POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

jeudi 19 novembre 2009

Le nouveau lycée est annoncé

Les syndicats en ont eu la primeur !...
Albert Dubout, 1952


Après le discours de Nicolas Sarkozy,le 13 octobre dernier, le ministère de l'Éducation dévoile les changements à venir.


Concertation, dialogue et gestation

Depuis le 13 octobre et les annonces de Nicolas Sarkozy sur les grandes lignes de la réforme du lycée,
Luc Chatel, ministre chargé «d'orchestrer la réforme», avait entrepris un tour de France fait de pédagogie et de prise du pouls lycéen.
Le ministère doit donc annoncer jeudi 19, au Salon de l'éducation, les contours plus précis du nouveau lycée, qui ont été présentés aux syndicats lundi dernier: à tout seigneur, tout honneur... L'esprit de ce qu'avait fixé le Président de la République est respecté, mais décliné dans des choix concrets d'horaires, de contenus et d'organisation.


• Une classe de seconde «d'exploration»

L'ancienne seconde de «détermination» laissera place à une seconde «d'exploration». Ce qui signifie que le tronc commun intégrera les matières principales, auxquelles viendra s'ajouter la deuxième langue vivante.
Les anciens modules de français, d'histoire-géographie (et de maths ?)… laisseront la place aux deux heures d'accompagnement.
Les élèves choisiraient en début d'année au lycée (et non plus dès la fin de la 3e) deux enseignements d'exploration de 1 h 30. Parmi ces enseignements, les sciences économiques et sociales (ou SES, qui perdraient donc 1 h 30, alors qu'elles étaient appelées à disparaître), les options technologiques et de nouvelles matières intitulées «méthodes et pratiques scientifiques», «littérature et monde contemporain»… Le latin, le grec (une teinture-mère, à l'ère du web...) et la LV3 (langue régionale, à l'heure de l'Europe ? )conserveraient 3 heures par semaine.


Une première avec tronc commun


La grande nouveauté de la première est la création d'un tronc commun regroupant les élèves des trois filières, L, ES et S, pour le français, l'histoire-géographie, les deux premières langues vivantes, traitées par groupes de niveau, l'éducation physique et sportive et l'éducation civique, juridique et sociale. Les mathématiques ne feraient pas partie du tronc commun.

  • La filière S comporterait un enseignement de mathématiques et de sciences physiques et SVT aux horaires légèrement diminués;
  • la filière ES resterait inchangée:
  • et la filière L comporterait, en plus d'un enseignement de 2 heures de littérature française et de 2 heures de littérature étrangère, des options de mathématiques, langues antiques et LV3.
  • L'heure de travaux personnels encadrés (TPE) serait maintenue.

    • Une terminale spécialisée

    La principale innovation en terminale serait le regroupement du programme d'histoire-géographie du lycée sur les deux années de 2nde et 1re, afin de laisser la place en terminale à un enseignement de «méthodes et outils» devant préparer aux études supérieures.
  • En filière L apparaîtrait un enseignement de «droit et grands enjeux du monde contemporain».

    • Accompagnement, soutien et vie lycéenne

    -> Sur les trois années, les horaires disciplinaires diminueraient donc de 1 h 30 à 2 heures, la filière S gardant 1 h 30 de plus que la filière L.
    -> Ce temps libéré servirait aux deux heures d'accompagnement, qui comprendront du soutien, de l'approfondissement et de l'orientation.
    -> Les professeurs devraient prendre en tutorat un élève ou un groupe d'élèves qu'ils suivraient sur les trois années.
    -> D'autre part, comme annoncé par Nicolas Sarkozy, des stages de remise à niveau et des stages passerelles devraient être organisés pendant les vacances pour permettre aux élèves de changer de filière en cours d'année.
    -> Enfin, un volant d'heures «globalisées», hors disciplines, sous le contrôle du conseil pédagogique du lycée, devrait organiser un début d'autonomie des établissements.
    Et selon le vœu du président, les lycéens géreront un service de vidéo à la demande dont ils choisiront eux-mêmes la programmation.

  • Attendons-nous aux reproches a priori habituels
    Tout dépend des moyens financiers et des effectifs:
    le compte n'y est pas !

    Aucun commentaire:

    Enregistrer un commentaire

    Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):