Royal plaquerait la présidence de région pour la présidence de l'Assemblée
Perruche picto-charentaise
sur son perchoir
L'ex-favorite du candidat socialiste à la présidentielle n'a pas perdu de temps pour occuper le terrain.
Elle s'arroge un droit de préemption sur la circonscription de La Rochelle. Elle entend souffler la Charente-Maritime au premier secrétaire du PS qui brigue la succession du député-maire Maxime Bono.
Ils avaient pourtant nié s'être réparti les postes entre eux...
Des élus aubrystes le murmuraient déjà, le 16 octobre, jour du second tour de la primaire PS. Lepoint.fr l'affirma : le perchoir a été proposé à sEGOlène Royal, en cas de victoire de la gauche en mai 2012.
Le soir-même, la principale concernée a confirmé l'information. " Après le second tour, François Hollande et Martine Aubry se sont parlé, puis Martine et François m'ont parlé en ouvrant cette perspective ", a-t-elle confié, à propos de la présidence de l'Assemblée nationale.
" Je n'ai rien demandé ", a-t-elle assuré d'emblée, tout en soulignant que " les dirigeants socialistes ont toujours dit que j'occuperai une place utile dans la République ". " Je pense que je peux être très utile à ce poste ", a par ailleurs assuré celle qui avait déjà failli être candidate à la présidence de l'Assemblée nationale en 1997 mais qui avait finalement préféré entrer au gouvernement Jospin. Ses collègues députés en garderont-ils le souvenir intact ?
En campagne des primaires, la Ch'tite Aubry s'esclaffa pourtant à cette idée. Le 12 octobre, la fourbe de Lille lança: " Je n'ai pas envie de faire de petits arrangements de dernier moment ", une allusion au ralliement de Ségolène Royal à François Hollande, annoncé plus tôt dans la journée. " La morale, c'est ça pour moi aussi ", avait-elle osé déclarer, provoquant un tonnerre d'applaudissements à La Scène Bastille.
Nous attendons qu'elle nie aussi ce nouveau "pacte"...
Désirdavenir Royal a confirmé lundi qu' elle se verrait bien à la présidence de l'Assemblée nationale en cas de victoire de la gauche aux législatives de 2012. Elle prête à François Hollande - comme à Martine Aubry - la promesse que lui soit " ouvert la perspective " du perchoir, rien de moins, malgré sa cuisante défaite à la primaire du parti et dans le mépris du libre-arbitre des députés de base.
Pour briguer ce poste, il faut d'abord et avant tout que la présidente de la région Poitou-Charentes se fasse élire quelque part. Elle avait en effet cédé en 2007 son siège de la circonscription des Deux-Sèvres à Delphine Batho, l'un de ses affidés, et se refuse à lui reprendre: elle n'a pas les moyens de se passer des élus qui lui sont restés fidèles et aussi serviles.
sur son perchoir
L'ex-favorite du candidat socialiste à la présidentielle n'a pas perdu de temps pour occuper le terrain.
Elle s'arroge un droit de préemption sur la circonscription de La Rochelle. Elle entend souffler la Charente-Maritime au premier secrétaire du PS qui brigue la succession du député-maire Maxime Bono.
Ils avaient pourtant nié s'être réparti les postes entre eux...
Des élus aubrystes le murmuraient déjà, le 16 octobre, jour du second tour de la primaire PS. Lepoint.fr l'affirma : le perchoir a été proposé à sEGOlène Royal, en cas de victoire de la gauche en mai 2012.
Le soir-même, la principale concernée a confirmé l'information. " Après le second tour, François Hollande et Martine Aubry se sont parlé, puis Martine et François m'ont parlé en ouvrant cette perspective ", a-t-elle confié, à propos de la présidence de l'Assemblée nationale.
" Je n'ai rien demandé ", a-t-elle assuré d'emblée, tout en soulignant que " les dirigeants socialistes ont toujours dit que j'occuperai une place utile dans la République ". " Je pense que je peux être très utile à ce poste ", a par ailleurs assuré celle qui avait déjà failli être candidate à la présidence de l'Assemblée nationale en 1997 mais qui avait finalement préféré entrer au gouvernement Jospin. Ses collègues députés en garderont-ils le souvenir intact ?
En campagne des primaires, la Ch'tite Aubry s'esclaffa pourtant à cette idée. Le 12 octobre, la fourbe de Lille lança: " Je n'ai pas envie de faire de petits arrangements de dernier moment ", une allusion au ralliement de Ségolène Royal à François Hollande, annoncé plus tôt dans la journée. " La morale, c'est ça pour moi aussi ", avait-elle osé déclarer, provoquant un tonnerre d'applaudissements à La Scène Bastille.
Nous attendons qu'elle nie aussi ce nouveau "pacte"...
Désirdavenir Royal a confirmé lundi qu' elle se verrait bien à la présidence de l'Assemblée nationale en cas de victoire de la gauche aux législatives de 2012. Elle prête à François Hollande - comme à Martine Aubry - la promesse que lui soit " ouvert la perspective " du perchoir, rien de moins, malgré sa cuisante défaite à la primaire du parti et dans le mépris du libre-arbitre des députés de base.
Pour briguer ce poste, il faut d'abord et avant tout que la présidente de la région Poitou-Charentes se fasse élire quelque part. Elle avait en effet cédé en 2007 son siège de la circonscription des Deux-Sèvres à Delphine Batho, l'un de ses affidés, et se refuse à lui reprendre: elle n'a pas les moyens de se passer des élus qui lui sont restés fidèles et aussi serviles.
Madame Royal (ci-contre)
duchesse
Sa Cynique Majesté Royal s'octroie la circonscription de La Rochelle
L'actuel député-maire de la ville, Maxime Bono (1947), un proche de la candidate à sa succession, ne souhaite pas se présenter aux législatives de 2012 et semble favorable à cette candidature. " J'entends que (sEGOlène Royal) serait amenée à jouer un rôle important dans la République. Si ce rôle se jouait dans notre circonscription, qui s'en plaindrait ? ", affirmait-il récemment dans un " chat " sur Sud-Ouest.fr.
Hollande va-t-il ainsi caser toute la famille Royal ?
Une circonscription " réservée aux femmes " ?
Le sexisme paradoxal se développe au PS
Le premier secrétaire du PS en Charente-Maritime, Olivier Falorni, n'a pas tardé à annoncer au même site - dès le lendemain matin, mardi - qu'il était lui aussi candidat à la succession de Bono. " Je ne suis pas candidat contre Ségolène Royal ou contre quelqu'un, mais dans une logique politique ", a-t-il indiqué, insistant sur sa " légitimité à être candidat sur cette circonscription ". Une manière de laisser entendre que la candidature éventuelle de Royal - déjà venue de Lorraine en passant par la Normandie (elle fait tout à l'envers...) - est un nouveau un parachutage.
Philippe Marchand, un ancien ministre de l'Intérieur de François Mitterrand, n'est d'ailleurs pas le seul socialiste à s'être étonné des propos de l'actuel député-maire. L'étonné (1939) fut président du Conseil général de la Charente-Maritime (1982-1985) et député de Charente-Maritime, élu à quatre reprises (1978-1991)
" Nous ne sommes plus sous Aliénor d'Aquitaine pour que M. Bono sacre Mme Royal "
, s'est-il indigné auprès de Sud-Ouest, faisant allusion à la déclaration de Bono qui juge souhaitable - mais sur quelle base ? - que la circonscription puisse être réservée à une femme.
Une autre figure locale du parti (Ile de Ré), Alain Renaldini (1985), a quant à elle appelé à l'organisation d'une primaire entre les deux prétendants. Ce professeur de technologie écrit: " Les socialistes rochelais n’ont pas l’intention de se laisser faire : « Une primaire, sinon, ici, le PS va vers l’explosion ". Lien de la section socialiste de l'île de Ré dénonçant un "parachutage".
Une autre figure locale du parti (Ile de Ré), Alain Renaldini (1985), a quant à elle appelé à l'organisation d'une primaire entre les deux prétendants. Ce professeur de technologie écrit: " Les socialistes rochelais n’ont pas l’intention de se laisser faire : « Une primaire, sinon, ici, le PS va vers l’explosion ". Lien de la section socialiste de l'île de Ré dénonçant un "parachutage".
Monarchie républicaine
Madame Royal, de son côté, ne semble pas douter de sa légitimité et affirme que cette circonscription est " réservée aux femmes" ! " Quand un homme s'arrête, la règle veut que ce soit une femme qui se présente ", a-t-elle soutenu.
Pas sûr que l'argument suffise à convaincre Olivier Falorni qui a promis sur France Bleu d'être «candidat à la candidature jusqu'au bout». Le message est on ne peut plus limpide: la bataille de La Rochelle est lancée.
Les primaires nationales ont été une véritable escroquerie
Les sympathisants ne soupçonnaient pas qu' en votant pour Hollande, ils donnaient une quatrième chance à l'amère de Melle: chassée par la porte, elle reviendrait par la fenêtre.
Les sympathisants ne soupçonnaient pas qu' en votant pour Hollande, ils donnaient une quatrième chance à l'amère de Melle: chassée par la porte, elle reviendrait par la fenêtre.
Une seule solution: se débarrasser définitivement du couple Ségollande, en 2012 !
PITIE! Avons nous tant péché pour mériter une telle pénitence?
RépondreSupprimerEn tant qu'habitant de l'ïle de Ré, qui fait partie de la 1ére circonscription de la Charente-Maritime, celle de LA ROCHELLE je ne souhaite pas que ROYAL s'installe chez nous.
RépondreSupprimerLes habitants de l'île de Ré soutiennent d'ailleurs Nicolas SARKOZY pour qui ils ont voté à 65 % en 2007