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lundi 9 novembre 2009

Auto-critique: le PCF aurait dû aller "au bout de la critique" des régimes du bloc de l'Est

Marie-George Buffet condamne les régimes communistes !
La secrétaire nationale du Parti communiste fait sa petite lessive idéologique

Marie-George Buffet a reconnu lundi que le PCF n'avait pas été "au bout de la critique" des régimes communistes du bloc de l'Est et qu'il aurait dû les "condamner".
A l'occasion du vingtième anniversaire de la chute du Mur de Berlin, elle a accusé la pensée unique et ses porte-parole: "On a parlé de bilan globalement positif, on a toujours essayé de justifier ces régimes, alors qu'ils étaient voués à l'échec (...) On les a critiqués mais on n'a pas été au bout de la critique, on aurait dû condamner ces régimes", a reconnu Marie-George Buffet sur RTL.

On attend les propositions de Buffet

Si, comme M.-G. Buffet l'affirme, le système capitaliste n'a pas non plus "résolu les grands problèmes. Alors que propose-t-elle ?

Sa réflexion n'a toujours pas abouti
20 après la chute du Mur de Berlin et 48 ans après que la République démocratique allemande (RDA) eût érigé en plein Berlin, « mur de protection antifasciste » d'après la propagande est-allemande, mais « mur de la honte » pour le monde libre, M.-G. Buffet ne présume pas innocents ses illustres prédecesseurs.

Buffet dans le sens de l'Histoire...
  • Le PCF s'inscrit dans le temps historique
    Ce jour de commémoration de la chute du Mur de Berlin le 9 novembre 1989 est aussi, pour la secrétaire nationale du PCF, l'occasion de "réfléchir à la construction d'une alternative au capitalisme aujourd'hui" et à "l'idéal communiste". Les « grands problèmes, la famine, la pandémie", les "pillages des ressources naturelles sur notre planète" devront attendre que le PCF apporte une solution alternative. Il n'y a, semble-t-il, pas d'urgence, bien que "de nouveaux murs" se soient dressés: "le mur de la financiarisation", celui "de la centralisation des pouvoirs", celui "de l'absence de partage des savoirs".
  • L'auto-critique a ses limites
    Pour la secrétaire nationale du PCF, la chute du Mur de Berlin fut "à la fois un soulagement et un immense choc". Selon elle, "ce n'était pas la mort du communisme" mais celle "de régimes (...) du socialisme réel", qui "se targuaient du mot communisme". Il s'agissait en réalité, selon elle, de "régimes autoritaires, centralisés, bureaucratiques", "incapables de construire des réponses adaptées aux nouveaux enjeux du XXe siècle".


  • Bien qu'elle ait lutté pour arriver Place Colonel Fabien, la secrétaire nationale du Parti communiste ne revendique plus l'héritage communiste: elle ne l'assume même pas. Pour autant, ses regrets ne valent pas des excuses, si insignifiantes qu'elles seraient, face à tous les malheurs engendrés par les régimes communistes et la multitude de morts.
  • A lui seul, le mur de Berlin a fait au moins 136 victimes des gardes-frontière est-allemands entre 1961 et 1989. LIEN
  • Il n'existe aucun chiffre officiel du nombre de personnes tuées en dehors de Berlin, le long du Rideau de Fer qui séparait la RFA de la RDA. Des médias allemands ont estimé le bilan à 1347 morts.

    Il faudra que Sa Cynique Majesté Royal demande pardon pour elle et ses prédécesseurs.
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