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lundi 23 novembre 2009

Grippe A-H1N1: les Toulousains se ruent sur les vaccins

La propagande de méfiance n'a pas l'impact escompté
Photo de presse choisie:
engageante ou dissuasive ?...

Une désinformation criminelle

Suite à l'hécatombe de personnes âgées victimes de la canicule de l'été 2003, l'INSERM a rendu publique l'estimation de la mortalité liée à la canicule d'août et mis en évidence un excès de mortalité constaté au cours de la période estivale. Le gouvernement avait été accusé d'imprévoyance et, depuis, les ministres ne sont plus autorisés à s'éloigner en période de vacances.

Aujourd'hui, les mêmes accusateurs publics des réseaux d'opposition soupçonnent le gouvernement actuel de dramatiser le risque de pandémie lié à la grippe A-H1NI, d'avoir commandé des doses de vaccins en surnombre et de favoriser des rentrées d'argent dans les laboratoires sollicités.

  • Mieux (?), des citoyens vigilants, mais irresponsables, ont lancé une campagne malveillante et dissuasive à l'encontre de la vaccination. Des patients à pathologie lourde sont présentées comme de probables victimes du vaccin, qui serait inadapté, voire dangereux. La ministre de la Santé est la cible de toutes les accusations et les personnes à risque sont détournées du geste volontaire qui pourrait les sauver.
  • Une femme enceinte a perdu son bébé deux jours après s'être faite vacciner contre la grippe A (H1N1), a indiqué ce jeudi l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), chargée d'étudier la question.
    Professionnelle de santé, la femme concernée était enceinte de 38 semaines, soit huit mois et demi. Elle a reçu une dose de vaccin avec adjuvant Pandemrix du laboratoire GlaxoSmithKline. Le lien de causalité n'a pas été établi, mais l'effet de ces composants n'étant pas connus chez les femmes enceintes et les enfants, il est recommandé d'utiliser les vaccins n'en contenant pas.
  • Jean Marimbert, directeur général de l'AFSSAPS, a indiqué qu'il y avait chaque année plus de 3.000 morts in utero avec de nombreuses causes possibles comme hypertension artérielle, infection ou diabète et que 30 % des cas restaient inexpliqués.

    Or, Toulouse a connu un record de demandes de vaccination

    Les centres de vaccination de la ville rose et de l'agglomération ont connu un record d'affluence le 21 novembre, alors que de nouvelles écoles resteront fermées lundi.
    En quelques jours, les Toulousains se sont mobilisés contre la grippe A, plutôt que contre le vaccin.

    Samedi, au centre de vaccination de la salle Barcelone dans le centre ville, la file d'attente n'avait jamais été aussi importante. « Nous en sommes à la quatrième demi-journée de vaccination et on observe une montée en puissance du nombre de personnes qui souhaitent se faire vacciner », constate Marie-Christine Mialhe, infirmière dans un centre de vaccination international, la semaine, et coordinatrice des chaînes de vaccination de la salle Barcelone, le week-end.
    « Nous avons eu 36 personnes lors de la première séance, puis 56 à la deuxième, 130 à la troisième et aujourd'hui, on va encore battre le record. La semaine prochaine, nous allons ouvrir une tranche horaire supplémentaire le mercredi matin. C'est nécessaire car des gens viennent aussi sans le bon de vaccination et ne pas les accepter serait prendre le risque de ne plus les revoir. Nous faisons donc des bons à ceux qui n'en ont pas avec leur carte de sécurité sociale. Je pense que si l'affluence augmente encore et si l'épidémie se développe davantage, nous serons amenés à élargir les tranches horaires car le phénomène se constate aujourd'hui dans tous les centres de la ville. Mais cela relève d'une décision préfectorale. C'est aussi la préfecture qui est chargée de réquisitionner le personnel. Ici, je crois savoir que la majorité est venue sur la base du volontariat ».
    Une équipe composée de 14 personnes, dont 2 médecins, 6 infirmiers et du personnel administratif pour trois postes de vaccination, censée répondre à la demande de toute la population du centre de Toulouse…

    Des syndicats de médecins font de la résistance

  • Parce qu'il ne seront pas sollicité avant décembre, des médecins font de la contre-publicité: « En tant que médecin, je dois conseiller à mes patients de se faire vacciner; mais à titre personnel, je m'y refuse. », avons-nous personnellement entendu. « Mais pourquoi, docteur ? » « Eh bien, il n'est pas au point et je ne prendrai pas le risque pour moi, ni d'ailleurs pour ma famille. » Vous quittez donc, perplexe, le cabinet de votre médecin référent.

  • Et puis vous découvrez qu'ils n'ont pas tous constitué leur matelas pour leurs vieux jours, ou n'en ont jamais assez, et boudent la ministre qui n'a pas fait appel à eux au premier jour.
    LIRE LaDépêche lien " Un médecin mécontent : « Les généralistes sont oubliés " (3e partie de l'article)

    La pression syndicale ne se relâche pas

    "Le principe de précaution fonctionne à deux vitesses. Pourquoi cette femme a-t-elle été vaccinée, alors que les textes recommandent que l'on n'utilise pas de vaccin adjuvanté sur les femmes enceintes", insinue le médecin urgentiste militant Patrick Pelloux (Amuf).
    Et puis, le médecin militant, dans un esprit malsain de vengeance -depuis sa mutation- poursuit dans l'accusation. "Le directeur de la Santé [Didier Houssin], doit s'expliquer là dessus. Il est évident [une évidence subjective et partsane ne vaudra jamais une preuve] qu'il y a des pressions dans les hôpitaux pour inciter les personnels de santé à se faire vacciner.»

    Quel sera le verdict de l'Inserm, mais un peu tard ?

    Ceux et celles qui refusent de remettre leur sort entre les mains des « citoyens vigilants », des tordus de la politique politicienne, peuvent prendre leur destin en mains et s'informer : LIEN officiel
    http://www.pandemie-grippale.gouv.fr/

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