Les journalistes partisans refusent de couvrir le congrès des jeunes militants FN
Le chiffon rouge du SNJ flotte sur la candidate de 25% des électeurs
Marine Le Pen a été reçue samedi à Fréjus (Var) où les jeunes du FN l'ont ovationnée, mais une majorité des media a refusé de suivre l'arrivée de la dirigeante après l'exclusion d'une journaliste.
Ce week-end devait, pour Marine Le Pen, lui ouvrir un espace médiatique en or alors que l'exécutif se rend insupportable à l'immense majorité des Français et que l'UMP attend comme convenu que Nicolas Sarkozy fasse connaître ses intentions pour 2017. La présidente du FN est en effet arrivée samedi à Fréjus (Var) pour un congrès de deux jours organisé par les jeunes de son parti. Mais la première journée de cet événement a été marquée par l'exclusion d'une journaliste de Mediapart, site trotskiste d'information. Alors que les électeurs de la gauche migrent de l'extrême gauche politique et syndicale vers l'extrême droite et que le FN offre ses services de cohabitation au président Hollande, Marine Turchi, envoyée spéciale pour le site Internet révolutionnaire, s'est faite "éjecter après la pause déjeuner", selon ses termes, après avoir pu assister à la session de débats matinaux.
"Le service de presse 'a reçu des consignes en début d'après-midi de la direction'. Ils m'ont sortie en me demandant de rendre mon autocollant presse, ils m'ont suivie pour le reprendre jusque sur la route", a raconté Marine Turchi qui n'a probablement pas fait l'acquisition de ce badge de manière très régulière.
Le patron des jeunes du FN, Julien Rochedy, a justifié ce choix en expliquant que "Mediapart ne rentre pas dans les manifs du Front depuis très longtemps, depuis que Mediapart a boycotté le FN à la présidentielle". "Il y a eu un petit problème de coordination et d'organisation", a-t-il expliqué, confirmant que Marine Turchi n'aurait pas dû assister à la session matinale.
Cette journaliste indésirable de 30 ans s'est déjà distinguée lors du meeting du président sortant le 1er mai 2012 au Trocadéro à Paris et elle a porté plainte pour avoir été "secouée", sans être blessée, lorsqu'elle a traversé la foule pour tenter de quitter les lieux. Dans son blog, Edwy Plenel estima alors que "s'agissant d'une journaliste et du titre qu'elle représente, ils [les faits] sont d'une gravité autrement symbolique, relevant d'une attaque à la liberté fondamentale, celle de la presse", estime Edwy Plenel sur son blog.
Prise de parole attendue de Le Pen dimanche
Plusieurs journalistes, dont ceux de l'AFP, du Monde, du Canard enchaîné, de L'Humanité et de RFI - tous nettement marqués à gauche et hostiles - ont décidé en conséquence de ne pas couvrir la fin de cette journée de l'université d'été du FNJ, au cours de laquelle le trésorier du parti, Wallerand de St-Just, et l'un des vice-présidents, Florian Philippot, devaient s'exprimer.
Marine Le Pen doit, elle, prendre la parole dimanche dans l'après-midi. Ce sera l'occasion pour la présidente du FN, qui a effectué sa rentrée politique samedi dernier à Brachay (Haute-Marine), d'évoquer les difficultés sans fin du gouvernement, mais aussi ce sondage Ifop pour Le Figaro, paru vendredi, qui la place en tête du premier tour en 2017 quel que soit l'adversaire face à elle. Selon cette enquête, elle pourrait même battre François Hollande, si le chef de l'Etat est à nouveau candidat et parvenait au second tour.
La gauche "républicaine" porte atteinte au droit à l'information
Les chaînes de télévision et les agences de presse n'ont pas encore décidé si elles feront la grève de l'information.
Quelles sanctions contre Mélenchon?
Les "laquais" de la presse -selon Mélenchon- sont abondamment revenus sur la riposte de Nicolas Sarkozy à l'insulte verbale ("Touche-moi pas: tu m'salis!") qui, en toute autre circonstance, aurait valu un coup de boule à l'agresseur. Elle était lancée par Hervé Eon, un militant de 56 ans, de la tendance de J.-L. Mélenchon et respectueux de la fonction présidentielle comme de l'homme...
Dans l'émission Des Paroles et des Actes, Sarkozy a mis en perspective ses réactions, notamment au "touche-moi pas, tu m'salis" d'un militant de Jean-Luc Mélenchon: lien
Avril 2009 : OTAN - Mélenchon agresse Pierre Lellouche sur France 5
Mélenchon oppose mauvaise foi et mépris à un journaliste qui tente de débattre devant une bière
Juin 2012: Jean-Luc Mélenchon, candidat des totalitaires marxistes, pourrit un Français, au prétexte qu'il est sympathisant FN: l'extrême-droite (18,27%), ça s'insulte, l'extrême-gauche (11,05%), ça se pavane et ça insulte ses concitoyens
Mélenchon a-t-il jamais été boycotté par les journalistes du SNJ ou des organes de presse militants, comme le "respectable" journal officieux du PS, Le Monde, propriété du magnat de la presse sectaire, Pierre Bergé (également président de son Conseil de surveillance !), un milliardaire comme les aiment le président Hollande et son ex-concubine, Marie-Ségolène Royal dont il a financé la campagne 2007.
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