Tests favorables aux Républicains: le ciel se voile, du bleu au gris
Un an après son accession à la Maison Blanche, Barack Hussein Obama a réalisé mardi que la lune de miel est entrée dans son dernier quartier. Le flan médiatique est retombé et les Républicains ont en effet conquis les postes de gouverneurs de Virginie et du New Jersey, des résultats qui ne changent pas l'équilibre du pouvoir à Washington, mais sont vécus comme un avertissement gratuit de l'électorat. Lire Le Parisien: 'Obama subit un camouflet un an après son élection triomphale'
Un espoir déçu
Un an après sa victoire historique, Obama voit sa notoriété chuter : selon un dernier sondage Gallup, seulement 50 % des Américains approuvent encore son action, soit une chute de 12 points entre son second et son troisième trimestre à la Maison Blanche. Jamais la popularité du président n'a été aussi faible.
Si l'entrée de Barack Obama sur la scène du monde a été triomphale, elle n'a toujours pas donné de fruits convaincants. Malgré ses ouvertures spectaculaires, Obama est resté impuissant à favoriser un rapprochement Israël-Palestine. Il bataille toujours pour amener l'Iran à des concessions sur le nucléaire. Sur le front russe, le renoncement unilatéral de Washington au déploiement d'un bouclier antimissiles en Europe de l'Est, n'a pas permis de gagner de manière certaine le soutien de Moscou dans le bras de fer engagé avec Téhéran. Une incertitude qui vaut au président une réputation de «naïf».
L'angoisse des échéances électorales
Un an après son accession à la Maison Blanche, Barack Hussein Obama a réalisé mardi que la lune de miel est entrée dans son dernier quartier. Le flan médiatique est retombé et les Républicains ont en effet conquis les postes de gouverneurs de Virginie et du New Jersey, des résultats qui ne changent pas l'équilibre du pouvoir à Washington, mais sont vécus comme un avertissement gratuit de l'électorat. Lire Le Parisien: 'Obama subit un camouflet un an après son élection triomphale'
Un espoir déçu
Un an après sa victoire historique, Obama voit sa notoriété chuter : selon un dernier sondage Gallup, seulement 50 % des Américains approuvent encore son action, soit une chute de 12 points entre son second et son troisième trimestre à la Maison Blanche. Jamais la popularité du président n'a été aussi faible.
Si l'entrée de Barack Obama sur la scène du monde a été triomphale, elle n'a toujours pas donné de fruits convaincants. Malgré ses ouvertures spectaculaires, Obama est resté impuissant à favoriser un rapprochement Israël-Palestine. Il bataille toujours pour amener l'Iran à des concessions sur le nucléaire. Sur le front russe, le renoncement unilatéral de Washington au déploiement d'un bouclier antimissiles en Europe de l'Est, n'a pas permis de gagner de manière certaine le soutien de Moscou dans le bras de fer engagé avec Téhéran. Une incertitude qui vaut au président une réputation de «naïf».
L'angoisse des échéances électorales
Les scrutins de 2010
Ils seront décisives: un tiers du Sénat, toute la Chambre des Représentants et plus des deux-tiers des gouverneurs vont être élus dans le cadre des élections de mi-mandat, cruciales pour le président américain. Et, comme la gauche française, les Républicains mise sur la crise économique internationale et le chômage, pour remonter la pente. L'aggravation massive du chômage aux USA depuis un an revient comme un leitmotiv dans les études d'opinion, comme le souci premier des Américains. Sans oublier la guerre en Afghanistan qui réclame toujours plus de GI, en dépit des promesses électorales. Mais à la différence de Sarkozy, Obama tergiverse et impatiente la population qui l'attend aussi sur la mise en place d'un régime d'assurance-maladie plus protecteur et équitable.
Ils seront décisives: un tiers du Sénat, toute la Chambre des Représentants et plus des deux-tiers des gouverneurs vont être élus dans le cadre des élections de mi-mandat, cruciales pour le président américain. Et, comme la gauche française, les Républicains mise sur la crise économique internationale et le chômage, pour remonter la pente. L'aggravation massive du chômage aux USA depuis un an revient comme un leitmotiv dans les études d'opinion, comme le souci premier des Américains. Sans oublier la guerre en Afghanistan qui réclame toujours plus de GI, en dépit des promesses électorales. Mais à la différence de Sarkozy, Obama tergiverse et impatiente la population qui l'attend aussi sur la mise en place d'un régime d'assurance-maladie plus protecteur et équitable.
Des premiers résultats significatifs
-> Dans le New Jersey, bastion démocrate où le président s'était rendu dimanche pour la deuxième fois en quelques semaines pour soutenir le gouverneur sortant Jon Corzin, le républicain Chris Christie, ancien procureur, a remporté la bataille avec 49% des voix contre 44% à Corzine. Les deux hommes étaient au coude-à-coude dans les sondages. «Une victoire pour les républicains dans le New Jersey profondément démocrate enverrait des ondes de choc qui seraient ressenties jusque sur les marches de la Maison Blanche», estimait mardi le site de commentaires républicain redstate.com.
Ce revers est d'autant plus significative que Barack Obama s'était lui-même investi dans la campagne de Jon Corzine. Comme pour la candidature de Détroit aux J.O., Obama porte la poisse.
-> Barack Obama avait également fait campagne en Virginie, un fief conservateur conquis pour la première fois par les démocrates l'an dernier, mais la victoire, conformément aux sondages, est allée au républicain Bob McDonnell, élu gouverneur avec une large avance sur le démocrate Creigh Deeds.
Soucieux de réduire l'impact de ces consultations, le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, a déclaré mardi devant la presse qu'elles n'avaient pas beaucoup d'importance. «Je ne pense pas que le président croie que ces consultations soient vraiment significatives pour l'avenir», a déclaré Robert Gibbs.
Lire Le Monde : Premiers revers électoraux pour le Parti démocrate de Barack Obama
Ou France Soir : Obama ne séduit plus
-> Les partis républicain et démocrate suivaient également avec attention le déroulement du scrutin dans une petite circonscription du nord de l'Etat de New York: un siège vacant à la Chambre des représentants doit être pourvu, et la lutte entre un démocrate et un candidat très conservateur pourrait fournir un signal aux stratèges républicains. Et c'est le Républicain Michael Bloomberg, 67 ans, qui a été réélu mardi soir maire de New York (nord-est). Sa victoire face au démocrate Bill Thompson a néanmoins été moins facile que prévue, mais c'était pour un troisième mandat de quatre ans à la tête de la ville la plus riche du pays le plus riche de la planète.
Apprécié de ses habitants, le bilan du maire Républicain sortant est plus qu'honorable. Elu pour la première fois au lendemain des attentats du 11 septembre, Bloomberg a su redonner confiance aux New-yorkais. La ville est à nouveau dynamique, tant que sur le plan financier que culturel. Ecologiste convaincu, il multiplie les projets comme la création d'une zone piétonne sur Broadway. "L'histoire se souviendra de Bloomberg comme l'un des plus grands maires de l'histoire de New York" a déclaré sur CNN le consultant politique David Gergen.
Pourtant, l'A*P, et donc Libération ou France 2, croient pouvoir parler objectivement d'un succès « de justesse » !
Rendez-vous compte: le démocrate s'est fait battre par 51% contre 46% ! Cinq points... On peut aussi bien parler de l'échec « de justesse » de Sa Cynique Majesté Royal à la présidentielle 2007 par 46,94 % contre Sarkozy, 53,06 %, soit moins 6 points !
Soucieux de réduire l'impact de ces consultations-sanctions, le porte-parole de la Maison Blanche Robert Gibbs a déclaré mardi devant la presse qu'elles n'avaient pas beaucoup d'importance... Benoît Hamon a de remarquables références...
-> Dans le New Jersey, bastion démocrate où le président s'était rendu dimanche pour la deuxième fois en quelques semaines pour soutenir le gouverneur sortant Jon Corzin, le républicain Chris Christie, ancien procureur, a remporté la bataille avec 49% des voix contre 44% à Corzine. Les deux hommes étaient au coude-à-coude dans les sondages. «Une victoire pour les républicains dans le New Jersey profondément démocrate enverrait des ondes de choc qui seraient ressenties jusque sur les marches de la Maison Blanche», estimait mardi le site de commentaires républicain redstate.com.
Ce revers est d'autant plus significative que Barack Obama s'était lui-même investi dans la campagne de Jon Corzine. Comme pour la candidature de Détroit aux J.O., Obama porte la poisse.
-> Barack Obama avait également fait campagne en Virginie, un fief conservateur conquis pour la première fois par les démocrates l'an dernier, mais la victoire, conformément aux sondages, est allée au républicain Bob McDonnell, élu gouverneur avec une large avance sur le démocrate Creigh Deeds.
Soucieux de réduire l'impact de ces consultations, le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, a déclaré mardi devant la presse qu'elles n'avaient pas beaucoup d'importance. «Je ne pense pas que le président croie que ces consultations soient vraiment significatives pour l'avenir», a déclaré Robert Gibbs.
Lire Le Monde : Premiers revers électoraux pour le Parti démocrate de Barack Obama
Ou France Soir : Obama ne séduit plus
-> Les partis républicain et démocrate suivaient également avec attention le déroulement du scrutin dans une petite circonscription du nord de l'Etat de New York: un siège vacant à la Chambre des représentants doit être pourvu, et la lutte entre un démocrate et un candidat très conservateur pourrait fournir un signal aux stratèges républicains. Et c'est le Républicain Michael Bloomberg, 67 ans, qui a été réélu mardi soir maire de New York (nord-est). Sa victoire face au démocrate Bill Thompson a néanmoins été moins facile que prévue, mais c'était pour un troisième mandat de quatre ans à la tête de la ville la plus riche du pays le plus riche de la planète.
Apprécié de ses habitants, le bilan du maire Républicain sortant est plus qu'honorable. Elu pour la première fois au lendemain des attentats du 11 septembre, Bloomberg a su redonner confiance aux New-yorkais. La ville est à nouveau dynamique, tant que sur le plan financier que culturel. Ecologiste convaincu, il multiplie les projets comme la création d'une zone piétonne sur Broadway. "L'histoire se souviendra de Bloomberg comme l'un des plus grands maires de l'histoire de New York" a déclaré sur CNN le consultant politique David Gergen.
Pourtant, l'A*P, et donc Libération ou France 2, croient pouvoir parler objectivement d'un succès « de justesse » !
Rendez-vous compte: le démocrate s'est fait battre par 51% contre 46% ! Cinq points... On peut aussi bien parler de l'échec « de justesse » de Sa Cynique Majesté Royal à la présidentielle 2007 par 46,94 % contre Sarkozy, 53,06 %, soit moins 6 points !
Soucieux de réduire l'impact de ces consultations-sanctions, le porte-parole de la Maison Blanche Robert Gibbs a déclaré mardi devant la presse qu'elles n'avaient pas beaucoup d'importance... Benoît Hamon a de remarquables références...
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