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vendredi 6 septembre 2019

Complotisme : François de Rugy accuse EELV de "vengeance politique"

L'ancien ministre de l'Ecologie de Macron verse dans la paranoïa 

L'ancien ministre réserve les preuves qu'il dit avoir à la publication d'un livre dans les mois qui viennent.

Résultat de recherche d'images pour "Rugy Cormand"Tout le monde lui en veut.
Un peu plus tôt, l'ancien ministre d'Etat en charge de la Transition écologique - second personnage du gouvernement Macron - avait accusé le parti écologiste d'être à l'origine des révélations qui ont provoqué sa démission dans le courant de l'été. 
"J'ai bien identifié, depuis, une vengeance politique, ça c'est très clair, de la part de mon ancien parti. Cela ne fait aucun doute", a dénoncé le renégat. 
Redevenu député, il assure également avoir identifié une vengeance "politico-syndicale liée à ce que j'ai fait à la fois à l'Assemblée nationale - où j'avais engagé une réforme de la fonction publique parlementaire - et également au ministère de la Transition écologique et solidaire, où j'avais engagé un certain nombre de changements, qui évidemment déplaisaient fortement et bousculaient un certain nombre d'intérêts bien établis."

L'ancien ministre menace d'ailleurs de revenir plus tard sur ses accusations "tranquillement, sereinement, mais avec beaucoup de détermination". 
Il a même assuré avoir des "preuves", mais il s'est refusé à les rendre publiques, les réservant à un livre qu'il publiera. "Ce n'est pas du tout un complot", "il n'y a pas quelqu'un qui tire toutes les ficelles dans l'ombre"
En même temps, "il ne faut pas être naïf, tout cela n'est pas le fruit du hasard", a estimé François de Rugy.

L'ancien président de l'Assemblée, posé par Macron au perchoir, pointe aussi d'une "chasse à l'homme" 
Résultat de recherche d'images pour "Rugy Macron Philippe"
du cabinet de Matignon, indépendante de Mediapart : "Depuis le début du mandat, il y a des gens du cabinet du premier ministre qui me débinent et qui ont essayé de nous opposer. Quand j’étais président de l’Assemblée nationale, il y avait régulièrement des échos malveillants dans la presse, notamment dans Le Canard enchaîné, venant de Matignon."

Goullet de Rugy, l'homme parfait mal aimé

Résultat de recherche d'images pour "Rugy Cormand"
"Il est complètement en 'nervous breakdown'", observe le secrétaire national (polyglotte) d'EELV, David Cormand - pour dire que l'élu de Nantes a pété un cable -, commentant vendredi 6 septembre, les menaces de Rugy de se venger.
"On n'avait aucun moyen de savoir qu'il avait payé une partie de ses cotisations d'élu avec son IRFM", l'indemnité des parlementaires, se défendent les écologistes radicaux. 
"Nous venger de quoi ? Ça fait un moment qu'on est passés à autre chose. Bref, c'est quand même pathétique...", s'est-il exclamé. 

A l'origine de ces révélations, le site révolutionnaire trotskiste Mediapart est également ciblé.
Il "fonctionne à la fois avec de la mauvaise foi (...), de la malhonnêteté intellectuelle et des mensonges, lance Rugy. En effet la justice ne va pas juger de la mauvaise foi ou de la malhonnêteté intellectuelle, (...) elle va juger des mensonges" lors d'une audience le 9 octobre au tribunal correctionnel de Paris, a-t-il précisé.

L'arriviste  a aussi confirmé avoir remboursé trois dîners familiaux ou amicaux 
Image associée
- dîners privés sur fonds publics, à l'hôtel de Lassay, sa résidence administrative, recourant au personnel de l'Assemblée nationale, au matériel et aux consommables ("grands crus directement issus des caves de l’Assemblée") - épinglés par une enquête du secrétaire général de l'Assemblée nationale, Michel Moreau, 59 ans en 2016, à sa nomination par Claude Bartolone (PS). "Je l'ai fait", a dit l'ancien ministre déchu, époux en secondes noces de la journaliste de Gala (presse caniveau), Séverine Servat, ex-compagne de l'ancien député socialiste Jérôme Guedj, rejeté de tous ses mandats électifs, tandis que  est redevenu simple député en août dernier. 

A-t-il perdu pied ce mardi 16 juillet 2019 où, acculé par les révélations, il a été reçu par Edouard Philippe ?  Un membre du cabinet de la nouvelle ministre de la Transition écologique l’affirme : "Il s’est liquéfié; c’est ce qu’Edouard Philippe a répété à Elisabeth Borne. Le premier ministre aurait alors vu que ce n’était pas un homme d’État," rapporte Ouest France. Alors, mal-aimé aussi en Bretagne?

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