Et cette visite officielle ne suscite aucune polémique en France !
Dès la première année de sa présidence, le « tigre de papier » Barack Obama entame une première visite d'Etat de trois jours en Chine…
La propagande insiste pour l’inscrire dans un processus d’ouverture et de bonne volonté, mais ce déplacement en fait interpelle, en raison des différends entre Washington et Pékin sur le commerce, les changes et le Tibet.
Le malaise devrait en outre être d’autant plus grand en France
La gauche a violemment milité contre les JO de Pékin et, alors que le dalaï lama rappelait son opposition à leur boycottage, l’opposition se déchaînait contre la présence du Président français à la cérémonie d'ouverture des JO, le 8 août.
VOIR et ENTENDRE les principes de Sarkozy: ne sont-ils pas aussi ceux de Barack Hussein Obama ? François Hollande va devoir nous expliquer... D'autant que l'icône des socialistes français a été plus rapide sur le coup chinois!
Obama s’est-il « couché devant les autorités chinoises », Me Mamère ?
La gauche n’a-t-elle pas également créé des échauffourées lors du passage de la flamme Olympique à Paris, en 2008 ?
Les manifestations pro-tibétaines ont en fait créé des frictions entre nos deux pays.
L’opposition ne s’est-elle pas ensuite prononcée contre la rencontre du Chef de l’Etat avec le chef spirituel du Tibet ? Malgré l’interdit, Nicolas Sarkozy a rencontré le président chinois Hu Jintao le mercredi 1er avril 2009 au 10 Downing Street, la résidence du Premier ministre Britannique et la visite en France de Hu Jintao est annoncée d’ici la fin de l'année.
Début juin 2009, le chef spirituel tibétain reçut en revanche son titre de "citoyen d'honneur de la ville de Paris" des mains du maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë ... Bébert se serait-il "couché" devant le chef spirituel? Décidemment, la laïcité n'est plus ce qu'elle était !
En réponse à un rendez-vous entre Nicolas Sarkozy et le dalaï lama à Gdansk (Pologne) début décembre, le président chinois avait annulé sa venue au sommet de l'Union européenne à Lyon.
Le président américain est arrivé dimanche, dans la nuit et sous une pluie torrentielle, à Shanghai, le coeur commercial du pays, où il participera lundi à une séance de questions-réponses avec de jeunes entrepreneurs chinois, avant de gagner Pékin où il s'entretiendra mardi avec son homologue Hu Jintao.
Le Nobel de la Paix 2009 ne serait pas le commis voyageur des USA
Les discussions entre les deux dirigeants devraient accessoirement porter sur la Corée du Nord, l'Iran et les efforts pour lutter contre le réchauffement climatique à moins d'un mois du sommet de Copenhague. La morale capitaliste est sauve ?
Le Prix Nobel a certes en effet promis qu'il n'entendait pas laisser de côté des dossiers délicats comme ceux des droits de l'Homme, mais il a aussi admis que ce sont les différends commerciaux entre les deux pays qui l’amènent, notamment l'imposition par Washington de surtaxes sur les pneus et certains composants en acier importés de Chine, mais aussi bien la valeur du yuan, la devise chinoise que les Etats-Unis jugent sous-évaluée et accusent de déséquilibrer les échanges internationaux. En revanche, le dollar ne produirait pas d’effets similaires sur toute l’U.E. et l’opposition hexagonale, à la fois européenne et sociale, reste béate d’admiration.
La Chine résiste au Prix Nobel de la Paix
Les autorités chinoises ont laissé penser cette semaine qu'elles pourraient permettre une certaine appréciation du yuan, déclarant qu'elles prendraient en compte l'ensemble des grandes devises et non pas seulement le dollar pour orienter le taux de change.
Mais sourd aux appels sur une réévaluation du yuan, Hu Jintao a réclamé vendredi lors d'un forum économique à Singapour la levée des restrictions commerciales "déraisonnables" imposées selon lui aux pays en développement.
Estimant que le protectionnisme faisait barrage à une reprise économique mondiale, le numéro un chinois a appelé à des avancées dans les négociations du cycle de Doha sur une libéralisation du commerce, menées sous l'égide de l'OMC et qui sont dans l'impasse depuis huit ans.
"Partenaire essentiel mais aussi concurrent"
Pendant ce temps, la presse française a quelque peu perdu de vue les Droits de l’Homme…
Après avoir été ralentie par la crise économique mondiale, l'économie chinoise a retrouvé un rythme de croissance de l'ordre de 8% (8,9% en glissement annuel au troisième trimestre; à titre de comparaison, à la fin du premier trimestre, la croissance sur les douze mois précédents n'était que de 6,1%).
Dans un entretien à la presse, le président Obama disait voir dans la Chine un "partenaire essentiel ainsi qu'un concurrent", mais il mettait cependant en garde contre des "tensions énormes" dans les relations entre les deux puissances si les déséquilibres commerciaux entre eux n'étaient pas corrigés.
Beaucoup considèrent ces déséquilibres - la consommation excessive et les emprunts des Etats-Unis, facilités par la stratégie d'exportation très offensive de la Chine et les achats d'obligations et bons américains par Pékin - comme une cause majeure des maux économiques mondiaux.
Les industriels américains se plaignent de longue date de voir Pékin maintenir artificiellement bas la valeur du yuan pour rendre plus attractives les exportations chinoises et, a contrario, pour que les produits américains soient plus chers pour les consommateurs chinois.
Obama risque de se heurter à une certaine résistance de la part de la Chine comme d'autres pays qui craignent que les efforts de Washington pour coopérer avec l'Asie dans le domaine économique ne cherchent qu'à servir ses propres intérêts.
La démarche adoptée par l'administration Obama envers la Chine, connue sous le nom de "réassurance stratégique", s'appuie en toute simplicité sur les efforts de l'administration ...Bush pour atténuer la méfiance entre Washington et Pékin et encourager la Chine à devenir un acteur responsable des affaires internationales. Obama imiterait donc Bush ?...
Obama a de ce fait été accusé par certains (mais qui à gauche ?) de ne plus accorder de véritable place aux questions des droits de l'Homme mais il a assuré qu'il soulèverait le problème lors de ses rencontres : un dîner d'Etat, une série d'entretiens avec le président Hu Jintao et le Premier ministre Wen Jiabao..
Et le dalaï-lama est-il admis aux cuisines ?
Dès la première année de sa présidence, le « tigre de papier » Barack Obama entame une première visite d'Etat de trois jours en Chine…
La propagande insiste pour l’inscrire dans un processus d’ouverture et de bonne volonté, mais ce déplacement en fait interpelle, en raison des différends entre Washington et Pékin sur le commerce, les changes et le Tibet.
Le malaise devrait en outre être d’autant plus grand en France
La gauche a violemment milité contre les JO de Pékin et, alors que le dalaï lama rappelait son opposition à leur boycottage, l’opposition se déchaînait contre la présence du Président français à la cérémonie d'ouverture des JO, le 8 août.
VOIR et ENTENDRE les principes de Sarkozy: ne sont-ils pas aussi ceux de Barack Hussein Obama ? François Hollande va devoir nous expliquer... D'autant que l'icône des socialistes français a été plus rapide sur le coup chinois!
Obama s’est-il « couché devant les autorités chinoises », Me Mamère ?
En réponse à un
Le président américain est arrivé dimanche, dans la nuit et sous une pluie torrentielle, à Shanghai, le coeur commercial du pays, où il participera lundi à une séance de questions-réponses avec de jeunes entrepreneurs chinois, avant de gagner Pékin où il s'entretiendra mardi avec son homologue Hu Jintao.
Le Nobel de la Paix 2009 ne serait pas le commis voyageur des USA
Les discussions entre les deux dirigeants devraient accessoirement porter sur la Corée du Nord, l'Iran et les efforts pour lutter contre le réchauffement climatique à moins d'un mois du sommet de Copenhague. La morale capitaliste est sauve ?
Le Prix Nobel a certes en effet promis qu'il n'entendait pas laisser de côté des dossiers délicats comme ceux des droits de l'Homme, mais il a aussi admis que ce sont les différends commerciaux entre les deux pays qui l’amènent, notamment l'imposition par Washington de surtaxes sur les pneus et certains composants en acier importés de Chine, mais aussi bien la valeur du yuan, la devise chinoise que les Etats-Unis jugent sous-évaluée et accusent de déséquilibrer les échanges internationaux. En revanche, le dollar ne produirait pas d’effets similaires sur toute l’U.E. et l’opposition hexagonale, à la fois européenne et sociale, reste béate d’admiration.
La Chine résiste au Prix Nobel de la Paix
Les autorités chinoises ont laissé penser cette semaine qu'elles pourraient permettre une certaine appréciation du yuan, déclarant qu'elles prendraient en compte l'ensemble des grandes devises et non pas seulement le dollar pour orienter le taux de change.
Mais sourd aux appels sur une réévaluation du yuan, Hu Jintao a réclamé vendredi lors d'un forum économique à Singapour la levée des restrictions commerciales "déraisonnables" imposées selon lui aux pays en développement.
Estimant que le protectionnisme faisait barrage à une reprise économique mondiale, le numéro un chinois a appelé à des avancées dans les négociations du cycle de Doha sur une libéralisation du commerce, menées sous l'égide de l'OMC et qui sont dans l'impasse depuis huit ans.
"Partenaire essentiel mais aussi concurrent"
Pendant ce temps, la presse française a quelque peu perdu de vue les Droits de l’Homme…
Après avoir été ralentie par la crise économique mondiale, l'économie chinoise a retrouvé un rythme de croissance de l'ordre de 8% (8,9% en glissement annuel au troisième trimestre; à titre de comparaison, à la fin du premier trimestre, la croissance sur les douze mois précédents n'était que de 6,1%).
Dans un entretien à la presse, le président Obama disait voir dans la Chine un "partenaire essentiel ainsi qu'un concurrent", mais il mettait cependant en garde contre des "tensions énormes" dans les relations entre les deux puissances si les déséquilibres commerciaux entre eux n'étaient pas corrigés.
Beaucoup considèrent ces déséquilibres - la consommation excessive et les emprunts des Etats-Unis, facilités par la stratégie d'exportation très offensive de la Chine et les achats d'obligations et bons américains par Pékin - comme une cause majeure des maux économiques mondiaux.
Les industriels américains se plaignent de longue date de voir Pékin maintenir artificiellement bas la valeur du yuan pour rendre plus attractives les exportations chinoises et, a contrario, pour que les produits américains soient plus chers pour les consommateurs chinois.
Obama risque de se heurter à une certaine résistance de la part de la Chine comme d'autres pays qui craignent que les efforts de Washington pour coopérer avec l'Asie dans le domaine économique ne cherchent qu'à servir ses propres intérêts.
La démarche adoptée par l'administration Obama envers la Chine, connue sous le nom de "réassurance stratégique", s'appuie en toute simplicité sur les efforts de l'administration ...Bush pour atténuer la méfiance entre Washington et Pékin et encourager la Chine à devenir un acteur responsable des affaires internationales. Obama imiterait donc Bush ?...
Obama a de ce fait été accusé par certains (mais qui à gauche ?) de ne plus accorder de véritable place aux questions des droits de l'Homme mais il a assuré qu'il soulèverait le problème lors de ses rencontres : un dîner d'Etat, une série d'entretiens avec le président Hu Jintao et le Premier ministre Wen Jiabao..
Et le dalaï-lama est-il admis aux cuisines ?
Faut être sérieux.
RépondreSupprimerLe Tibet est depuis très longtemps partie intégrante de la Chine et relève donc de la souveraineté de la République Populaire de Chine.
Par ailleurs je rappelle que l'UMP a des relations cordiales avec le Parti Comuniste Chinois.
L'UMP a des relations cordiales avec tout le monde. Elle ne refuse pas le dialogue:
RépondreSupprimerelle le recherche et pratique l'ouverture plutôt que l'exclusion.
Quel dialogue y a-t-il, à gauche, ne serait-ce qu'entre Besancenot et le PCF, ou au sein du PS ?
L'exemple des peignées que se filent la teigne du Marais poitevin et le coquet picard sont-elles engageantes ?
Les beignes, non, merci !