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jeudi 26 septembre 2019

Marlène Schiappa adopte un drôle de genre : secrétaire d'Etat du "troisième type" ?

Campagne de com' de Schiappa : réalisation d'un fantasme ou pétage de plomb ?

Pendant que ses collègues travaillent, elle s'amuse comme une folle !

Demain, son compagnon en 'drag queen' ?
Marlène Schiappa n'assume décidément pas son genre et le prouve.
Pour soutenir le collectif Sista - pour qui "les femmes sont le plus grand réservoir de talents inexploités au monde" - dans son combat sexué pour la défense de l’entreprenariat féminin, la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes (d'abord) et les hommes a changé de genre. La condition de la femme est son fonds de commerce, mais aussi sa douleur.

Dans un tweet provocateur qui se veut drôle, Marlène Schiappa se met en scène en homme sur une photo-montage juxtaposée à l'image que lui renvoie son miroir, ci-dessus, tout ça en surfant sur l'écume du sujet en croyant l'aborder de front. 

Au cabinet de la blogueuse, on s'amuse comme on peut...
Lundi soir, Marlène Schiappa a en effet posté sur son compte Twitter un montage de deux images : sa photo, d'un côté, et son visage photoshoppé en homme. Les deux visages sont extrêmement ressemblants, sauf que l'un a les attributs superficiels d'une femme et l'autre les caractéristiques extérieures d'un homme, ce que nient précisément les féministes.

Locataire de l'hôtel du Petit Monaco
, situé au 55, rue Saint-Dominique, Paris VII, en partage avec l'ambassadeur de Pologne en France, Schiappa milite pour que les femmes accèdent à des responsabilités que les hommesquant à eux, gagnent au mérite : selon elle, les femmes auraient tous les droits auxquels ne les destinent pas naturellement leurs compétences. 

La secrétaire d'Etat récupère la campagne de communication du collectif de femmes entrepreneuses Sista, visant à dénoncer les inégalités dans le monde des startups, lequel est censé être dynamique, sur la base d'un fort potentiel de croissance économique et d'une capacité à lever d'importants fonds d'investissement, du fait de son caractère innovant. Or, les femmes découvrent un univers où les temps sont plus longs qu'elles ne pensent (phases de recherche et de développement, de tests d'idée, de validation de technologie ou de modèle économique) et où le taux élevé de risque d'échec est très supérieur à celui d'autres entreprises, ce qui suppose des projets de plus en plus rigoureux.
Les filières balisées qu'elles ont suivies ne les prédisposent que rarement à ce milieu et elles revendiquent donc de nouveaux passe-droits.  Tout sauf égalitaire, l'idéologie incarnée par Marlène Schiappa leur fait miroiter la perspective d'un assistanat qui leur ferait brûler les étapes et, "en même temps", effacerait  leurs concurrents masculins qui ne peuvent compter que sur eux-mêmes. 

Sista a commandé une étude au baromètre du Boston Consulting Group.
Dévoilé le 11 septembre dernier, il constate que 85 % des startups ont été fondées par une équipe intégralement masculine, et seulement 5 % par une équipe totalement féminine : la mixité ne fonctionne pas mieux dans un sens que dans l'autre... Les femmes sont en outre arrivées plus tard sur le secteur ouvert par des hommes : ces chiffres se fondent sur les entreprises fondées en France depuis 2008.

Marlène Schiappa vante son texte "pour l'émancipation économique des femmes". Selon le collectif Sista, "la France fait un peu mieux que l'Allemagne, mais moins bien que le Royaume-Uni," pays anglo-saxon précurseur. Outre-Rhin, il n'y a que 4 % de startups lancées par des femmes, et 8 % au Royaume-Uni. Pour être innovantes et performantes, les femmes ont bien des aigreurs à avaler, juste pour être positives et faire le "job", sans arrières-pensées, ce en quoi la ministre et les collectifs dans une logique de guerre des sexes ne les préparent pas. 
Les théories marxistes ont fait leur temps, mais le "monde nouveau" de la macronie y puise des excuses à ses échecs, en matière d'anticolonialisme réchauffé, comme de lutte des classes d'arrière-garde.

SISTA@wearesista
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Petit thread pour tout savoir sur le sujet en 1mn ! 
18:04 - 11 sept. 2019

Parmi les obstacles qui peuvent décourager les femmes de se lancer - lorsqu'elles n'ont pas la motivation requise - Sista indique que "les startups féminines françaises ont 30 % moins de chances d'être financées par les principaux investisseurs". Recherchent-ils des pleureuses ?
"Nous y travaillons dans le cadre de la loi pour l'émancipation économique des femmes", a répondu sur Twitter Marlène Schiappa, mettant en avant ce texte présenté lors du G7 et qu'elle défendra en 2020 au Parlement. La sous-ministre se trompe encore de stratégie : le forcing et la polémique ne sont pas facteurs  de réussite?, si le projet est mal ficelé. 

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D'autres personnalités françaises ont participé à cette campagne de communication, dont l'ancienne ministre de la Culture de François Hollande, Fleur Pellerin, orpheline coréenne à qui une famille française a donné sa première chance dans la vie, mais dont le bilan au gouvernement n'est pas un exemple pour les féministes.
On retiendra d'elle qu'en mars 2016, elle a signé le "manifeste pour un Printemps républicain", paru dans Marianne et Causeur, a été signé par Elisabeth Badinter, le philosophe Marcel Gauchet, Gérard Biard et Zineb El Rhazoui de Charlie Hebdo, avec Richard Malka (avocat de Charlie Hebdo et de la crèche Baby Loup), Gilles Clavreul (le délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme), Frédérique Calandra, maire PS du 20e arrondissement, les 'frondeurs' socialistes Jérôme Guedj et Emmanuel Maurel, ou Gilles Kepel, chargé du formatage des esprits à la chaire Moyen-Orient Méditerranée de l'Ecole normale supérieure (le sociologue Vincent Geisser l'accuse ainsi de contre-vérités, de raccourcis simplistes, et d'une tendance à "islamiser" à outrance les problèmes des banlieues), en faveur d'une ligne offensive en matière de laïcité à gauche, autour du PS. Le manifeste appelle au réveil des "citoyens libres": les vertueux se distinguent des autres: "les faiseurs et défaiseurs identitaires de tous bords (qui) ont tenté de profiter de l’occasion pour faire encore progresser leurs idéologies délétères".
Les signataires de la tribune entendent clairement "peser sur les organisations de gauche", en rassemblant «les combattants épars de la laïcité, attaqués sur les réseaux sociaux et dans les media, par ceux qui nous ont caricaturés en racistes". Et de préciser : "On n’est pas une secte, pas une Eglise de la laïcité, pas là pour aller arracher des niqabs ou brûler des églises [mais à choisir ?]. On ne lance aucune croisade, nous." Se défendre, avec une telle ardeur, d'être sectaires est révélateur des objectifs refoulés de ces vertueux exemplaires.
Ce qui donne un aperçu des généralités globalisantes des influenceurs de la sous-ministre, par ailleurs fille de "radical de gauche " et "libre-penseur".

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