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dimanche 22 septembre 2019

Marche pour le climat infiltrée par le Black bloc à Paris : connivence d'extrémistes ?

Les Gilets jaunes et le Black bloc sont accusés de perturbation de la Marche pour le climat à Paris

Pourquoi les écologistes ont-ils choisi le samedi ?
Marche pour le climat, le 21 septembre:
pollution de l'air par les gaz lacrymogènes
Des Gilets jaunes et le Black bloc se sont mêlés aux marcheurs pour le climat, une jonction prévisible... Le bilan des trois manifestations du 21 septembre contre la politique de Macron n'est pas aisé à tirer tant la confusion est grande. 
Bien qu'ils se déclarent pacifistes, les écologistes ont-ils choisi d'ajouter la confusion au chaos annoncé pour le 45e samedi des Gilets Jaunes (GJ) et le défilé des opposants à la réforme des retraites, deux manifestations sociales auxquelles, qu'ils l'avouent ou le nient, les Verts hystérisés par le dérèglement climatique, réel ou supposé, se sont associés en  défilant le samedi plutôt que le dimanche ?
Les organisations et associations à l’origine de la Marche pour le climat ont néanmoins voulu ce rendez-vous du 21 septembre, à deux jours d’un sommet de l’action pour le climat organisé à New York par António Guterres, secrétaire général des Nations unies (ONU).
Les Marcheurs pour le climat ont voulu faire de ce samedi une journée "historique" qui marque les esprits et mette le mouvement dans la lumière, fusse à l'instar des Gilets Jaunes pourtant décriés pour leur radicalisationEmpêchés par les 7.500 policiers et gendarmes de se regrouper et de se  structurer, les GJ ont été tenus dispersés et le cortège n'a pu se former, les groupuscules étant interdits d'accès aux Champs-Elysées par le dispositif policier disproportionné, à la mesure du 1er Mai dernier.

Entravés et frustrés, les opposants de tout poil à la politique de Macron se sont donc joints aux marcheurs pour le climat 
Macron et Castaner ont dirigé des GJ
vers la marche pour le climat,
à Paris, le 21 septembre.
mais, en divers lieux de Paris, les forces de l’ordre et de très nombreux tirs de grenades lacrymogènes et de désencerclement ont déclenché des affrontements sporadiques.

De leur côté, les ONG initiatrices de la psychose et animatrices de la lutte pour la défense présumée du climat et de l’environnement ont failli, elles, avaient pris le risque de ne pas pouvoir manifester, bloquées dès le départà quelques centaines de mètres de la place du Luxembourg, par des tirs nourris de lacrymogènes. Mais bien que leur cortège ait été en grande partie, au moins au début, parasité par la présence de centaines de GJ refoulés par la police  et d’un black bloc sorti de nulle part mais qui voulaient en découdre, les militants pour le climat sont parvenus à atteindre leur point d’arrivée prévu, à Bercy. 

Un 1er Mai un 21 septembre : au final, selon le comptage indépendant du cabinet Occurrence, 15.200 manifestants ont défilé à Paris contre "l’inaction climatique du gouvernement" (38.000, selon les organisateurs). Une faible mobilisation au regard de celles des manifestations jumelles, la veille, à New York, Londres ou Berlin. Au total, selon les organisateurs, "plus de 150.000" manifestants sont descendus dans la rue samedi, dont 15.000 à Lyon (5.000, selon la police), 10.000 à Grenoble, 5;000 à Strasbourg (3.600), et des milliers d’autres dans de nombreuses villes (Lille, Nantes, Bordeaux, Metz, Rouen, Nancy, Marseille, etc.).

Marche pour le climat ennuagée par des violences à Paris

"Le Black bloc" colore nos vies" est un des slogans utilisés hier, tout comme "Cette fois-ci, on est organisés"La marche de la gauche extrême pour le climat et la justice sociale s'est ouverte sur des  affrontements entre policiers et Black bloc, samedi 21 septembre, à Paris, à la différence avec les grandes capitales internationales. Le calme a pu être rétabli et le cortège achever son parcours.
Alors que, dans le monde entier, des manifestations pour le climat avaient eu lieu ce vendredi, les organisateurs français ont choisi le samedi des Gilets Jaunes et des retraités en colère pour leur journée de mobilisation historique.

Des activistes du Black bloc se sont mêlés au cortège dès son départ vers 14 h 30 du Jardin du Luxembourg, et des incidents ont éclaté avec les forces de l’ordre.



Avant que la marche ne s'élance, les organisateurs débordés avaient appelé au calme. "Tout le monde est le bienvenu. On n’oppose pas justice climatique et justice sociale, il faut respecter le consensus d’action non violente ", avait lancé une organisatrice. Les appels s’étaient ainsi multipliés pour une "convergence des luttes" entre Gilets Jaunes et militants pro-climat, tous marqués à gauche, une gauche qui se dit pacifiste, mais néanmoins radicale.

Pour la première fois, pour le 45e samedi de mobilisation, la plupart des Gilets jaunes, mouvement social né le 17 novembre 2018, ne portaient d'ailleurs pas leur chasuble fluo, ce qui fait dire aux commentateurs de mauvaise foi que les GJ étaient peu nombreux.

Heurts entre police et pacifistes, au départ du cortège.
Photo AFP attribuée à ce samedi
Boulevard Saint-Michel, des militants d’extrême gauche, qu'ils soient Black bloc, anarchistes et/ou anti-capitalistes, pour certains vêtus de noir et encagoulés, ont jeté des projectiles sur les forces de l’ordre avant de s’en prendre à une agence bancaire.  
"Exactions en cours par des individus violents. Les #FDO (forces de l’ordre) interviennent et répliquent avec des moyens lacrymogènes. Désolidarisez-vous des groupes à risques", a tweeté la préfecture.
| Exactions en cours par des individus violents. Les interviennent et répliquent avec des moyens lacrymogènes. Désolidarisez-vous des groupes à risques.
Les gendarmes ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes, contraignant une partie des marcheurs à rebrousser chemin peu avant 15 h. A ce moment, la situation est déjà très confuse.
Un groupe du black bloc s'est constitué au sein des marcheurs
favorables à Paris à une "convergence des luttes" 













Sur le boulevard Saint-Michel, les forces de l’ordre ont à nouveau fait usage de lanceurs de balle de défense (LBD), arme controversée responsable de nombreuses blessures lors de précédentes manifestations des Gilets jaunes: témoignage d'une journaliste de l'AFP. Du matériel urbain a néanmoins été dégradé et des poubelles incendiées par des anarchistes, avant l’intervention des pompiers. Une banque a été endommagée par les anti-capitalistes.
Sur le boulevard Saint-Michel, scooters brûlés, abribus en miettes et une agence bancaire vandalisée avec un tag : « aucune banque n’est populaire »

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Intimidations policières : 164 interpellations, 120 gardes à vue à Paris.
A 20 h, 164 personnes avaient été interpellées, 120 placées en garde à vue et 395 verbalisées dans les zones où il était interdit de manifester, selon la préfecture de police. Quelque 1.000 manifestants "radicaux" [alors que les Gilets jaunes n'étaient que quelques centaines, selon la préfecture de police] ont été signalés par la préfecture de police, lors de la manifestation.

Parmi les personnes en garde à vue, un capitaine de police en poste au ministère de l’Intérieur aurait insulté ses collègues, selon une source judiciaire confirmant une information du Point.  Il a été placé en garde à vue pour outrage et rébellion. Un Black bloc au ministère de l'Intérieur?...

Des pompiers incendiaires appellent à la prudence
Résultat de recherche d'images pour "bercy banderole Macron,+pollueur+de+la+Terre"Parmi les organisateurs de la marche pour le climat, les ONG Greenpeace et Youth For Climate ont d’abord appelé les manifestants à quitter le cortège en raison des violences, mais elles se sont ravisées pour simplement appeler à la prudence. "C’est une erreur de communication, la situation sur place est déstabilisante, nous n’appelons pas à partir mais nous appelons à la prudence", a tweeté Youth For Climate (fondée par Greta Thunberg), signe de la confusion qui régnait parmi les responsables de la marche.
🔴Ne prenez aucun risque et quittez la
Les conditions d'une marche non violente ne sont pas réunies Nous dénonçons l'envoi de lacrymogènes sur des manifestants non violents et des familles
D’autres ONG organisatrices ont appelé à poursuivre la manifestation, en fustigeant l’action des forces de l’ordre. "45 minutes après le départ, les forces de l’ordre ont projeté sans sommation plusieurs grenades de désencerclement dans le cortège", a affirmé une porte-parole d’ANV-COP21.
"Les manifestants ont dû faire marche arrière, ils sont stupéfaits, sous le choc", a raconté la responsable, en dénonçant "une réaction complètement disproportionnée des forces de l’ordre".
"Après avoir traité le Black bloc et éviter [sic] que ça dégénère, l’enjeu était que la manifestation reparte. Nous avons fait en sorte que la manifestation se tienne", a-t-on en revanche estimé à la préfecture de police.

Banderoles et pancartes déployées devant Bercy.
Alors que le cortège arrivait à Bercy vers 17 h 30, des militants de l’association ANV-COP21 ont occupé le pont de Tolbiac. Ils ont déployé une banderole pour dénoncer l’inaction climatique d’Emmanuel Macron et des autres responsables politiques du monde entier.
Selon des photos diffusées sur les réseaux sociaux, les manifestants rassemblés sur le pont de Tolbiac et la passerelle Simone de Beauvoir, près du ministère des Finances à Bercy ont déployé une banderole où était inscrit, en anglais, " Macron, pollueur de la Terre".
💪 ON CONTINUE 💪 Après la , la continue sur le pont de Tolbiac et la passerelle Simone de Beauvoir. Rejoignez-nous  !





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Un rassemblement place de la Bastille.
Dans la soirée, plusieurs centaines de manifestants ont reconstitué un nouveau cortège, non déclaré, pour aller place de la Bastille, où ils sont arrivées peu avant 21 h. Il y ont manifesté dans une ambiance festive en dansant au son des sonos installées sur deux camions, avant de se disperser dans le calme. Nombre de ces gentils écolos portaient des ...gilets jaunes.
Pendant ce temps, sur les Champs-Elysées, de petits groupes se sont formés sur le haut de l’avenue, repoussés par des tirs réguliers de gaz lacrymogènes des forces de l’ordre pour les disperser.

150.000 personnes dans toute la France, selon les associatifs.
A Lyon, environ 5.000 personnes se sont rassemblées dans la matinée dans le centre, selon la préfecture du Rhône. A Strasbourg, ils étaient 3 .600, selon la police. "Halte à l’écocide", pouvait-on lire sur la banderole des manifestants.

Résultat de recherche d'images pour "Halte à l’écocide"
A Bordeaux, de 5 à 800 Gilets jaunes, selon des journalistes d'agence ont commencé à défiler avec la manifestation pour le climat selon un mot d’ordre de " convergence", ce qui tombe bien chez cet inféodé à Macron. Puis ils sont partis dans une direction opposée au bout de 500 mètres.

Rennes, de 3.000 à 3.500 personnes se sont mobilisées pour le climat dans le centre-ville. Ils étaient plus d’un millier à marcher à Caen, 300 à Saint-Lô… Familles et enfants ont aussi défilé à Nantes, où ils étaient plus d’un millier également. A Angers, antifascistes et défenseurs du climat ont fait cortège communA Saint-Malo, les 650 participants étaient moins nombreux que lors des précédentes marches qui avaient rassemblé jusqu’à 1.500 personnes.

Au total, les organisateurs revendiquent plus de 150.000 manifestants dans toute la France, mais leur score est gonflé par des retraités et des Gilets Jaunes.

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