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dimanche 8 septembre 2019

Dans une tribune, Mélenchon dénonce les "procès politiques"

"Le temps des procès politiques doit cesser", réclament Mélenchon, Lula et 200 personnalités 

Le chef de le file de La France insoumise et l'ancien président brésilien signent une tribune pour dénoncer leurs procès 

"Non la justice ne doit pas servir d'arme de persécution politique," affirment le président brésilien, actuellement emprisonné pour corruption, et le meneur de La France Insoumise (LFI), sous le coup d'un procès en correctionnelle qui doit se tenir à Bobigny en septembre 2019 pour "actes d’intimidation contre l’autorité judiciaire, rébellion et provocation", dans l'affaire de la perquisition menée par l'OCLCIFF (Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, un service de la Direction centrale de la Police judiciaire du ministère de l'Intérieur) à son domicile parisien, en octobre 2018, dans le cadre des enquêtes préliminaires sur ses comptes de campagne de 2017 et sur les emplois présumés fictifs au Parlement européen. 

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Pourtant, c'est devenu le cas aujourd'hui presque partout dans le monde", a estimé, ce 8 septembre dans Le JDD, l'ancien candidat à la présidentielle qui a terminé à la quatrième position, avec 19,58 % des voix, soit 7.060 885 votes d'électeurs, derrière Macron, Marine Le Pen et François Fillon.

C'est ainsi que commence la tribune signée par Mélenchon, l'ex-président brésilien corrompu Lula, le gauchiste argentin Adolfo Perez Esquivel, un altermondialiste Prix Nobel de la Paix, et quelque 200 autres personnalités de même tendance partisane, ce 8 septembre dans les colonnes du Journal du dimanche. 


La France est-elle devenue une "république bananière" comme le suggère Mélenchon, au Brésil, en Equateur ou en Uruguay ?

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"Nous invitons à la vigilance pour défendre les victimes de ce type d'opération, quelle que soit leur appartenance politique. Nous appelons à la coopération mondiale des résistances juridiques", écrivent les signataires, parmi lesquels figurent également l'Espagnol Pablo Iglesias, secrétaire général de Podemos, l'ancien président équatorien Rafael Correa, 2007-2017, appelé à comparaître plusieurs fois devant la justice depuis son départ du pouvoir (corruption présumée portant sur des contrats commerciaux jugés potentiellement favorables aux intérêts thaïlandais, tentative d'enlèvement par la police d'un député du parti d'opposition Parti de la société patriotique, en 2012, ou pour avoir utilisé de l'argent public pour encourager des militants indigènes à organiser une campagne contre le groupe pétrolier Chevron), et encore l'ex-président uruguayen José Mujica. "Le temps des procès politiques doit cesser", estiment-ils.

"Un seuil est en train d'être franchi" avec "la tactique du 'lawfare'"
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c'est-à-dire "l'instrumentalisation de la justice pour éliminer les concurrents politiques", considèrent-ils, en citant les cas de Lula, de l'avocat égyptien Massoum Marzouk, de l'opposant camerounais Maurice Kamto et également de Jean-Luc Mélenchon en France.

Le bretteur français vient d'effectuer une longue tournée qui l'a mené du Mexique à l'Amérique du Sud (Uruguay, Argentine, Brésil), lors de laquelle il a rencontré des responsables politiques de gauche, dont Lula, emprisonné pour corruption. 
Ces pays sont au nombre de ceux - marxistes - où sévit encore la théologie de la réconciliation.
Les conflits mondiaux récents demandent une attention particulière à l’altérité religieuse et ethnique, et de penser la vocation chrétienne en termes de récon­ciliation. A partir de l’amour inconditionnel divin manifesté sur la Croix, et de la relation trinitaire des trois Personnes divines, il est question de justice, de repentance, attention aux 'victimes' (singulièrement les migrants, actuellement, de pardon libérateur, de guérison de mémoire, et de réconciliation -,  pour l'impact social important que ces objectifs peuvent avoir sur les esprits affaiblis.
Il avait alors fait un parallèle entre le cas de l'ancien chef d'Etat brésilien et ses propres déboires judiciaires. Le député parachuté sur les Bouches-du-Rhône doit être jugé les 19 et 20 septembre en correctionnelle, avec cinq de ses proches, après une perquisition mouvementée au siège de son parti en octobre 2018.

 "Nous sommes déterminés à ne plus nous laisser faire, chacun dans notre pays, à nous unir, à mettre en relation nos groupes d'avocats (...) pour nous entraider (...) dans les procès politiques que nous subissons", a assuré l'ancien candidat à la présidentielle.

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