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vendredi 19 septembre 2014

Hollande entraîne la France dans sa 3e guerre en 2 ans...

Et déjà la première frappe contre l'Etat islamique en Irak

Deux avions de combat français ont ciblé des positions des djihadistes dans le nord-est de l'Irak
, vendredi 19 septembre 2014.

"Ce matin à 9 h 40, nos avions Rafale ont mené une première frappe contre un dépôt logistique des terroristes" de l'EI (Etat islamique ou Daesh, en arabe), a aussitôt fait savoir le président de la France, François Hollande, par communiqué. L'objectif a été "entièrement détruit"s'est félicité le chef de guerre qui ajoute que "d'autres opérations se poursuivront dans les prochains jours", en soutien à l'armée américaine d'Obama.
Les militaires français étaient prêts depuis quelques jours à intervenir.
Les premiers vols de reconnaissance ont commencé le 15 septembre, comme l'avait annoncé le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian depuis la base d'al-Dhafra, aux Emirats arabes unis, là où sont positionnés les Rafale qui interviennent en Irak.
VOIR et ENTENDRE le président Hollande annoncer ses frappes dès 7h00 ce matin...


Frappes en Irak : "D'autres actions" à venir... par francetvinfo

La France fait du zèle en devenant ainsi le premier pays à se joindre à la campagne aérienne lancée par les Etats-Unis
 le 8 août contre les djihadistes. La conférence internationale de Paris sur l'Irak s'était engagée dans sa déclaration finale à fournir une "aide militaire appropriée" aux autorités de Badgad pour les aider à lutter contre le Daesh, l'acronyme arabe de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL, aile radicale d'al-Qaïda). Jeudi, lors de sa conférence de presse, Hollande s'était flatté d'avoir donné son accord aux premières " opérations de protection aérienne" en Irak


Une décision prise sans consulter, ni même informer le Parlement, mais saluée par le président des Etats-Unis, Barack Obama, principale préoccupation du supplétif des Américains responsables de la déstabilisation du Proche Orient. C'est "dès la semaine prochaine" et cependant après coup, que le Premier ministre du président qui promettait dialogue et concertation informera le Parlement "des conditions de l'engagement français aux côtés des forces armées irakiennes et des Peshmerga", selon le communiqué.

VOIR et ENTENDRE Alain Marsaud sur l'annonce trompeuse de Hollande et l'incapacité de la France à livrer des armes aux Peshmerga (août 2014):



Ce matin "les frappes ont eu lieu sur des cibles fixes ce qui est plus facile", a commenté le général de réserve... A la vérité, Obama n'a nul besoin de la France dont les matériels sont obsolètes et les capacités militaires sont amoindries. Le président américain est seulement en recherche d'une légitimité internationale que la caution politique de Hollande lui apporte.

VOIR et ENTENDRE le général Trinquand (OR):

Dans cette opération politique de reconquête de sa self-estime,
le président français semble ignorer les forces américaines, lesquelles ont pourtant effectué Depuis le 8 et à la date du 17 août, les forces américaines ont lancé 174 raids contre des cibles djihadistes en Irak, y compris de nouvelles frappes près de Bagdad. Il refait le coup du Mali et de la Centrafrique où il aurait été appelé à l'aide et aurait, à lui tout seul, réglé leurs comptes aux islamistes.

De même que les Ukrainiens russophones de l'Est du pays avaient appelé la Russie à l'aide contre Kiev, 
les autorités irakiennes avaient sollicité l'appui militaire de la France

dans leur lutte contre l'EI, lors de la visite du président Hollande à Bagdad, le 12 septembre. Après s'être emparé de Mossoul, la deuxième ville irakienne, le 10 juin, le groupe djihadiste a en effet conquis la majeure partie des provinces sunnites du nord et de l'ouest de l'Irak.

Selon le ministère de la Défense, le dépôt logistique se situait dans la région de Mossoul. Il avait été repéré lors de vols de reconnaissance qui ont commencé lundi en territoire irakien. Le dispositif était constitué de deux avions de chasse équipés de bombes air-sol guidées par laser GBU 12, d'un avion de ravitaillement C-135 FR de l'armée de l'air et d'un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la marine nationale, chargé d'assurer le volet renseignement de cette mission et la première évaluation des bombardements.



Une décision politique pour une participation dérisoire


En août dernier 
sur BFMTV, le député UMP et ancien représentant spécial de la France pour l'Afghanistan et le Pakistan (2009)  Pierre Lellouche  avait réagi au bombardement américain des positions djihadistes, estimant déjà que "la solution n'est absolument pas militaire" en Irak. Inquiet du "risque de voir s'installer un Etat taliban à cheval sur l'Irak et la Syrie", l'ancien président de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN (2004-2006) appellait la France à "faire quelque chose" et à essayer d'organiser "un front européen en alliance avec les pays musulmans modérés".
Le 11 août 2014 sur BFMTV, c'était Alain Marsaud, député UMP des Français de l'étranger et membre du groupe d'amitié France Irak qui réagissait à l'opération politique de Hollande, faisant valoir que "aujourd'hui, nous n'avons pas les moyens d'intervenir, hormis de livrer quelques équipements humanitaires, comme l'a fait le ministre des Affaires étrangères, mais c'est tout. [...] Nous, occidentaux [singulièrement les Américains], avons installé l'horreur absolue en Irak et en Libye, il faut savoir être responsable. En avons-nous les moyens, nous les Français? Certainement pas seuls. Il faut que le monde se réveille," a-t-il déclaré sur RMC.


Alain Marsaud: "Nous, occidentaux, avons... par rmc


La Syrie est devenue "le principal lieu de recrutement" des extrémistes, a martelé le chef de l'antiterrorisme américain. La France n'est donc pas à l'abri d'une 4e guerre...

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