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mardi 16 septembre 2014

Vote de confiance: beaucoup de bruit, mais combien de "frondeurs" voteront contre ?

Une trentaine d'abstentions, selon les pronostiqueurs

Un psychodrame pour la galerie
Frondeurs ou matamores médiatiques?
On annonce l'"abstention collective" d'une trentaine de socialistes foireux, auxquels s'ajouteront les Verts radicaux, lors du vote de confiance que sollicite Manuel Valls mardi à l'Assemblée nationale. Le Premier ministre devrait donc disposer d'une marge de sécurité d'une centaine pour ce deuxième vote en cinq mois et le tapage des opposants socialistes n'aura été qu'un gage donné aux Français plongés dans le malheur par l'élection du président Hollande. Toutefois, une majorité relative affaiblirait encore un peu plus ce chef du gouvernement en chute libre dans les sondages.

Christian Paul, le député PS qui orchestre le show de la fronde, prévoit "quelques dizaines" d'abstentions sur l'aile gauche du Parti socialiste, "probablement une trentaine", soit trois fois plus que la fois précédente: en avril 2014, onze députés socialistes et six écologistes s'étaient abstenus. Qui sont-ils? Henri Emmanuelli, Pouria Amirshahi, Pascal Cherki, Jérôme Guedj, Barbara Romagnan, Fanélie Carrey-Comte, Nathalie Chabanne, Jean-Pierre Dufau, Philippe Noguès, Gérard Sebaoun et Suzanne Tallard, les seuls abstentionnistes sur 291 députés du groupe PS. Tous les autres ont voté pour.
"La politique qui est menée n'inspire pas confiance à la majorité des Français", a une nouvelle fois répété le député de la Nièvre sur RTL. "Notre devoir, c'est de nous abstenir."

Mais les frondeurs du PS ne passeront encore pas des paroles aux actes en votant contre. 

"Voter contre, c'est quitter la majorité, voire le Parti socialiste", s'est justifié Ch. Paul. Les frondeurs demandent "une autre politique avec ou sans Manuel Valls". Le pseudo-frondeurs observe qu'"il y a eu un désaveu massif lors des élections du printemps dernier et ce désaveu s'est confirmé depuis", mais Christian Paul, et Martine Aubry, donc, n'ont pas le courage d'entraîner les opposants dans un contre d'une politique qu'ils disent refuser. Ce proche de Martine Aubry a regretté le "gâchis historique" que représentent selon lui les premières années du quinquennat de François Hollande, marquées par un abandon des "engagements de 2012".

Le mouvement des frondeurs sortira inaudible de cette mascarade.
Le député déplore sous les caméras que la politique suivie par le gouvernement n'ait pas "été changée". "Elle a plutôt été approfondie, voire durcie", a même insisté Christian Paul, citant le dossier des seuils sociaux ou du travail dominical, mais ses amis et lui continuent de voter inutile dans les urnes
Le comportement des députés frondeurs n'est pas plus cohérent que la ligne politique de l'exécutif.  

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