POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

dimanche 15 novembre 2009

Peillon, victime des mauvaises manières anti-démocratiques de l'amère Royal

Chassée d'Espoir à gauche par la porte, Royal entre par la fenêtre

La battue de la présidentielle, battue du PS et virée du courant supposé la soutenir, a tapé l'incruste à Dijon.

Ce comportement hautement démocratique et bassement emblématique de la "république du respect" avait déjà donné lieu à un échange de commentaires aigres samedi, qui fait florès dimanche. Plus rien ne semble donc plus les arrêter. Chacun dégaine en toute occasion et tire plus vite et plus fort que la fois précédente.

Arrivée prétendument "joyeuse" et se déclarant contre toute évidence "en famille" à Dijon aux rencontres organisées samedi par Vincent Peillon, en vérité Royal a joué les trouble-fête. Reproduirait-elle au PS le modèle de famille qui est celui de son enfance ? Quant à celui qu'elle a imprimé à la sienne, à son tour, cela ne nous regarde pas...

La refoulée avait fini par durcir le ton face aux critiques de son ex-petit lieutenant. Furieuse de n'être pas invitée, elle a imposé sa présence, ses hypocrisies et autres menaces, polluant l'atmosphère, pour au mieux reprendre possession des lieux et au pire faire "un coup médiatique". En fin de journée, après ce "dérapage verbal" (voir la vidéo), la maîtresse avait même adressé un "avertissement" à Peillon, ex-prof de philo. Jugeant que "les choses avaient besoin d'être recadrées", elle avait menacé de revenir chaque fois qu'elle estimerait sa présence nécessaire.

Assistance visiblement consternée

Une mise en garde qui ne fut pas du goût de Vincent Peillon qui avait réitéré ses critiques dans la soirée sur LCI, évoquant une venue "stupide" (voir la vidéo).

Dimanche sur Canal+, le méchant garçon alla plus loin : "Ségolène Royal ne pourra pas nous faire gagner en 2012". "J'entends Ségolène Royal dire 'je vais recadrer'. Mais il faut qu'elle se recadre elle-même", lança l'ancien porte-parole de la candidate à la présidentielle.
Il se demanda même si la présidente du Poitou-Charentes entendait recadrer également "les dirigeants syndicaux, du MoDem, Daniel Cohn-Bendit, François Rebsamen..."

Coup de force anti-démocratique

L'amère Royal a certes "gâché la fête", mais surtout montré en quelle considération elle tient ses pairs et quel danger elle représente pour la démocratie en France.

"Je crois qu'elle voulait se recadrer dans un mouvement qui lui échappe", a encore estimé Peillon, l'eurodéputé qui a demandé le "droit d'asile" dans le Sud-Est, en rappelant l'absence de Désirdavenir Royal à la première rencontre organisée le 22 août à Marseille de son courant "L'Espoir à gauche".
Samedi à Dijon, "c'est un événement politique majeur qu'elle est venue, d'une certaine façon, abîmer et ça rend service à la droite", a rappelé Vincent Peillon, regrettant que sa venue ait occulté le travail réellement accompli lors de cette journée de débat.

Conclusion donc, selon Vincent Peillon, la peste Royal et ancienne candidate poisseuse à la présidence en 2007 "s'est disqualifiée" à Dijon .
VOIR et ENTENDRE l'indignation de V. Peillon sur Canal+

La réponse de la hargneuse picto-charentaise n'a pas tardé.
  • Depuis les Deux-Sèvres, où elle s'apprêtait à lancer la campagne de défense de son seul mandat électif, la présidente de Région a évoqué ‘l'affaire' devant la presse, assurant, mais un peu vite, que, pour elle du moins, "l'incident est clos".
  • Se contredisant dans l'instant, la teigneuse ne put se tenir d'adresser une nouvelle provocation: "Aujourd'hui, nous passons aux choses sérieuses. Je crois que la politique, c'est de rassembler, ce n'est pas d'exclure". Et, pour ceux qui n'auraient pas compris : "la politique c'est de rassembler et de ne pas exclure et que chacun se comporte respectueusement, paisiblement sereinement".

    D'autres déjà commencent à s'en mêler

    Le porte-parole Royal, Guillaume Garot, a estimé que l'agresseuse était agressée et qu'il fallait "que ces agressions verbales contre ségolène Royal cessent". Alors, incident vraiment clos ?

    Comment peut-on d'une part se poser en candidate légitime et évidente et d'autre part se livrer à de tels coups de force dérisoires ?
    En la repoussant du pied en 2007, les Français(es) n'ont manifestement pas perdu une authentique opportunité de vivre ensemble, « respectueusement, paisiblement, sereinement » ! Si les mots ont un sens.
  • Aucun commentaire:

    Enregistrer un commentaire

    Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):