Des extrémistes et non des éducateurs
La création de ce réseau remonte à juin 2004. Des enseignants et du personnel de l'Éducation nationale, des parents d'élèves, des éducateurs, des collectifs, des syndicats et des organisations attachées à la défense des Droits de l'homme, affichaient une préoccupation commune : la situation précaire des élèves majeurs « sans papiers » et des familles d'étrangers en situation irrégulière ayant des enfants mineurs scolarisés (de la maternelle à l'université). Les enfants devenaient un enjeu compassionnel destiné à la manipulation des medias consentants et de l’opinion naïve.
En fait, ils n’étaient déjà qu’un prétexte à un activisme plus vaste, incluant des sans-papiers sortis de l’âge de la scolarisation obligatoire, leurs parents et grands-parents. Ils décidèrent ce jour-là de créer un réseau prétendant soutenir ces enfants, le Réseau Éducation sans frontières (RESF).
D'après la législation française, un mineur ne peut être contraint à quitter le territoire. On ne peut donc pas réellement parler de « mineurs sans-papiers ». En revanche, leurs parents, eux majeurs, restent parfaitement expulsables puisqu’ils sont dépourvus de titre de séjour en règle, et leurs jeunes enfants se retrouvent par conséquent forcés de quitter eux aussi le territoire français, sans quoi ils seraient séparés de leurs parents. On comprend que les naissances sur le territoire français, outre les mariages blancs, sont des moyens de contourner la loi. Les enfants de sans-papiers sont instrumentalisés, avec amour et sollicitude. Les enfants sont un prétexte à la naturalisation de leurs parents et grands-parents.
Le Réseau, dont l'objectif officiel est de permettre aux personnes scolarisées en France de rester sur le territoire si elles le souhaitent, demande donc, non seulement la régularisation des jeunes étudiants et lycéens majeurs, mais également celle des parents d'enfants scolarisés en France (les jeunes mineurs étant donc déjà en situation régulière).
Le projet de Constitution européenne a été refusé par un vote majoritairement négatif en France. Quel rapport? Les Français n’ont pas été dupes de ce que l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme tentait de leur imposer. Il affirme en effet le droit à une "vie familiale normale". Les implications ? Au nom de cet article, il est difficile, voire à la limite de l'illégalité, pour un État de séparer une famille pourtant clandestine, qui se retrouve alors en présence de familles ni expulsables, ni régularisables. On parle alors de "ni-ni".
Pour permettre à des enfants et leurs familles de rester en France et bafouer la loi, le réseau activiste ESF organise des parrainages à travers la France. Lors de ces actions, les enfants sont parrainés par des célébrités militantes, des people dignes du respect des extrémistes de gauche (élus, artistes...) et des militants moins connus. Les parrains se sont engagés à aider ces personnes dans leurs démarches. Après quoi, ils doivent se débrouiller : la solidarité nationale prend le relais, de gré ou de force.
Les mouvements impliqués et …financés par l’Etat:
Au 3 décembre 2005, le Réseau compte de nombreuses organisations et collectifs clonés et disséminés dans toute la France.
. Les mouvements associatifs (locaux ou nationaux comme ADN (Association pour la démocratie-Nice !)
· AITEC (Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs), réseau de professionnels, de chercheurs et de citoyens engagés dans le mouvement social et … citoyen, dont l’urbanisme et le logement.
· AMF (Association des Marocains de France)
· AMHITI (Réfugiés haïtiens en France)
· ASAV (Association pour l'accueil des voyageurs) émanation du CCFD (Comité catholique contre la faim et pour le développement -CCFD) qui est membre du CRID (Centre de Recherche et d’Information pour le Développement, un Collectif de 52 associations françaises de solidarité internationale), de la CIDSE (Coopération Internationale pour le Développement et la Solidarité et de Coordination Sud (ONG françaises de solidarité internationale)
· ATTAC-France
· Le CIMADE (Comité inter-mouvements auprès des évacués — protestant à l’origine, la mention service œcuménique d’entraide a été ajoutée par la suite) est une association à but non lucratif, subventionnée par l’Etat (loi 1901) particulièrement présente sur le terrain de l'aide aux étrangers en situation irrégulière.
· Le DAL (Droit au logement)
. Femmes de la Terre, une association loi 1901 (partenaire du CCFD) qui reçoit et soutient des femmes confrontées à des difficultés administratives et sociales, depuis sa création en 1992. Son action s’est étendue aux jeunes d’origine étrangère dès 1994 mais se déroule principalement dans le 19° arrondissement de Paris ;
Exerce une activité de groupe de pression sur les professeurs chargés de l’éducation civique et … les jeunes en milieu scolaire;
Tient une permanence d'écrivain public, soulignant la nécessité d’un contrôle d’une connaissance minimale du français de tous les jours avant l’accession à la nationalité française ;
· La FCPE (parents d’élèves proches de la FSU)
· Le GISTI (soutenu lors de ses débuts en 1972 par le Cimade, le Groupe d'information et de soutien des immigrés, anciennement Groupe d'information et de soutien des travailleurs immigrés, est une association à but non lucratif de défense juridique des étrangers en France, dont le siège social est situé à Paris.
· La Ligue des droits de l'Homme
· Le MRAP
· SOS Racisme
Les mouvements syndicaux (de même tendance)
· La CNT (syndicat anarcho-syndicaliste et syndicaliste révolutionnaire°
· Le FERC-CGT (Fédération de l'Education de la Recherche et de la Culture CGT CGT)
· La FIDL (lycéens)
· La FSU (extrême gauche)
· Le MGM (Syndicat de la Médecine générale)
· Le PAS 38 (syndicat de l'Isère)
· Le SAF (Société des Agriculteurs de France, une association loi 1901 reconnue d’utilité publique, une organisation non gouvernementale (ONG) à vocation nationale et européenne.
· Le SEDVP-FSU (voir FSU) Syndicat des Etablissements Départementaux. de la Ville de Paris
· Le SGEN-CFDT
· SUD Culture
· SUD Éducation
· SUD PTT
· SUD Santé-Sociaux
· Le SM (Syndicat de la magistrature)
· L'UDAS (Union des alternatives syndicales)
· L'UNEF (étudiants de gauche, extrême ou non)
· L'UNL (lycéens)
· L'UNSEN-CGT (voir CGT)
· L'Union syndicale Solidaires
Des collectifs RESF (d'établissements, de villes ou de régions)
· La CNT (syndicat anarcho-syndicaliste et syndicaliste révolutionnaire
· Le FERC-CGT (Fédération de l'Education de la Recherche et de la Culture - CGT)
· La FIDL (lycéens)
· La FSU (extrême gauche)
· Le MGM (Syndicat de la Médecine générale)
· Le PAS 38 (syndicat de l'Isère)
· Le SAF (Société des Agriculteurs de France, une association loi 1901 reconnue d’utilité publique, une organisation non gouvernementale (ONG) à vocation nationale et européenne.
· Le SEDVP-FSU (voir FSU) Syndicat des Etablissements Départementaux. de la Ville de Paris
· Le SGEN-CFDT
· SUD Culture
· SUD Éducation
· SUD PTT
· SUD Santé-Sociaux
· Le SM (Syndicat de la magistrature)
· L'UDAS (Union des alternatives syndicales)
· L'UNEF (étudiants de gauche, extrême ou non)
· L'UNL (lycéens) L'UNSEN-CGT (voir CGT)
· L'Union syndicale Solidaires
On compte plusieurs centaines de petits collectifs dispersés à travers la France, suscités, par exemple, par des professeurs militants !
Quelques soutiens au RESF -très marqués à gauche
- Alternative Libertaire (1991, issue de la fusion entre le Collectif jeunes libertaires (CJL) et l'Union des travailleurs communistes libertaires (UTCL, elle-même une tendance syndicaliste révolutionnaire expulsée de l'Organisation révolutionnaire anarchiste en 1976), proche de différentes organisations du mouvement libertaire (AL, FA (Fédération anarchiste),
- No Pasaran (cf. Section carrément anti Le Pen (SCALP),
- CGA (Coordination des groupes anarchistes),
- OCL (anarchistes révolutionnaires),
- la CNT, anarcho-syndicaliste)
- Les JCR
- Les Alternatifs
- La LCR (trotskistes)
- Le MJS (Mouvement des Jeunes socialistes)
- L'OCML VP (Organisation communiste marxiste-léniniste-Voie prolétarienne)
- Le PCF
- L'UDB (Union démocratique bretonne)
- Les Verts
Bonjour,
RépondreSupprimerLes mariages blancs (en échange d'argent) existent mais représentent peu de fraude comparativement aux mariages gris (escroquerie sentimentale dans le but d'obtenir carte de résident et naturalisation), mariages forcés (commodes pour faire venir un cousin ou une cousine en France), polygamie transnationale grâce aux faux papiers et à l'usurpation d'identité, les mariages avec un polygame ont lieu dans les pays où elle est légale mais également en France, ce que l'on sait moins.
La filière qui a de l'avenir est la filière "enfants pour les papiers", que ce soit les paternités grises (instrumentalisation de la mère et de l'enfant) ou les paternités blanches contre de l'argent (Dom-Tom, Mayotte évidemment est l'endroit le plus connu pour cette pratique)
Les filières d'immigration familiales sont nombreuses et s'ajoutent aux autres (demandeurs d'asile, séjours pour raisons médicales, étudiants qui restent à l'issue de leurs études... ) mais très peu d'immigration de travail : 7 % paraît-il.
bravo pour votre travail de fond sur tous les sujets que vous traitez.
mon blog : http://immigration-escroquerie-sentimentale.blogspot.com
Cordialement
Marie-Annick Delaunay