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jeudi 19 novembre 2009

Le nouveau «livre noir» des régions PS est disponible

"Explosion des dépenses de fonctionnement"

Dans quatre mois les régionales

La guerre des chiffres est déclarée et le Livre Noir des Régions PS est paru, mais comme chaque année, régionales à l'horizon, ou non. C'est le 3e tome: le 1er date de 2005. .
Il apparaît en clair que les impôts régionaux ont augmenté de 101 euros par Français en six ans, selon cette étude, laquelle n'est pas celle de l'UMP, mais de la DGCL.
VOIR et ENTENDRE la présentation par Xavier Bertrand, en conférence de presse le 19/11, entouré de Franck Riester, Roger Karoutchi et DominiquePaillé (de gauche à droite)
Présentation du livre noir des régions socialistes
envoyé par ump


Le président du groupe UMP au Conseil Régional d'Ile-de-France, Roger Karoutchi, a en effet rendu public jeudi l9 novembre le dernier «Livre noir des régions PS», dont les bonnes feuilles avaient été divulguées voilà deux mois.
Selon une étude de la Direction générale des collectivités locales (DGCL), les impôts déterminés par les Conseils régionaux - taxe professionnelle et taxe d'habitation - ont respectivement augmenté de 54 % et 32 % en moyenne en six ans.
«Les recettes fiscales des régions se sont accrues de 6,5 milliards d'euros au cours de la même période, souligne Roger Karoutchi. Ça représente 101 euros supplémentaires par Français !» Il est vrai que cette hausse spectaculaire des recettes s'explique aussi par l'évolution de la matière imposable.

Des hausses d'impôts très fortes ont été décidées par les Conseils Régionaux en 2005 (+ 21 % en moyenne). La hausse s'est poursuivie en 2006, mais sur un rythme moins élevé (+ 7,5 % en moyenne). Les années suivantes, à mesure que l'échéance des régionales de mars 2010 se rapprochait, les impôts régionaux ont augmenté plus légèrement ou sont restés stables.
Le président de l'Association des régions de France, Alain Rousset (PS), rétorque que les régions n'existent que depuis vingt-trois ans et partent donc d'un niveau très bas. En outre, la fiscalité régionale ne représente que 5 % des impôts locaux: une observation qui nous élogne du sujet de la hausse. De plus, en valeur absolue, les hausses peuvent rester faibles.

Les rapports 2005 et 2009 étaient consternants; 2009 est accablant

  • Dans la région Ile-de-France, le secrétaire d'État s'emploie à la succession du socialiste Jean-Paul Huchon lors des régionales de 2010. Il formule "pour toutes les régions, au bout de trois ans, un constat simple : augmentation moyenne de la fiscalité de 35 %", avec des pointes à 60 % en Île-de-de-France. "Partout et systématiquement, baisse de l'investissement productif, y compris sur des secteurs considérés comme prioritaires. Partout, on constate une explosion des dépenses de fonctionnement", résume-t-il.
  • Brice Hortefeux, Conseiller Régional d’Auvergne depuis 1992, souligne que cette « gestion » des socialistes représente une véritable « ponction sur le contribuable » et ne permet pas aux régions de remplir les fonctions qui leur sont imparties. Comme les autres régions, l’Auvergne n’est pas épargnée par les hausses d’impôts (+67,5%) servant à couvrir des dépenses de fonctionnement et les hausses d’effectifs dans les exécutifs régionaux, plutôt que ce qui relève directement des attributions régionales, comme c’est le cas de la formation professionnelle dont le budget a baissé de 15% depuis 2004.... Sur ce rapport, l'Auvergne est championne du matraquage fiscale avec 64% d'augmentation des impots régionaux entre 2004 et 2008 . L'agriculture y figure comme parent pauvre au profit d'une politique culturelle qui, pourtant disjoncte.
  • Charentes gérée par le perverse Royal ?
    La région Poitou-Charentes que préside Désirdavenir Royal, qualifiée de "région partisane", est particulièrement épinglée : « Après les promesses et les grandes opérations de communication, la réalité est la suivante : les impôts et la dette ont augmenté, les investissements en faveur des lycées ont diminué, les dépenses de fonctionnement et de communication ont explosé, et les subventions aux associations se sont multipliées. »
    Lire aussi l'article de Royalmensonge
  • Roger Karoutchi met en évidence que les présidents de régions PS ne peuvent pas justifier leurs hausses d'impôts en invoquant le « désengagement de l'État ».
    => «Chiffres à l'appui, on peut démontrer que les trois quarts des augmentations d'impôts dans les régions n'ont rien à voir avec des transferts de compétences non financés», soutient-il.
    => « Ce livre noir est une véritable opération vérité », commente Xavier Bertrand, secrétaire général du Mouvement Populaire. » Elle permet de regarder en face le bilan des régions socialistes. Au final, on constate qu’ils ont privilégié le quotidien du conseil régional en faisant exploser les dépenses de fonctionnement, de communication, somptuaires et toutes les interventions hors champs de leurs compétences. Ils n’ont, en rien, préparé l’avenir des Français dans leurs régions. Le bilan c’est plus d’impôts, plus de dettes et des investissements retardés. C’est là un véritable scandale fiscal »,commente-t-il, marquant également sa volonté de demander des comptes sur les « opérations de manipulation » montées au frais des contribuables contre la réforme des collectivités locales. « On n’a pas le droit de se servir de l’argent du contribuable pour faire des tracts, pour mentir ». Et de faire une promesse : "Elus, nous n'augmenterons pas les impôts"

    Des investissements retardés
    C’est bien là le problème pour Roger Karoutchi pointant l’explosion de 85% des dépenses de fonctionnement des régions socialistes entre 2004 et 2009. Pendant ce temps là les investissements ne progressaient que de 82%. « Et pourtant les investissements ce sont les emplois, les lycées, la formation, le développement économique, les transports. C’est ce qui intéresse les citoyens », note-t-il, indiquant que « les régions ne rentraient plus dans leur cadre naturel d’actions. Est-ce leur rôle que d’aller à l’international, faire de la coopération, faire du saupoudrage aux associations ».

    Pour Xavier Bertrand et Roger Karoutchi, « il est temps que cela change. Il est temps de revenir à des choses simples dans les régions : investir et agir pour le citoyen ». Et non « utiliser les finances publiques à des fins électoralistes et pour organiser un contre-pouvoir, un contre-gouvernement qui pèse sur le porte-monnaie des citoyens ».
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