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mercredi 11 septembre 2019

Foot et homophobie: Macron navigue à voile et à vapeur

L'homophobie dans les stades, nouvelle ligne floue de l'idéologie macronienne

L'homme à la "pensée complexe" - comme ses préférences sexuelle, selon la rumeur - appelle à la "clarté" et au "discernement"






Macron s'est exprimé ce mardi sur la polémique née des chants et banderoles dits "homophobes"
qui ont provoqué des réactions vertueuses d'arbitres: ils ont sifflets des arrêts de rencontres en Ligue 1 de football pour chants homophobes et injures diverses, pensant ainsi répondre à l'attente du président de la république. 
Or, celui-ci a surpris en réaffirmant la nécessité de lutter contre les discriminations, tout en laissant toute latitude aux supporters et aux autorités pour faire preuve de... "discernement", aucun n'étant requis, en revanche, en matière de racisme supposé

Trois joyeux drilles à Saint-Martin
En même temps, Macron a soutenu Roxana Maracineanu, sa ministre des Sports, qui s'était clairement déclarée en faveur de sanctions et qui avait sèchement répondu au président de la FFF, défenseur des moeurs actuelles de supporteurs au langage provoquant : "On ne saurait accepter ce qu'il se passe, la ministre est dans son rôle.," a commenté Macron, mécontentant les deux équipes à la fois. Ces dernières semaines, Noël Le Graët s'était exprimé contre ces arrêts dans des propos qui ont fait polémique dans les milieux bien-pensants.

La ministre et le patron du foot se livrent une bataille médiatique dans laquelle Macron est donc venu ajouter la confusion là où les lignes étaient opposées, mais sans ambiguïté. 

"Que la LFP et les clubs prennent leurs responsabilités," délègue Macron


Résultat de recherche d'images pour "penis captivus"Insondable spécialiste en manipulation de l'opinion, Elabe est fin prêt à nous sortir un sondage pour nous dire que Jupiter est mort et que le Macron nouveau est arrivé. Avant le Beaujolais... Macron veut faire avancer les luttes contre les discriminations mais, en même temps, Manu ne valide pas totalement les nombreux arrêts de rencontres. "C'est une question de discernement. C'est le rôle de l'arbitre, c'est le rôle de la Ligue avec les clubs. Il faut que la LFP et les clubs prennent leurs responsabilités, parlent aux supporters. Il ne faut pas éditer une règle fixe." Dans ce dossier, c'est encore un message remanié et  flou qu'il fait passer aux autorités sportives : à elles de se débrouiller, en attendant la prochaine volte-face.


Résultat de recherche d'images pour "penis captivus"Macron justifie ses postures incertaines, dont la dernière qui désapprouve maintenant toute décision systématique de faire arrêter les rencontres. L'arrêt brutal d'une activité peut avoir un effet pervers - sans doute l'effet "penis captivus" -, estime-t-il pour l'heure: "Il faut du bon sens car si j'étais supporter, j'insulterais si j'étais à cinq minutes d'un match que je suis en train de perdre", a-t-il avoué, tout en réaffirmant la nécessité d'être "intraitable sur le fond", car "il faut que les comportements racistes et homophobes cessent". Ici, les deux mêlés, si on ose dire.

"Panem et circenses" (du pain et des jeux), une pratique populiste plus que jamais valable dans le "monde nouveau" macronien
Résultat de recherche d'images pour "Macron LGBT"
Fan de football et notamment de l'OM, Macron a rappelé les valeurs qu'il prête à ce sport. "Le football doit réconcilier tout le monde. Il doit porter les valeurs de notre pays. Il n'y a pas de polémiques à avoir. Il faut de la clarté sur les principes et du discernement dans l'application. Je souhaite que tout le monde travaille ensemble."
"Je suis moi-même amateur de football, a-t-il poursuivi. Je ne suis pas naïf et on sait que ce qu'est un stade qui s'embrase. Et parfois, des noms d'oiseaux volent. Je ne suis pas en train de dire que tout cela doit se terminer mais on ne peut pas expliquer tous les jours à nos jeunes et moins jeunes qu'il faut mettre de la décence dans le pays, qu'il faut enlever de la violence, et dire qu'il faut accepter les pires choses. Chacun doit un peu bouger."

"Le football doit réconcilier tout le monde" ?

Le doigt menaçant de Macron (index pointé) est-il "friendly"?
 Noël Le Graët semble le sentir passer, le doigt de la "réconciliation"
L'affrontement entre Macron et Noël Le Graët ne renforce pas le gouvernement. Alors qu'une controverse oppose Roxana Maracineanu, la ministre des Sports, à Noël Le Graët, le président de la Fédération Française de Football (FFF), Macron s'est à nouveau exprimé sur l'homophobie dans le football. A la sortie d'un débat sur la lutte contre la pauvreté à Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne), sans aucun rapport avec ce qui le taraude, il a souhaité que "tout le monde travaille ensemble", "sans fausses polémiques".

Il n'y a ni "actif", ni "passif" : "Chacun doit un peu bouger"
"Je ne suis pas non plus naïf, a commenté le chef de l'Etat. On sait ce qu'est un stade qui s'embrase et parfois les noms d'oiseaux, pour dire le moins, qui volent. Donc, je ne suis pas en train de dire que tout ça doit se terminer."

Quand Macron était favorable à l'arrêt des matches de football, en cas de cris homophobes ou racistes

Pas plus tard qu'en juillet dernier, Macron soutenait encore clairement sa ministre des Sports, Roxana Maracineanu. 

Résultat de recherche d'images pour "stade banderole homophobe"
Le dimanche 7 juillet, Macron s'était dit favorable à l'arrêt des matches de football en cas d'incidents racistes ou homophobes. "On ne peut pas s'habituer à l'homophobie et au racisme sous prétexte que l'on serait dans un stade de football", avait estimé le président de la République, lors d'un entretien avec franceinfo, effectuant un grand retournement.
Résultat de recherche d'images pour "joueurs de foot gestes gays""Il n'y a aucun sport dont l'ADN, dont les racines, dont l'esprit, c'est le discours de haine", avait expliqué le chef de l'Etat. "On ne peut pas s'habituer à l'homophobie et au racisme sous prétexte que l'on serait dans un stade de football", avait-il ajouté dans un entretien accordé quelques minutes avant la finale de la Coupe du monde à France Info.
"Il n'y a rien qui justifie et qui devrait nous faire dire que c'est une culture de haine. On se bat partout dans la société contre l'homophobie et le racisme. On l'accepterait dans nos stades? Bien sûr que non", avait insisté le président, intarrissable.

Fin mars, Roxana Maracineanu avait jugé "inadmissibles" les chants homophobes entendus lors du dernier clasico PSG-OM au Parc des Princes, où des supporteurs parisiens avaient assimilé les Marseillais à "des rats", des "péd**" ou des "enc****". 
"Je salue la responsabilité de la ministre, l'engagement de plusieurs joueurs", avait applaudi Macron, prenant notamment l'exemple d'Antoine Griezmann. L'attaquant des champions du monde 2018 s'est exprimé à plusieurs reprises contre l'homophobie. Fin mai, il a fait la Une du magazine Têtu, clamant: "Maintenant ça suffit!" à propos de l'homophobie dans le football.

DJ Kiddy Smile, star du 'voguing',
style de danse urbaine né dans les clubs 
gays des années 1970, à l'Elysée en juin
"Dans nos écoles, nos classes emmènent nos enfants regarder du théâtre. Et on n'apprend pas aux jeunes à aller regarder du sport. Ça s'apprend de devenir supporter [supporteur, en "français"]", a ajouté le président de la République.



Vous n'avez pas manqué un épisode : tout le monde semble avoir perdu Macron, comme à Saint-Martin, lors de sa virée en milieu "délinquant" ("pour dire le moins").
Fête afro-techno-LGBT à l'Elysée


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