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mardi 24 septembre 2019

Déjà 3.000 Gilets Jaunes condamnés, dont un millier à de la prison ferme

La clémence des juges ne s'applique pas aux Gilets jaunes : seulement aux politiciens.
Et aux policiers ?

Les juges s'exposent à l'accusation de "justice expéditive" et politique

Un Gilet Jaune nargue des membres de la compagnie républicaine de sécurité,
 à Bordeaux le 23 mars 2019
Les juges ont eu à se prononcer à chaud sur des milliers de comparutions immédiates. Et il en résulte 3.000 condamnations de Gilets jaunes au cours de l'hiver et jusqu'au printemps, alors qu'autant de membres du Black bloc échappent aux rigueurs de la justice. 

Ce que les organes de presse institutionnelle taisent est révélé par le site Bastamag ! La crise sociale est clairement réprimée par les tirs tendus de LBD et, que les manifestants soient jetés à terre, mutilés ou non, gazés ou non, au nom du maintien de l'ordre. Le site militant, très marqué à gauche, précise qu'un tiers de ces condamnations ont été assorties de prison ferme pour les prévenus.
Manifestant éborgné en 2016 : un CRS renvoyé aux Assises;
les syndicats de police montent au créneau
440 mandats de dépôts avaient également été prononcés au mois de juillet 2019, ajoute Bastamag, citant sa source (le site Streetpress), c'est-à-dire que les prévenus ont été conduits directement du tribunal en prison, sans espoir d'aménagement de peine, consécutivement à leurs comparutions, généralement immédiates, dès le prononcé de la décision du juge, isolé, mais tout puissant.

Selon les informations du journal Le Monde, au mois de juillet à Paris, où ont eu lieu les manifestations parmi les plus mémorables en termes de participation, le Parquet a engagé des poursuites à l'encontre de 626 personnes après que 3.000 gardes à vue ont été prononcées.
Le site Bastamag ! s'est livré à une enquête pointue qui recense un premier échantillon de 300 condamnations à de la prison ferme ou avec sursis. 
Parmi elles, les journalistes ont constaté une majorité de condamnations en lien avec des violences présumées contre les forces de l'ordre et des dégradations. Le media en ligne cite une avocate au barreau de Lille, Muriel Ruef, qui défend de nombreux Gilets jaunes devant la justice. Elle décrit la stratégie mise en place par le Parquet, des magistrats nommés par le ministère de la Justice: "Ce sont souvent des gens qui n’ont pas de casier. Les condamnations ne sont pas délirantes. Mais il y a une sorte de systématisation à partir de la seule parole de la police. Les condamnations ne sont pas sévères, ça ne pousse pas à faire appel.
Il convient également de noter que, pour les peines de prison ferme sans mandat de dépôt, une grande partie des condamnés verront leurs peines aménagées sans connaître l'univers carcéral, le bracelet électronique étant préféré dans ces cas.
Le 4 juin dernier au tribunal de Grande Instance de Paris, le Gilet jaune interpellé avait tenté d'expliquer sa détermination à manifester, pour la première fois le 1er décembre 2018 à Paris, lorsqu'il a été interpellé et aurait résisté à cette interpellation. Pour un policier d'intervention alors "blessé au bras", combien de mutilés ?

Antoine B@AntoineLaBoite
"Grosses merdes, vous êtes des fdp, vous allez cramer", un GJ est jugé au TGI de Paris pour avoir insulté et agressé des policiers sur les Champs-Elysées le 1er décembre. L'intéressé conteste et explique sa présence ce jour-là par sa situation sociale (ouvrier menacé de PSE).
Le prévenu avait notamment évoqué un plan social économique dans son entreprise. Il s'agissait d'un ouvrier venu du département de la Seine-Maritime et qui vit en concubinage, parent d'un enfant de trois ans, menacé par la perte d'emploi et avec un crédit bancaire à rembourser. Mais où sont passés les "juges rouges"? Pourquoi ne sont-ils pas désignés ?
L' "état de nécessité", c'est pour les écologistes "décrocheurs"...

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