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vendredi 4 mai 2012

DSK, récidiviste international: New York, Lille et aussi Washington ?

Carlton et maintenant Washington: ordonnance pour des faits présumés de viol



DSK nie à nouveau toute violence

Le Parquet de Lille examine actuellement une ordonnance visant des faits présumés de viol en réunion qui auraient été commis lors d'une soirée à Washington à laquelle participait notamment Dominique Strauss-Kahn, dont les avocats ont démenti vendredi qu'il ait exercé "la moindre violence".

Ces faits éventuels de viols en réunion ne font pas encore l'objet d'un réquisitoire supplétif dans l'affaire dite du Carlton dans laquelle outre Dominique Strauss-Kahn, le socialiste favori des sondages et ancien patron du FMI, ses amis du Pas-de-Calais, Fabrice Paszkowski, David Roquet et le commissaire Jean-Christophe Lagarde ont été mis en examen pour "proxénétisme aggravé en bande organisée", a précisé le Parquet.
Mais ce dernier a indiqué avoir été saisi le 28 mars - soit deux jours après la mise en examen - par les juges d'instruction "d'une ordonnance de soit-communiqué à toutes fins utiles, pour des faits de viol en réunion".
Cette ordonnance pourrait déclencher soit un classement sans suite, soit l'ouverture d'une enquête préliminaire, au terme de laquelle un réquisitoire supplétif pourrait éventuellement être délivré, a indiqué une source judiciaire.

De son côté, la police de Washington a indiqué n'avoir reçu aucune plainte pour viol concernant Dominique Strauss-Kahn ou l'hôtel où des faits de viol auraient été commis auxquels aurait participé l'ancien ministre français.
Ces faits font suite aux témoignages de deux prostituées belges ayant participé à un séjour à Washington en décembre 2010 en compagnie de Dominique Strauss-Kahn, Fabrice Paszkowski, David Roquet, et du commissaire Lagarde.
Ces témoignages avaient été recueillis par les policiers belges en décembre dernier, dans le cadre d'un accord avec la justice française.
L'une d'entre elles - qui n'a toutefois pas porté plainte - indique y avoir subi lors d'une soirée le 16 décembre 2010 certains actes sexuels de manière non consentie. Selon les PV d'audition publiés par Libération, la seconde livre un témoignage ambigu à propos de sa collègue.
"Je me souviens bien. Je voyais à sa tête que ça ne lui plaisait pas. J'ai dit à DSK d'arrêter. Je ne l'ai pas entendue dire non, si elle ne voulait pas et si elle avait crié, je l'aurais entendue et je serais intervenue", selon ce témoignage.
Mais elle estime également "possible de ne pas avoir entendu" l'autre prostituée dire non, d'autant plus qu'elle était elle-même "à ce moment-là un peu occupée".
Me Richard Malka, l'avocat de Dominique Strauss-Kahn, a estimé de son côté que ce témoignage "ne confirme pas et même contredit" celui de la première prostituée.
Selon un communiqué de ses 3 avocats, Henri Leclerc, Frédérique Baulieu et Richard Malka, DSK "conteste absolument avoir commis la moindre violence de quelque nature qu'elle soit".

Ils polémiquent en détournant l'attention, suggérant que les révélations sur cette nouvelle procédure - par Libération et la Voix du Nord vendredi - "interviennent opportunément à la veille du second tour des élections présidentielles alors que l'ordonnance des magistrats date du 28 mars, soit il y a cinq semaines".
"Les informations déformées, l'instrumentalisation et la volonté de lynchage ne peuvent se substituer indéfiniment à la réalité", avancent-ils encore à ce stade, et malgré la lourde affaire de "violences sexuelles" de l'hôtel Sofitel de Manhattan à New York dans laquelle Nafissatou Diallo, la victime présumée, reste plaignante au civil.

Sans compter l'omerta pesant sur le PS et sa presse
J’ai empêché ma fille de porter plainte " : Anne Mansouret, conseillère générale de l’Eure et régionale de Haute-Normandie, une élue socialiste, dont la fille Tristane Banon,  aurait été agressée sexuellement par Dominique Strauss-Kahn, regrette aujourd’hui son silence. Comme dans bien des cas de viol, la victime s’est tue. Pour préserver la paix. Ou l'épisode précédent de 2008, quand le socialiste préféré de la presse et des sondeurs a failli perdre son poste au FMI pour ce qu’il a qualifié « d’aventure d’un soir » avec une subordonnée, l’économiste hongroise Piroska Nagy, qui évoquait au contraire un " abus de pouvoir. "
Comme c'est leur droit, les avocats de DSK ont déjà fait appel du contrôle judiciaire de leur client, qui lui interdit notamment d'évoquer l'affaire du Carlton dans la presse, et ont indiqué qu'ils demanderaient l'annulation de sa mise en examen.

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