les grévistes. En revanche, le métro n'était pas affecté par le mouvement. La CGT aussi bloque le port de Marseille Touché! Bientôt coulé? Le 12 octobre, 85 navires étaient bloqués en mer (56 "pétroliers" et 29 bateaux de marchandises), en raison de mouvements de grève affectant toutes les activités du port de Marseille. Au total, 40 pétroliers étaient en attente dans la rade de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), 13 pétroliers dans celle de Marseille et 3 péniches sur le Rhône, en raison du blocage des terminaux pétroliers de Fos-Lavera, entamé le 27 septembre, a détaillé le Grand port maritime de Marseille (GPMM). La CGT bloque ainsi l'activité économique du port des bassins Est à Marseille à Fos, pour protester contre la mise sur pied d'une filiale pour gérer ces terminaux dans le cadre de la réforme portuaire: en clair, du fait du projet de réforme du statut ultra-protégé des dockers. Le jour où Muselier s'est fait agresser par des nervis de FO
  • La manière forte ne date pas de mars 2010
    En mars 2008, la permanence UMP avait été mise à sac

    Pour intimider Renaud Muselier, il faut venir à plusieurs contre un, comme les gros bras du syndicat FO qui rouèrent le député UMP de coups. En septembre 1994, les dockers de Marseille avaient fracassé le député UMP. Dialogue social rompu à coups de barres de fer par des démocrates: un "passage à tabac", selon l'INA... VOIR et ENTENDRE le document INA

    1 commentaire:

    1. Et n'oubliez pas comment est géré le journal La Provence avec un syndicat majoritaire FO, exactement pareil qu'à la ville....

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