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jeudi 5 novembre 2009

Obama, dernier de la classe sur le climat, selon Greenpeace

Greenpeace ou l’usurpation de pouvoirs

Greenpeace a effectué jeudi sa distribution des prix sur le climat à 40 jours de la conférence de Copenhague. Parmi les principaux dirigeants Obama se situe au fond de la classe des grands, près du radiateur, les leaders chinois et indien plutôt devant, Brown et Sarkozy au milieu du groupe européen.
Ce classement met en lumière le décalage entre "les beaux discours" de ces 11 leaders et la réalité de leurs engagements dans la lutte contre le changement climatique, selon cet organisation verte supranationale.

Le président chinois Hu Jintao décroche une deuxième place plutôt inattendue qui jette le doute sur les crières de Greenpeace, derrière le Premier ministre de Tuvalu.
"La Chine fait de gros efforts en faveur de Copenhague. Au cours des dernières années, Pékin a développé de manière spectaculaire les renouvelables et l'efficacité énergétique", assure Greenpeace.
De même, le Premier ministre indien Manmohan Singh "est prêt à engager son pays sur une réduction significative de la croissance de ses émissions de gaz à effet de serre", insiste l'ONG. "Les pays en développement font nettement plus d'efforts pour tenter de résoudre cette crise, tandis que les pays industrialisés semblent passer plus de temps à expliquer qu'on a peu de chances d'obtenir un accord que de travailler en ce sens", estime Ailun Yang (Greenpeace Chine).

Comme si l’accumulation de trois revers électoraux en une semaine ne suffisaient pas à mettre les pendules à l’heure, l'administration Obama se voit humilié par le bonnet d'âne: "Le pire est sans doute le fait que le président Obama tente par tous les moyens d'affaiblir un accord international, en montrant du doigt les pays émergents pour masquer ses propres insuffisances", selon Damon Moglen (Greenpeace Etats-Unis).

Aucun leader européen ne décroche une note au-dessus de la moyenne, le britannique Gordon Brown est le moins mauvais mais "ses ambitions pour Copenhague restent très modestes".
Greenpeace sanctionne pour "son obstination à ne pas chiffrer le soutien financier de la France aux pays en développement (...) et une politique énergétique verrouillée par le nucléaire" Nicolas Sarkozy, le désobéisseur qui refuse d’obtempérer. Le président français 'peut mieux faire' faire "pour être crédible", selon la maîtresse, Karine Gavand (Greenpeace France) qui n’est pas une élue du peuple et n’a aucune légitimité démocratique.

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