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dimanche 7 septembre 2014

Martine Aubry veut lancer l'épuration de Thomas Thévenoud de l'Assemblée

De la charte de déontologie de Fabius à la chasse aux fraudeurs socialistes de Aubry, en passant par le choc de transparence

Traquer les chômeurs fraudeurs ne suffit pas
Martine Aubry a cloué au pilori l'ancien secrétaire d'Etat Thomas Thévenoud, qui a fraudé le fisc pendant au mois 3 ans et qui refuse de quitter son poste de député. 
La maire socialiste de Lille Martine Aubry, très remontée, a estimé dimanche que le secrétaire d'Etat déchu Thomas Thévenoud devait quitter son siège de député de Saône-et-Loire, bien qu'elle ait été beaucoup moins réactive sur les cas socialistes du Nord-Pas-de-Calais, G. Dalongeville à Hénin-Beaumont, conquise par le FN), le député-maire socialiste de Liévin, Jean-Pierre Kucheida), de l'Hérault (Robert Navarro, ex-patron de la fédération PS) ou des Bouches- du-Rhône (Jean-Noël Guérini, président du Conseil général, et Sylvie Andrieux).

"Il aurait dû le faire lui-même", a accusé Martine Aubry, interrogée au micro d'Europe 1 sur une démission éventuelle de l'ancien secrétaire d'Etat. Ce dernier a été obligé de partir du gouvernement pour s'être soustrait au fisc mais n'envisage pas de quitter l'Assemblée nationale.

Soulignant que Thomas Thévenoud a fait partie de la commission sur la transparence, et qu'il a critiqué l'attitude de Jérôme Cahuzac et ses comptes bancaires  à l'étranger soustraits au fisc, Martine Aubry a haussé le ton. "Lui, il a problème, donc il faut qu'il s'en aille", a lancé la maire de Lille.

Des propositions à venir

Par ailleurs, Martine Aubry a fait l'annonce qu'elle va faire des propositions pour infléchir la politique économique du gouvernement "dans les semaines qui viennent". 
"Il y a des inflexions à faire dans la politique économique pour que la croissance revienne, réduire les déficits: il faut le faire (...) sans casser la croissance", a professé Martine Aubry.

La maire de Lille a ainsi évoqué l'aide aux entreprises "qui en ont besoin: les artisans, les commerçants, les PME, les entreprises qui sont soumises à la concurrence internationale sans casser la demande".

A l'inverse, la meneuse des "frondeurs" du PS a argumenté, plaçant la finance dans son viseur.  "On n'a pas besoin d'aider les banques, par exemple, qui, elles, ne sont pas dans la concurrence internationale."
Elle n'a pas manqué non plus de jouer sa vieille scie. "On n'a pas besoin non plus d'aider les entreprises qui préfèrent verser l'argent que leur a donné l'Etat pour donner des dividendes plus importants (..) au lieu d'investir dans l'avenir, l'emploi et la formation".

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