Les agresseurs présumés, interpellés à Levallois-Perret
Deux individus dont les identités sont tues ont été placés en garde à vue après une altercation (suggérant une réciprocité), survenue jeudi 5 septembre, apprend-on le lendemain.

Selon BFMTV, il aurait été seulement "malmené" ou "agressé verbalement"... "Insulté", aussi, d'après France Info.
Les circonstances de l'agression ne sont pas précisées pour l'heure.
Les faits se sont produits non loin de la mairie, a toutefois ajouté une source policière. Le maire et les deux témoins ont porté plainte, selon la même source, qui ajoute que l'enquête a été confiée au commissariat de Levallois-Perret.
L'opposition fait également flèche de tout bois en justice

Le 18 octobre, le tribunal correctionnel de Paris rendra son jugement dans un second volet dans lequel ils sont soupçonnés de "blanchiment à grande échelle". Le Parquet avait requis sept ans de prison ferme contre le maire et quatre ans avec sursis contre la première adjointe.
Patrick Balkany est par ailleurs convoqué mi-septembre par la police judiciaire qui le soupçonne d'avoir employé des chauffeurs de sa mairie à des fins personnelles, notamment pendant des vacances.
En même temps, une permanence de député LREM dégradée, à Boulogne-sur-Mer
Quand les élus de la majorité présidentielle méprisent le peuple.

A Boulogne, la porte a été couverte de mousse expansive et des graffitis tagués à la bombe jaune fluo ("ACAB", pour All cops are bastards, "GJ - probablement pour 'Gilets jaunes' - RDV 21" : en référence aux mobilisations pour le climat, mais aussi contre la réforme des retraites) sont la marque de l'extrême gauche, dont les révolutionnaires anarchistes. L'élu a réagi à ces dégradations en les qualifiant de "détestables" et d'"inqualifiables".
Les permanences LREM restent donc des cibles privilégiées des mécontents de tout poil, Gilets Jaunes ou exploitants agricoles, notamment, mais aussi urgentistes malmenés ou professeurs en colère. "Ceux qui s'attaquent à la permanence d'un député s'attaquent à la République", a également lancé l'élu, venu sur place après avoir été prévenu par un commerçant voisin tôt vendredi matin. "J'ai toujours reçu les Gilets jaunes. Casser une permanence en pleine nuit, c'est inacceptable", a-t-il aussi affirmé, totalement inconscient de la haine qu'il fait monter en recevant les mécontents mais en faisant peu cas de leurs demandes : il ne suffit pas de passer un moment avec eux pour avoir fait le job.
"Sur les réseaux sociaux, les gilets jaunes appellent à reprendre le mouvement le samedi 21, à Paris," a expliqué son assistante parlementaire, en référence au tag "RDV21", indiquant pourtant avoir reçu le message.
Pour toute réponse à cette manifestation de colère populaire, le député a annoncé qu'il va demander l'autorisation d'installer une caméra de vidéosurveillance pour filmer la voie publique... Il s'est aussi rendu au commissariat de Boulogne-sur-Mer pour déposer plainte contre X. A-t-il été mieux accueilli que les femmes victimes de violences sexuelles ?...
"Rien ne me fera changer dans mon rôle de représentant du peuple", a-t-il ajouté. Une conception que les électeurs ne partagent pas.
Fabien Sudry, le préfet du Pas-de-Calais, est menaçant: il "dénonce avec fermeté de tels agissements indignes, honteux et inacceptables qui ne méritent, comme seule réponse, que les poursuites judiciaires et les condamnations qui s'imposent". Un communiqué apaisant ?
Cibles d'insultes ou de violences au plus fort de la crise des Gilets Jaunes cet hiver, des parlementaires de la majorité ont de nouveau été visés durant l'été, en particulier les députés LREM ayant voté le 23 juillet en faveur de la ratification du traité de libre-échange entre l'Europe et le Canada (Ceta).
Ce qui a peu à voir avec les GJ, boucs émissaires de la macronie en mal d'écoute et de solutions...
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