Samia Ghali, PS, pointe des méthodes de campagne douteuses.
La sénatrice socialiste sortante dénonce les conditions dans lesquelles s'est déroulées la campagne des sénatoriales
En difficulté pour sa réélection aux sénatoriales, la socialiste des Bouches-du-Rhône misait gros sur la médisance dans une campagne rendue d'autant plus difficile que Jean-Noël Guérini, socialiste dissident, fait de la résistance au PS parisien, suite à ses affaires judiciaires ("prise illégale d'intérêts", "trafic d'influence" et "association de malfaiteurs", depuis septembre 2011, ainsi que dans une autre affaire, pour détournement de fonds publics et licenciement abusif, depuis 2013, pour laquelle il est mis en examen), que Sylvie Andrieux (PS), "baronne du clientélisme" local, a vu sa peine alourdie en appel cette semaine -quatre ans de prison (sous bracelet électronique), dont trois avec sursis, dans un dossier de détournement de fonds publics à visée clientéliste, assortie d'une amende de 100 000 euros et de cinq ans d'inéligibilité-, et que Patrick Mennucci, un proche d'Olivier Spithakis, trésorier de la MNEF lors de sa prise de contrôle par les membres de l'OCI (mouvement trotskyste lambertiste) et condamné en mars 2004 à deux ans de prison dont six mois avec sursis pour "complicité d'abus de biens sociaux, détournements de fonds publics et abus de confiance. En 2006, Marie-Ségolène Royal l'avait néanmoins choisi comme directeur-adjoint de sa campagne à la présidentielle de 2007.
Samia Ghali distille des accusations à peine voilées
Ce dimanche, jour d'élection, évoquant en creux la candidature de Jean-Noël Guérini, elle lançait que "certains candidats" "ont profité de leur situation pour distribuer de l'argent public par rapport à des voix". "Ça a été dit clairement dans les rencontres avec les conseils municipaux", expliqua-t-elle à Public Sénat.
Samia Ghali distille des accusations à peine voilées
Ce dimanche, jour d'élection, évoquant en creux la candidature de Jean-Noël Guérini, elle lançait que "certains candidats" "ont profité de leur situation pour distribuer de l'argent public par rapport à des voix". "Ça a été dit clairement dans les rencontres avec les conseils municipaux", expliqua-t-elle à Public Sénat.
En conséquence, la sénatrice PS enfonce le clou: "des intérêts locaux vont faire que certains vont plutôt s'exprimer d'une façon plutôt que d'une autre". Elle espérait alors toutefois que "des électeurs lucides et conscients de la situation et ne se laissent pas facilement acheter."
Une manière de viser celui qui peut aussi contribuer à lui faire perdre son siège de sénatrice. La dissidence à gauche de Jean-Noël Guérini, sénateur sortant et président du Conseil général, menace directement les sièges socialistes et communistes dans les Bouches-du-Rhône. L'homme a été exclu du Parti socialiste en raison de ses ennuis judiciaires, notamment sa mise en examen pour association de malfaiteurs dans deux affaires de marchés publics présumés frauduleux.
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