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vendredi 4 mai 2012

La gauche fait confiance à un proche du dictateur Kadhafi dans l'accusation de financement de la campagne de Sarkozy en2007


Avec Mediapart, un témoin sulfureux relance la polémique de campagne de F. Hollande



En 2007, Pierre Moscovici recherchait la collaboration  du dictateur Kadhafi dans la polémique sur la libération des soignants bulgares détenus en Libye: il jugeait "envisageable de demander à Kadhafi d'une façon ou d'une autre d'apporter son témoignage.  


"République exemplaire": aucune diffamation n'est trop grotesque pour la gauche politico-médiatique

L'ex-Premier ministre libyen du dictateur Kadhafi a calomnié, depuis sa prison tunisienne, à la satisfaction de la gauche qui ne prend pas ses allégations avec des pincettes
Selon ce responsable de l'insurrection populaire lybienne, le régime de Kadhafi avait bien financé la campagne 2007 du candidat Nicolas Sarkozy. Une allégation qui sanctionne la position de la France en faveur des insurgés, confirmerait les révélations du site trotskiste Médiapart, malgré des  réfutations par d'autres témoignages.
Le  site trotskiste
Médiapart avait lancé cette boule puante contre le candidat Nicolas Sarkozy en pleine campagne présidentielle.
Alors que mercredi, le Conseil national de transition (CNT), au pouvoir en Libye depuis la chute de Mouammar Kadhafi, réfute l'information selon laquelle l'ancien despote aurait financé en partie la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, jeudi c'est l'ex-Premier ministre libyen déchu et poursuivi, al-Baghdadi al-Mahmoudi, emprisonné en Tunisie, qui vient apporter sa version des faits. Une version contradictoire rapportée jeudi à Tunis par ses avocats, mais qui vient en représailles contre la politique étrangère de Nicolas Sarkozy, mise en oeuvre par Alain Juppé, très en pointe dans son soutien du peuple.

Et la déclaration est très péremptoire : "Mouammar Kadhafi, son régime et les responsables qui travaillaient avec lui ont financé la campagne électorale de Sarkozy en 2007", a déclaré à la presse Me Bechir Essid, avançant un montant de quelque 50 millions d'euros. Cette dernière accusation dans une affaire qui fait polémique en France vient appuyer une information du site d'information en ligne Médiapart. Ce dernier a publié une note dont l'authenticité est contestée par son supposé destinataire, suggérant que le régime libyen était, en 2006, prêt à financer la campagne de Nicolas Sarkozy à hauteur de 50 millions d'euros, alors qu'elle est réglementairement plafonnée à un peu plus de 20 millions.

Nicolas Sarkozy a contribué à la mise sur pied de la coalition internationale qui est intervenue en Libye contre Kadhafi et a été applaudi par Martine Aubry qui s'est dite "heureuse que la France ait été à cette initiative". "Il s'est engagé au bon moment", a dit Mme Aubry sur TF1 à propos de Nicolas Sarkozy. "Aujourd'hui, chacun peut se féliciter que la France se soit grandie en s'engageant avec détermination et succès pour gagner la bataille de la liberté en Libye", a ajouté
Jack Lang. Mais le PS exploite maintenant un document contesté contesté produit par des proches du dictateur lybien. 


Combat judiciaire
 

A quelques jours du second tour de la présidentielle en France, la publication de cette note malveillante a provoqué une tempête politique dans l'Hexagone.

Dénonçant une "infamie", le président sortant Sarkozy a porté plainte contre le site Mediapart pour "faux et usage de faux", conduisant le Parquet de Paris à ouvrir une enquête.
Mediapart a contre-attaqué mercredi soir en annonçant porter plainte pour dénonciation calomnieuse contre Nicolas Sarkozy. Pour autant, outre l'ex-Premier ministre libyen, deux autres anciens dignitaires libyens, dont l'ex-chef des services de renseignements extérieurs de Kadhafi, Moussa Koussa, en exil à Doha, ont affirmé que ce document était un faux.

Toutefois, le dernier témoignage de l'ex-Premier ministre du régime dictatorial libyen est une aubaine pour Médiapart. Les avocats du site d'information ont ainsi ont demandé au Parquet de Paris de s'assurer que l'ex-dignitaire libyen puisse répondre à la justice française. "Monsieur al-Baghdadi al-Mahmoudi est un témoin tout à fait essentiel dans l'instruction des deux plaintes", ont déclaré Mes Mignard (PS, ex-patron de l'association de soutien à la campagne de Ségolène Royal en 2007  et parrain d'enfants Hollande) et Tordjman dans une lettre adressée jeudi au procureur de la République de Paris. Les deux avocats affirment cependant que le "témoin" risque d'être extradé en Libye, où il risque "un procès injuste" et "une exécution arbitraire rapide".

Jeudi soir, Nicolas Sarkozy a réagi sur Canal+ qualifiant d'"infamie" les accusations de l'ex-Premier ministredu tyran libyen sur le financement de sa campagne de 2007.

"Hier, le CNT, le gouvernement libyen, a indiqué que c'était un faux, le traducteur de M. Kadhafi a indiqué que c'était un faux, le destinataire du fameux virement a indiqué que c'était un faux", a affirmé N. Sarkozy, selon qui les accusations d'al-Baghdadi al-Mahmoudi, emprisonné en Tunisie, est "une infamie", ajoutant: "C'est grotesque".

1 commentaire:

  1. Médiapart , on connaît maintenant, ils sont tout simplement pitoyable en sortant de pareilles énormité, mais c'est leur seule façon d'exister.

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