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dimanche 15 septembre 2019

Emigration clandestine: démantèlement de filière au Sénégal

Ce réseau a permis à une centaine de clandestins sénégalais d'entrer en Espagne et dans  l'UE, via le Maroc

Une opération à l'actif de la nouvelle Division nationale de lutte contre le trafic de migrant (DNLTM)




L’opération remonte à août dernier.
Seulement six suspects sont désormais inculpés, d’après une source policière, pour extorsion de fonds, blanchiment d’argent, et association de malfaiteursActif depuis janvier, ce réseau d'émigration clandestine récemment démantelé a permis à une centaine de Sénégalais de rejoindre l’Espagne, via le Maroc.
Avec pour objectif une contribution à la lutte contre les réseaux criminels liés au trafic de migrants au Sénégal, les actions menées dans le cadre de ce projet fourniront un appui aux ministères concernés par cette thématique. Le renforcement de la coopération interministérielle, doublé d’une montée en compétence des différents bureaux de la division nationale de lutte contre le trafic de migrant (DNLTM) et des pratiques criminelles assimilées, constituent les axes majeurs de l’action. Ce projet prend le nom de Partenariat Opérationnel Conjoint (POC), témoignant par là du caractère approfondi de la coopération du Sénégal et des Etats membres de l'UE, associés dans la lutte contre l'immigration irrégulière, le trafic de migrants et la traite d'êtres humains, améliorant l’intégration de la DNLTM dans le dispositif sécuritaire sénégalais, et, par extension, régional.
Depuis 1996, 
l’une des 10 directions de la Police nationale à la Direction Centrale de la Police Aux Frontières (DCPAF), l’Office Central pour la Répression de l’Immigration irrégulière et de l’Emploi d’Etrangers Sans Titre (OCRIEST) avait cette mission jusqu'ici parcellaire et isolée.
Parmi les interpellés du mois d'août dernier, il y a d’abord les deux recruteurs du réseau, deux commerçants, qui habitent Louga, une ville rurale du nord-ouest du pays. Ils sont chargés de rabattre les candidats au départ. Tous deux ont été placés en détention provisoire.

Leur première mission consiste à mettre en contact les migrants avec quatre commerçants gérant un point de transfert d’argent dans la capitale. A ces intermédiaires chacun doit remettre ou faire envoyer par des proches en Espagne 1.650.000 francs CFA, soit plus de 2.500 euros. Après ce versement, les candidats à l’émigration empruntent un vol régulier vers le Maroc.

Cet argent reste chez le commerçant et n’est pas versé directement à la tête du réseau. Il s’agit d’un Sénégalais qui réside à Casablanca. C’est lui qui organise le transfert par la mer vers l’Espagne. Ses intermédiaires à Dakar ont été placés sous contrôle judiciaire. L’enquête se poursuit autour de ce chef de la filière, toujours en liberté.
Une enquête a été ouverte.D’après un communiqué de la Police nationale, "ces derniers attendaient l’arrivée d’une pirogue qui devait leur permettre de rallier les îles Canaries.

En août, on comptait 31 migrants illégaux interpellés par la Division nationale de lutte contre le trafic des migrants 

Des associations dites "humanitaires" - qui prennent le relais des trafiquants, au nom de la vertu et de l'exemplarité - les font passer pour des réfugiés et des demandeurs d'asile... 

31 individus interpellés par la Division nationale de lutte contre le trafic des migrants
Le lundi 05 août 2019, au cours d’une patrouille de nuit vers 03 heures du matin, les éléments de la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants (Direction de la Police de l’Air et des Frontières), ont interpellé 31 Africains en migration irrégulière. Ils étaient hébergés dans le département de l'Oise, Hauts-de-France, dans une cabane sur la commune de Bargny, 220 habitants, où ils seraient passés inaperçus. Le groupe était composé de 10 sénégalais, 12 gambiens et 9 guinéens. 

Parmi les 31 êtres humains victimes de cette traite négrière par des Noirs, on dénombre  10 sénégalais, 9 guinéens et 12 gambiens qui ont été interpellés par la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants, en migration irrégulière vers les îles Canaries (Espagne).
"Certains parmi eux sont des mineurs," vrais ou faux.

Tous réseaux de trafiquants de migrants confondus, ce sont
(officiellement) 15.000 clandestins qui ont rejoint l’Espagne par la mer depuis janvier, soit deux fois moins qu’à la même date l’année dernière, d’après l’OIM, l’agence de l’ONU pour les migrations. 
Quant à la méthode utilisée par le réseau, notamment l’avion, elle est assez inédite, remarque une analyste. Elle ne mentionne pas l'empreinte carbone laissée par ces trafiquants d'êtres humains...

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