Les avocats vont devoir développer une nouvelle contre-enquête
Alors que les avocats de Julien Coupat et son comité de soutien s’affairent à jeter le discrédit sur l’instruction de l’affaire du sabotage de lignes de TGV en novembre 2008, les enquêteurs mettent en cause un 10e présumé innocent. Elle montre que la police et le juge d'instruction poursuivent la piste du groupe d'ultra-gauche et ne se laissent pas impressionner par la campagne de presse qui les dénigre.
Un homme de 33 ans a donc été mis en examen vendredi 27 novembre dans cette affaire également dite "de Tarnac".
Christophe Becker est poursuivi pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, recel de vol, recel de faux documents administratifs et falsification de documents administratifs", selon une source judiciaire.
Il a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire, après trois jours de garde à vue et une audition par le juge Thierry Fragnoli.
Les enquêteurs l'ont mis en cause sur le fondement d'une expertise de son ordinateur qui l'impliquerait dans la fabrication de faux documents et en raison de la découverte, lors d'une perquisition chez lui, à Tarnac (Corrèze), de quatre cartes d'identité volées en Suisse. Banal et irrépréhensible...
Il est soupçonné des sabotages commis par le placement de fers à béton sur des caténaires SNCF dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008, ainsi que le 26 octobre 2008.
Mercredi, la défense des neuf autres mis en examen et des parlementaires de gauche ont riposté par la mis en cause de la police.
-> Les parlementaires et avocats militants ne présument pas innocents la police et l’instruction.
Alors que les avocats de Julien Coupat et son comité de soutien s’affairent à jeter le discrédit sur l’instruction de l’affaire du sabotage de lignes de TGV en novembre 2008, les enquêteurs mettent en cause un 10e présumé innocent. Elle montre que la police et le juge d'instruction poursuivent la piste du groupe d'ultra-gauche et ne se laissent pas impressionner par la campagne de presse qui les dénigre.
Un homme de 33 ans a donc été mis en examen vendredi 27 novembre dans cette affaire également dite "de Tarnac".
Christophe Becker est poursuivi pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, recel de vol, recel de faux documents administratifs et falsification de documents administratifs", selon une source judiciaire.
Il a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire, après trois jours de garde à vue et une audition par le juge Thierry Fragnoli.
Les enquêteurs l'ont mis en cause sur le fondement d'une expertise de son ordinateur qui l'impliquerait dans la fabrication de faux documents et en raison de la découverte, lors d'une perquisition chez lui, à Tarnac (Corrèze), de quatre cartes d'identité volées en Suisse. Banal et irrépréhensible...
Il est soupçonné des sabotages commis par le placement de fers à béton sur des caténaires SNCF dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008, ainsi que le 26 octobre 2008.
Mercredi, la défense des neuf autres mis en examen et des parlementaires de gauche ont riposté par la mis en cause de la police.
-> Les parlementaires et avocats militants ne présument pas innocents la police et l’instruction.
-> Ils mettent aussi en cause l'audition d'un agriculteur interrogé le 14 novembre 2008 "sous X", comme le permet la procédure, et qui disait le groupe de Tarnac violent et capable de tuer, avant de se rétracter dans plusieurs media et de possibles pressions.
-> Un autre grief de la défense concerne le procès-verbal de filature établi par la police le soir des sabotages et aussi les traces de pas et de voiture retrouvées sur les lieux, qui ne correspondraient pas à celles du couple.
-> Il reste que les enquêteurs démontrent la présence près d'une ligne du TGV sabotée, en rase campagne et en pleine nuit, de celui qui est soupçonné d’être le chef du groupe, Julien Coupat, et de son amie Yldune Lévy.
Qui sait combien de nouveaux cabinets d'avocats vont encore démarcher le héros n°10 et proposer leurs services gracieux ? Combien d’élus délaisseront-ils la campagne de rejet du projet de réforme de la taxe d’exploitation ? En exerçant des pressions toutes démocratiques sur l’enquête, les media feront fi de la séparation des pouvoirs et tenteront aussi de doper leurs tirages, comme les sites peu scrupuleux buzzeront à qui mieux mieux pour exister ?
Me Jérémie Assous, avocat du 10e, réagit en exprimant des sentiments personnels: « il s'agit ni plus ni moins que d'une misérable tentative de déviation médiatique afin d'éviter de répondre aux deux questions qui font le socle de l'accusation : dans quelles conditions Jean-Hugues Bourgeois qui affirme être le témoin sous X - et sur qui repose la notion d'association de malfaiteurs et d'entreprise terroriste - a été auditionné, et où étaient les policiers le 8 novembre à 4 heures du matin (lors du sabotage de Dhuisy) ».
On n'attend d'ailleurs pas de Me Assous qu'il s'interroge, en revanche, sur les éventuelles pressions que J.-H. Bourgeois a bien pu subir au point d'être amené à se rétracter.
La défense a tout le loisir, relayée par certains media, d'accabler ceux qui recherchent la vérité, plutôt que de militer systématiquement en faveur ee quiconque a maille à pertir avec la justice.
-> Un autre grief de la défense concerne le procès-verbal de filature établi par la police le soir des sabotages et aussi les traces de pas et de voiture retrouvées sur les lieux, qui ne correspondraient pas à celles du couple.
-> Il reste que les enquêteurs démontrent la présence près d'une ligne du TGV sabotée, en rase campagne et en pleine nuit, de celui qui est soupçonné d’être le chef du groupe, Julien Coupat, et de son amie Yldune Lévy.
Qui sait combien de nouveaux cabinets d'avocats vont encore démarcher le héros n°10 et proposer leurs services gracieux ? Combien d’élus délaisseront-ils la campagne de rejet du projet de réforme de la taxe d’exploitation ? En exerçant des pressions toutes démocratiques sur l’enquête, les media feront fi de la séparation des pouvoirs et tenteront aussi de doper leurs tirages, comme les sites peu scrupuleux buzzeront à qui mieux mieux pour exister ?
Me Jérémie Assous, avocat du 10e, réagit en exprimant des sentiments personnels: « il s'agit ni plus ni moins que d'une misérable tentative de déviation médiatique afin d'éviter de répondre aux deux questions qui font le socle de l'accusation : dans quelles conditions Jean-Hugues Bourgeois qui affirme être le témoin sous X - et sur qui repose la notion d'association de malfaiteurs et d'entreprise terroriste - a été auditionné, et où étaient les policiers le 8 novembre à 4 heures du matin (lors du sabotage de Dhuisy) ».
On n'attend d'ailleurs pas de Me Assous qu'il s'interroge, en revanche, sur les éventuelles pressions que J.-H. Bourgeois a bien pu subir au point d'être amené à se rétracter.
La défense a tout le loisir, relayée par certains media, d'accabler ceux qui recherchent la vérité, plutôt que de militer systématiquement en faveur ee quiconque a maille à pertir avec la justice.
Son contrôle judiciaire interdit au "jeune homme" (de quelque 32 printemps néanmoins...) de voir les autres mis en examen. Seule exception, les époux étant tenus de vivre ensemble selon le code civil: Manon Glibert, sa femme, l'une des mis en examen dans cette affaire.
Ce qu'il ne faut pas faire tout de même à l'heure des séries américaines !
Plus télévisuel tu meurs
Le jeune avocat raconte -avec sa conviction professionnelle et une sensibilité d'artiste- ce qui deviendra rapidement un feuilleton à charge sur Canal+ ou M6 : " Ils (les policiers de la sous-direction antiterroriste) ont cassé la porte de l'appartement ce matin à 6 h 30. [Ils n'ont manifestement pas obtenu de réponse à leur demande d'autorisation de procéder]. Ils ont procédé au placement en garde à vue de Christophe Becker. Ils ont procédé à une perquisition lors de laquelle ils ont tout retourné dans l'appartement. Face à la peur et à l'angoisse des enfants, notamment du petit de 4 ans, ils ont eu comme réaction pour le calmer de le braquer. Comme si braquer un enfant de 4 ans pouvait le calmer. C'est la deuxième fois qu'ils procèdent de la sorte, alors que les coordonnées de M. Becker, ils les ont dans le dossier depuis de nombreux mois. Une simple convocation aurait permis d'obtenir le même résultat ».
Me Assous est déjà l'avocat des candidats de l'Ile de la Tentation.
Ce qu'il ne faut pas faire tout de même à l'heure des séries américaines !
Plus télévisuel tu meurs
Le jeune avocat raconte -avec sa conviction professionnelle et une sensibilité d'artiste- ce qui deviendra rapidement un feuilleton à charge sur Canal+ ou M6 : " Ils (les policiers de la sous-direction antiterroriste) ont cassé la porte de l'appartement ce matin à 6 h 30. [Ils n'ont manifestement pas obtenu de réponse à leur demande d'autorisation de procéder]. Ils ont procédé au placement en garde à vue de Christophe Becker. Ils ont procédé à une perquisition lors de laquelle ils ont tout retourné dans l'appartement. Face à la peur et à l'angoisse des enfants, notamment du petit de 4 ans, ils ont eu comme réaction pour le calmer de le braquer. Comme si braquer un enfant de 4 ans pouvait le calmer. C'est la deuxième fois qu'ils procèdent de la sorte, alors que les coordonnées de M. Becker, ils les ont dans le dossier depuis de nombreux mois. Une simple convocation aurait permis d'obtenir le même résultat ».
Me Assous est déjà l'avocat des candidats de l'Ile de la Tentation.
Tout est donc simple. Il suffira d'interdire à la justice de mener des instructions et à la police de procéder aux enquêtes, perquisitions et arrestations...
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