La grossièreté pour tout argument politique

Avatar du sectarisme de gauche. Et du système éducatif.

Le Monde du 7 août et le Nouvel Observateur rapportent qu’un ‘jeune’ garçon –mais néanmoins majeur de 19 ans– a été condamné par le tribunal correctionnel de Marseille à quatre mois de prison ferme pour avoir injurié Nicolas Sarkozy et insulté des policiers dans l’exercice de leurs fonctions, a-t-on appris également dans le quotidien La Provence, vendredi 3 août.

Le 1er novembre 2006, dans le quartier du Charrel à Aubagne (Bouches-du-Rhône), l'adolescent avait copieusement insulté des agents de police et adressé un " Je nique Sarko, le fils de p… !" à celui qui était alors ministre de l'Intérieur.

Sur l’identité de cet adulte et le contexte, point de précisions. On se demande bien pourquoi… Mais les propos tenus par certains élus qui se font une spécialité de tout dénigrer en des termes certes plus corrects mais aussi excessifs, participent de cet état d’esprit et de ces grossièretés.

Il est permis de mettre en doute l’efficacité de l’Education nationale et du rôle éducatif des parents dont l’inaction jette un éclairage intéressant sur la politique de prévention dont le charmant jeune homme a dû bénéficier.